En ce 13 mai je tenais à vous part du décès d'un de nos amis connu de tous.
Bons sens est mort... en juin 2010, la date exacte n'est pas connue.
Aujourd'hui nous déplorons le décès d'un ami très cher qui se
nommait
"Bon Sens" et qui a vécu parmi nous pendant de
longues années.
Personne ne connaît exactement son âge, car
les registres de naissances
ont été perdus, il y a bien
longtemps, dans les méandres de la
bureaucratie.
On se
souvient de lui pour des leçons de vie, comme "La journée
appartient à celui qui se lève tôt ", "Il ne faut
pas tout attendre des
autres" et "Ce qui arrive est
peut-être de MA faute".
" Bon Sens " vivait avec
des règles simples et pratiques, comme "Ne pas
dépenser
plus que ce que l'on a", et des principes éducatifs clairs,
comme "Ce sont les parents, et non les enfants, qui décident
".
" Bon Sens " a perdu pied quand des parents ont
attaqué des professeurs
pour avoir fait leur travail en voulant
apprendre aux enfants les bonnes
manières et le respect. Un
enseignant renvoyé, pour avoir réprimandé un
élève trop
excité, a encore aggravé l'état de santé de " Bon Sens ".
Il s'est encore plus détérioré quand les écoles ont dû
demander et
obtenir une autorisation parentale pour mettre un
pansement sur le petit
bobo d'un élève, sans pouvoir informer
les parents de dangers bien plus
graves encourus par l'enfant.
"Bon Sens" a perdu la volonté de survivre quand des
criminels recevaient
un meilleur traitement que leurs victimes.
Il a encore pris des coups
quand cela devint répréhensible de
se défendre contre un voleur dans sa
propre maison et que le
voleur pouvait porter plainte pour agression.
" Bon Sens "
a définitivement perdu sa foi quand une femme qui n'avait
pas
réalisé qu'une tasse de café bouillante était chaude, en a
renversé
quelques gouttes sur sa jambe, et pour cela a perçu
une indemnisation
colossale.
La mort de " Bon Sens "
a été précédée par celle de ses parents : Vérité
et
Confiance, de celle de sa femme Discrétion, de celle de sa fille
Responsabilité ainsi que de celle de son fils Raison.
Il
laisse toute la place à ses trois faux-frères: "Je connais mes
droits",
"C'est la faute de l'Autre" et "Je
suis une victime".
Il n' y avait pas foule à son
enterrement car il n' y a plus beaucoup de
personnes pour se
rendre compte qu'il est parti.