M916 Bellis

La flotte de l'OTAN SNMCMG1 de nouveau gagnante !

Depuis le 18 février, quatre navires du 1er Groupe OTAN de lutte contre les mines, NATO Mine Countermeasures Group 1, chassent après des mines historiques au large de la côte normande en plein essor.

L'opération dans les eaux françaises s'inscrit dans le cadre d'une opération multinationale de chasse aux mines dans des champs de mines historiques, Historical Ordnance Disposal Operations (HOD Ops).
Seulement une semaine en mer pour leur mission et l'escadre a déjà neutralisé deux bombes de la Seconde Guerre mondiale.

Le record a déjà été battu hier après la découverte d'un nouveau projectile historique par le chasseur de mines allemand FGS Dillingen. La semaine dernière, le chasseur de mines belge BNS Bellis a été le premier à découvrir une bombe de la Seconde Guerre mondiale. Les deux projectiles ont été détruits par des plongeurs et des Seafox. Le Seafox est un système de chasse aux mines qui est utilisé pour combattre les mines. Il appartient à la catégorie des drones ou des « Remotely operated vehicle » (ROV). Cela signifie qu'il est commandé à distance à partir d'une console spécialement conçue à bord.

En plus des opérations, l'équipage du Bellis a reçu la visite du commandant de la flotte, le danois Peter Krogh. On lui a expliqué l'utilisation des différents systèmes à bord et l'utilisation des différents sonars, un "must" dans la chasse aux mines.

Le navire possède deux types de sonars qu'ils utilisent pour localiser les mines sur le fond marin. L'un des sonars est un sonar "Hull Mounted Sonar" attaché au navire et l'autre est un sonar robot sous-marin. Les deux systèmes sont complémentaires ! Espérons maintenant qu'on découvrira d'autres projectiles ! Bonne chasse !

Le Bellis (avec SNMCMG1) chasse des mines historiques au large de la côte normande :

Le SNMG1 a neutralisé 12 engins explosifs historiques en Manche


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Publié le 11/03/2019 par Vincent Groizeleau

Douze bombes et mines datant de la seconde guerre mondiale ont été neutralisées au large du Tréport, en Manche, par les bâtiments du Standing Nato Mine Countermeasures Group 1 (SNMCMG 1) dans le cadre de la mission annuelle Historical Ordnance Disposal (HOD). Celle-ci s’est déroulée du 18 février au 7 mars, la force navale de l’OTAN étant composée de la frégate danoise Thetis (bâtiment amiral) et de quatre chasseurs de mines, les allemands Dillingen et Homburg, le belge Bellis et le français Andromède.


Les douze munitions historiques traitées par ces unités de déminage représentent 4526 kg d'équivalent TNT, ce qui constitue selon la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord un bilan record depuis 10 ans pour la force otanienne déployée chaque année dans cette zone.



Dans le détail, le Bellis a détruit le 20 février une Luftminen de type B (LMB) représentant 697 kg d'équivalent TNT, alors que le lendemain, le Homburg traitait une autre LMB (700 kg d’équivalent TNT). Le 22 février, l’Andromède et le Dillingen neutralisaient respectivement une LMB pour 845 kg d’équivalent TNT et une bombe américaine de 1000 livres pour 250 kg d’équivalent TNT. Le 24 février, le Dillingen détruisait une Luftminen de type A (LMA) représentant 330 d’équivalent TNT. Puis le 25 février, le Bellis est intervenu sur six bombes américaines de 1000 livres pour 1274 kg d’équivalent TNT. Une dernière opération de contre-minage s’est déroulée le jeudi 28 février par le Dillingen qui a détruit une autre LMA pour 430 d’équivalent TNT.

« Depuis 1996, des opérations interalliées baptisées HOD sont conduites chaque année en Manche – mer du Nord afin d’éliminer les munitions à caractère historique. Les fonds marins de cet espace maritime sont en effet caractérisés par la présence significative d’engins explosifs issus des deux derniers conflits mondiaux (bombes, obus concrétionnés, mines de fond). C’est donc un enjeu de sécurité maritime que de procéder à la recherche et à la neutralisation de ces dangers, et l’opération HOD participe directement à l’important chantier d’assainissement des fonds marins de la Manche et mer du Nord », rappelle la préfecture maritime.


(voir :M923 Narcis page 11 sur le forum)

mine allemande  LMB parachutee par avion

salut a tous

les mines S.v.p
voir la rubrique ci-dessous

(voir :M923 Narcis page 11 sur le forum)

Les familles de nos marins découvrent leur environnement de travail, la mer

Le mercredi 27 mars, les chasseurs de mines M916 Bellis, M917 Crocus et M923 Narcis sont partis en mer, non pas pour participer à un exercice maritime de grande ampleur, mais afin de faire découvrir leur environnement de travail à leurs familles.
La flottille a quitté le port de Zeebrugge à neuf heures précises en mettant le cap sur le parc éolien. Arrivé sur la zone, l'équipage y a effectué son travail journalier devant son public le plus fidèle. Divers exercices ont eu lieu : homme à la mer, transfert d'équipement en mer, exercices avec hélicoptères et même une attaque aérienne par un chasseur F16. Une expérience fantastique pour plus de 100 membres des familles. Cette journée a certainement laissé aux proches beaucoup d'impressions positives, mais surtout, ils sont très fiers de ce que font leur mari, leur femme, leur fils ou leur fille.

le M916 BELLIS participe à l'exercice OPEN SPIRIT 2019 dans les eaux côtières de la Lituanie et de la Lettonie :

Le BELLIS a pris la mer et de nouveau rejoint l'OTAN pour deux mois jusqu'à la fin juin!

Il y a deux semaines que nous étions entrés dans Klaïpeda, en Lituanie. Nous y avions intégré la flotte d’une quinzaine de navires, en préparation d’Open Spirit 2019, une vaste opération de chasse aux mines au large des côtes lituaniennes et lettoniennes.
Nous atteignions les champs de mines de la première et de la deuxième guerre mondiale. Selon les informations et les estimations, il reste encore environ 80 000 explosifs allemands et russes en mer baltique. Ces mines peuvent toujours constituer une menace, en particulier pour les chalutiers et dans les zones d'ancrage.
Le déminage des mines historiques rend donc la mer plus sûre, mais est également une nécessité pour maintenir nos compétences dans ce domaine à niveau, et pouvoir faire face à la guerre contemporaine.
Le BELLIS a d’ailleurs embarqué deux drones REMUS-100, qui sont lancé en fonction des conditions opérationnelles. Ces engins submersibles autonomes scannent le fond marin et en transmettent une image de haute qualité.
Pendant Open Spirit le BELLIS a retrouvé et explosé trois mine et une torpille.