L' ECLAIRAGE DU BORD

A bord, il faut avoir recours à la lumière artificielle non seulement la nuit, mais également pour se rendre dans les nombreuses parties obscures du navire.

D'une manière générale, la flamme d'une bougie ou d'une mèche est absolument proscrite. Elle doit toujours être enfermée dans un réciptacle, fanal ou lanterne de divers types (comme indiqués ci-dessous).
Pour se rendre dans les soutes, on s'éclaire avec une lanterne dont on doit obligatoirement se défaire si on descend dans la soute aux poudres.

Dans la sainte-barbe, un fanale de laiton à quatre mèches. Ces deux fanaux sont enfermés dans des caisses quand ils ne servent pas.

A l'extérieur, les grands fanaux de poupe.


Amicalement, Bob

Bonjour à tous,
bien qu'électrifier, sur mon voilier j'avais toujours un jeu de fanaux en cas de panne de batteries.
Les voici ressorti du grenier (oublié de faire les cuivres, plus de sidol !)

L'ALIMENTATION de L'EQUIPAGE au XVII et XVIIIe Siècle :

Pendant les manoeuvres fatigantes et prolongées, la nourriture est donc nettement insuffisante.
Les hommes souffraient souvent de la faim et encore plus de la soif, notamment à cause des salaisons trop fréquentes.
La vitamine était inexistante mais c'est surtout l'absence de vitamine C qui était la cause du principal fléau de la marine : le scorbut.

Ci-joint l'alimentation journalière d'un membre de l'équipage.


Amicalement, Bob

LA RESERVE D'EAU

La cale à eau doit avoir une capacité suffisante pour fournir 3 litres par homme et par jour pendant 3 mois.
L'eau est conservée dans des futailles arrimées sur 3 plans dans le sens de la longueur du vaisseau et calées avec desd rondins.

La salubrité de l'eau est compromise par la forte chaleur qui règne dans la cale et aussi par l'habitude de remplir les futailles vides avec de l'eau de mer pour maintenir un poids constant.
Après quelques semaines l'eau devient puante et il faut la remuer pour l'aérer.


LES RESERVES DE VIN

Dans la Royale, on boit du bon vin qui tient la mer, du vieux vin de Bordeaux, de Quercy, de Chalosse . . .
La réserve est de 0,70 litre par homme et par jour pendant 6 mois.
L'eau de vie destinée à des distributions exceptionnelles fait également partie des provisions du bord.

Le capitaine dispose de son propre caveau qui jouxte la cave à vin.

La table de l'état-major est à sa charge et les plaisirs gastronomiques aidant à supporter les interminables traversées océaniques, le vin cacheté (Médoc, Margau, Graves !) est plus fréquent que le vin tiré des barriques de la cale.


Amicalement, Bob