la petite siréne allemande "Loreleï"

on connait celle de Copenhage mais celle-ci

Le Mythe de la Loreleï


Loreleï est le nom d’un rocher au dessus du Rhin à proximité de Saint Goarshausen en Allemagne. C’est l’endroit le plus étroit du fleuve. Le courant très violent et les nombreux Rochers immergés ont causé de nombreux accidents.

Jeune fille qui, assise sur le rocher du même nom, chante. Les marins passent en bateaux et l’entendent. Ils sont comme envoutés par ce chant si beau, si mélodieux, qu’ils en oublient les courants du Rhin et chavirent.


À l’origine, la Loreleï a été conçue pour symboliser l’amour passionnel dans la littérature : dans une ballade (Zu Bacharach am Rheine…, 1801) du poète Clemens Brentano, la Lorelei apparut d’abord comme le nom d’une femme. Laure Lay a été trompée par son amant. Sur le chemin du cloître, elle veut jeter un dernier regard du rocher sur son château. Alors qu’elle pense voir un bateau s’éloigner, elle tombe dans le fleuve.


Plus tard, elle passa d’un fantôme à une femme fatale. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, elle prit pour quelques poètes la fonction de symbole national, semblable aux Valkyries. La littérature du XXe siècle se détourna de cette interprétation. Elle apparait sous de nombreuses formes dont certaines sont ironiques, et perpétue ainsi le mythe.
En France, elle est surtout connue à travers le poème de Guillaume Apollinaire, La Loreley (Alcools), ou encore dans Lorely de Gérard de Nerval, lors du récit de son voyage sur les bords du Rhin. Alors que pour d’autres, plus intéressés par la musique que par la littérature, Lorelei, la fée du Rhin, sera évoquée à travers des chansons comme Lorelei Sebasto Cha de Hubert Félix Thiéfaine, Laura Lorelei de Jacques Higelin…