Stand de Tir

Lorsque l'école nautique a déménagé de DETINAV à Zeebrugge pour Ste Croix, j'étais instructeur Pont. Un beau matin un fusilier marin dont je tairai le nom me dit, tu prends le peloton et tu te rends au stand de tir, moi je vais avec le combi. je lui dit que depuis mon instruction je ne suis plus allé au stand de tir et il m'explique vaguement le chemin. Gauche droite une deux et nous voilà parti. nous nous perdons en route et finalement nous nous retrouvons sur les bords du canal, là je me repère et nous rentrons à la caserne. Le MAD me voyant rentrer pique sa crise et me colle un modèle C, il faut dire qu'au stand les munitions étaient prêtent dans les chargeur et l'officier sécurité nous attendait. J'explique au MAD que je ne connaissais plus le chemin et que le fusilier marin aurait du venir avec moi, rien n'y fait, je signe mon modèle C et je vais dans le bureau des instructeurs, là je prends un bic rouge et j'inscris sur le modèle C "10.30 h nous avons retrouvé la 7ème compagnie" et j'affiche le Mod C dans les valves. Quand le MAD a vu le mod C il a repiqué une deuxième crise et finalement je n'ai rien eu.

bonjour

en 1989 nous sommes allé au stand de tir, notre sous officier était très embarassé, car nous avions fini beaucoup plus tôt que prévus et il ne voulait pas retourner à la caserne avant 16h
donc nous avons fait un tour en ville en peloton, mais il lui vient une idée
tout d'une fois on entend peloton halte, juste devant une café (on c'est dit il a soif et il va nous laisser là tand qu'il va se rincer le gosier, mais non) et il dit rompé les rangs, marche
et nous avons terminé la journée dans le café qui avait été déserté par les clients habituel
nous sommes rentré à la caserne tand bien que mal et pour passer le poste de garde nous avons essayé de marcher au pas, ce qui n'était pas une sinécure
ce qu'il c'est passé après pour le chef, on n'en rien entendu
encore un tout grand moment de la ZM-FN

très bon dimanche à toutes et à tous

thierry

Exercice de tir sur le Godetia

Tous sur la plage arrière, nous remorquons une cible.
L'un tire: raté
L'autre essaye: touchée
Un autre: tir bien placé
Encore un autre: il a touché le câble qui remorquais la cible => perdue en mer
Fin de l'exercice

Nouvel exercice de tir sur le Godetia

Au canon cette fois sur un ballon météo largué en mer.
Ils ont tout essayé: rien à faire, trop de roulis ! Et comme le double 40 mm Beaufort( merci René) se manipulait à la manivelle, la cible n'a jamais été touchée et, 38 ans après, elle vogue peut-être toujours dans la mer du nord !

C'est pas fini !!!!

Dans le même style, exercice de transbordement du Godetia vers un MSO (le Dufour peut-être, je ne me souviens plus très bien).
Sur la plage arrière, un artilleur avait un fusil équipé d'une boîte fixée au canon, contenant un cordelette au bout de laquelle était attaché ce que j'appellerais un "furet" sorte de projectile en métal lourd destiné, comme vous l'avez compris, a entrainer la-dite cordelette.

Pan a fait le fusil ! Et le projectile de filer droit vers le MSO mais, trop près, il finit sa course dans la mâture !
Branle bas de combat sur le MSO pour aller récupérer l'objet tant convoité !
Si mes souvenirs sont bons cela s'est terminé par un coup de canif dans la cordelette !

Lucovitch,

J'étais artilleur sur le Godétia en 1968-1969 et j'ai fait quelques transferts en mer.
L'artilleur se plaçait toujours sur la pont avant et jamais arrière. Le fusil était un Lee Enfield calibre .303, Le projectile était une tige de cuivre glissée dans le canon. Il était préférable de déposer l'arme sur un tapis de coco à cause du recul. La cordelette était en nylon lovée de certaine façon dans une boite fixée à l'avant de l'arme et ne servait qu'une fois. De retour à terre, la ficelle était remise à la Logistique pour être rebobinnée.
Je n'ai jamais envoyé la tige dans la mâture mais lors de notre instruction, nous étions aussi entraînés à ce type de tir. Il fallait tnir compte de vent et du déplacement des navires.
Pour le tir au 40 mm double, les manoeuvriers devaient avoir de solides muscles car tous les jours, je devais faire pivoter le canon de tribord à babord. Il faut savoir qu'il était aussi manoeuvrable avec un joye-stick mais celui-ci n'a jamais été connexté. Le tir en mer, même par temps calme, n'a jamais été facile.

L'artilleur se plaçait toujours sur la pont avant et jamais arrière.......tout a fait laurent....

je crois qu'il en était de même sur tous les navires, j'ai une photo du DEBROUWER où le tireur est bien positioné à la plage avant pour tirer coimme le dir ARCHER avec un Leendfield.

Voici la photo, avec le MTR Halleux Jean-Pierre qui attend pour lancer le tir en vue de prendre le ROCHEFORT en remorque.

a ce sujet notre amis JCM
pourra en dire beaucoups car lui était artilleur;
à toi Jean Claude

Christian,

Je pense que JCM confirmera les explications que j'ai données vu que moi-même j'étais artilleur.

Archer a écrit:

L'artilleur se plaçait toujours sur la pont avant et jamais arrière.

Salut,

Sur frégate pour le ravitaillement en carburant, le tir se faisait à mid-ship, et voici deux photos d'un RAS/fuel du Wielingen dans le golfe persique en 91 :

Le tir de la ligne au fusil m'a l'air en tout cas beaucoup plus sur que de mon temps où on tirait la ligne avec une roquette dont on ne savait à l'avance jamais où elle allait!!

Salut Luc,

Entré en 1966 et quitté en 1973, je n'ai jamais entendu parler d'envoi de la ligne avec une roquette.
Pourrais-tu expliquer comment se deroulait ce type de tir.
Merci.