Poèmes de la Mer

Après le célèbre poème de Victor Hugo  *Oceano Nox*  (Nuit sur l'Océan) qui débute:

Oh ! combien de marins, combien de capitaines,
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis, …….

le poète Tristan Corbière  (1845-1875) a répondu:

Eh bien, tous ces marins - matelots, capitaines,
Dans leur Océan a jamais engloutis,
Partis insoucieux pour leurs courses lointaines,
Sont morts - absolument comme ils étaient partis.

Qu'ils roulent infinis dans les espaces vierges ! …
Qu'ils roulent verts et nus,
Sans clous et sans sapin, sans couvercle, sans cierges,
-- Laissez-les donc rouler, terriens parvenus !./i]

Extrait du poème  La Fin.

Extrait de  * L'Escale * d'André Dumas :

Gars d'Audierne ou de Cancale,
Ils ont aujourd'hui débarqué,
Le navire dort à la cale,
Eux, ils traînent le long du quai.

La nuit est lentement venue,
Ils restent graves, à songer,
Dans la grande ville inconnue,
Que tout leur paraît étranger.

Un mot, un regard de tendresse,
Leur manquent depuis si longtemps
Que le besoin d'aimer oppresse,
Leurs coeurs de marins de vingt ans.

la poesie est un bien-être et c'est trés beau ci-dessus.  
et on en a besoin de nos jours car on est dans un monde de stress .
tout le monde aime se détendre  et  se relaxer avec la poesie,l'humours,chansons,films,....en parlant des êtres vivants,nature et les mers

et que l'on peut observer ds tous les réseaux sociaux

 

afin d'accompagner Carlo ,quelques  citations d'un superbe livre que m'offrit mon épouse,il y a déjà quelques années

Merci Polinar de m'accompagner dans le vaste dédale des poèmes ou proses de la Mer.
Voici de Tristan Corbière  (1845 - 1875) un extrait de :   Les Quais déserts.

Le soleil est noyé. - C'est le soir. Dans le port,
Le navire, bercé sur ses câbles, s'endort,
Seul, et le clapotis bas de l'eau morte et lourde,
Parmi les yeux du brai flottant qui luit en plaque,
Le ciel tout miroité semble une immense flaque.
Le long des quais déserts où grouillait un chaos,
S'entend le calme plat ……   quelques vagues échos
De loin en loin répond le jappement hagard,
Intermittent, d'un chien de bord qui fait le quart,
Oublié sur le pont …. tout le monde est à terre….

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Voilà une parole sage. chacun a la vie dont il a fixé les jalons.
Lors de mon dernier séjour en Bretagne j'ai été ébahi des beaux travaux et livres de Philippe Plisson sur le thème de la Mer.

Je ne peux m'empêcher de citer un extrait des vers du breton Anatole le Braz
de son poème :   La Chanson du vent de Mer.

Ô vent de mer, ô roi des vents,
Toi qui fais, quand tu te déchaînes,
Crier l'angoisse des vivants,
Dans le vaste sanglot des chênes,
Souffle, souffle, grand souffle amer,
Ô roi des vents, ô vent de mer.

Ô vent de mer, ô vent des vents,
Fais-nous planer dans ton domaine,
Sur l'infini des flots mouvants,
Plus haut que l'espérance humaine.
Souffle, souffle, grand souffle amer,
Ô roi des vents, ô vent de mer.

Merci Capitaine;

Il existe des hauts lieux de contemplation!
Le sien demeure celui des falaises de granit rose. De leurs sommets , la vue s'étend sur le grand large.
Elle n'a de cesse de le contempler: espaces mouvants, jeux d'ombres et de lumières, camaïeux changeants , des flots toujours en mouvements; vent du large fouettant le visage plus qu'il ne le caresse.
Sa respiration semble vouloir épouser celle de l'océan: largeur et profondeur, inspiration et abandon, avec cet inlassable recommencement.
Au loin, chalutiers ou bateaux de plaisance, voiliers superbes, ou embarcations modestes , et , chaque fois une équipe à bord, même si elle se réduit à deux partenaires!
Et chaque fois, un capitaine à bord!
Que ton nom soit reconnu, que le bateau arrive à bon port, que tes appels soient entendus ici et partout, guide nous aujourd'hui selon nos besoins, pardonne nous nos erreurs, nous excusons aussi notre prochain !
Ecartes nous des récifs et offre nous une nouvelle chance quand nous échouons !
Pour tout cela, merci Capitaine!
(Nadine Houssier).

Merci Capitaine;

Il existe des hauts lieux de contemplation!
Le sien demeure celui des falaises de granit rose. De leurs sommets , la vue s'étend sur le grand large.
Elle n'a de cesse de le contempler: espaces mouvants, jeux d'ombres et de lumières, camaïeux changeants , des flots toujours en mouvements; vent du large fouettant le visage plus qu'il ne le caresse.
Sa respiration semble vouloir épouser celle de l'océan: largeur et profondeur, inspiration et abandon, avec cet inlassable recommencement.
Au loin, chalutiers ou bateaux de plaisance, voiliers superbes, ou embarcations modestes , et , chaque fois une équipe à bord, même si elle se réduit à deux partenaires!
Et chaque fois, un capitaine à bord!
Que ton nom soit reconnu, que le bateau arrive à bon port, que tes appels soient entendus ici et partout, guide nous aujourd'hui selon nos besoins, pardonne nous nos erreurs, nous excusons aussi notre prochain !
Ecartes nous des récifs et offre nous une nouvelle chance quand nous échouons !
Pour tout cela, merci Capitaine!
(Nadine Houssier).

Désolé je ne sais pas quelle mauvaise manœuvre j'ai fait mais le poème est posté 2 fois!