Des militaires belges pour protéger les navires marchands

En fait, il y a déjà des hommes armés sur certain navires civils qui transitent là-bas :

Citation :

Attaqué dans la nuit de samedi à dimanche, le «Melody» (un bateau de croisière italien) a échappé à ses agresseurs. Grâce à l’intervention de ses gardes armés israéliens.
«Je ne pourrai jamais oublier ce qui s’est passé cette nuit, c’est comme si nous étions en guerre. Ça tirait en rafales. Les pirates étaient en train d’escalader le bordage bâbord. Notre équipe de sécurité a alors ouvert le feu et les a arrosés avec les lances à incendie. Ils ont alors battu en retraite et ont renoncé.»

Maintenant, c'est vrai que pour protéger un navire marchand d'une attaque de pirates, comme le dit jean-luc, n'importe quelle unité d'infanterie qui est bien entrainée et bien armée fera l'affaire.

Par contre, pour ce qui est de l'équipe d'intervention embarquée sur le Louise-Marie, ce sera différent puisque là il faudra que les gars soient pret à capturer les pirates et donc à prendre d'assaut en pleine mer avec leurs zodiacs des navires capturés par des pirates ! Et avouons-le ce n'est pas un cas courant chez nous, au contraire des commandos marine français, embarqués sur leurs frégates patrouillant là-bas, qui ont l'habitude de ce genre d'opérations depuis des années.

RENARD, est-ce que tu sais de quelle unité provienne les gars qui compose le boarding team du Louise-Marie qui partira patrouiller au large de la Somalie au mois d'août ?

une bonne .50 bien en vue des pirates, quelques servants, un tireur AW avec du matos moderne et ça devrait suffir.

Prévoir un système anti-tank également, en faire la publicité dans la région, ça devrait les calmer un peu, ces pirates ...

TSHAW !

Laurent

application du vieil adage: d'abord on tire, et ensuite on discute.
Les pêcheurs pêchent, les militaires tirent et les pirates coulent. Chacun sa merde.

12/06/2009

Somalie: protection refusée à deux bateaux battant pavillon luxembourgeois

BRUXELLES, 11 juin 2009 (AFP) - Le gouvernement belge a refusé la semaine dernière d'accorder une protection militaire à deux navires appartenant une société belge qui devaient croiser au large de la Somalie car ils battaient pavillon luxembourgeois, a-t-on appris jeudi de source gouvernementale. Cette protection avaient été demandée par la société Jan De Nul, l'un des leaders mondiaux en matière de dragage, pour deux de ses navires. Le 30 avril, le gouvernement belge avait accepté de fournir une protection militaire aux navires belges devant naviguer dans cette zone touchée par la recrudescence de la piraterie, à la demande de l'armateur et moyennant paiement de 115.000 euros. La société De Nul, dont un navire, le Pompéi, est aux mains de pirates somaliens depuis le 18 avril, était la première à demander cette protection militaire. Mais les ministres ont fait lors de leur réunion du 3 juin une interprétation restrictive de leur décision du 30 avril, en limitant sa portée aux seuls navires battant pavillon belge, a indiqué le ministre de la Défense, Pieter De Crem, cité par l'agence Belga. "Il y avait un problème de pavillon", a confirmé à l'AFP une source proche du gouvernement.

Source : AFP


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Paru dans le magazine "RAIDS" n°277 de juin 2009 :

23/06/2009

Le dragueur belge Mv Pompeï pourrait être libéré

Le dragueur belge MV Pompei, kidnappé par les pirates depuis le 18 avril, au large des Seychelles, avec 10 hommes d'équipage (1 Néerlandais (le capitaine), 2 Belges, 3 Philippins et 4 Croates) pourrait être libéré dans les jours qui viennent. Une libération acquise contre une rançon de l'ordre de 2,8 millions de $, selon l'agence Reuters qui a eu une conversation avec un pirate se nommant Ali. Le gouvernement belge avait dépêché à Djibouti une équipe pour accélérer les négociations.....


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28/06/2009

Le dragueur belge Mv Pompeï libéré, sous escorte Atalanta

Le dragueur belge retenu en otage par les pirates, le MV Pompéi a finalement été libéré, dimanche 28 juin. Les dix membres de l'équipage (le capitaine Néerlandais, deux Belges, trois Philippins et quatre Croates) sont en bonne santé, selon le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Maxime Verhagen. Les pirates avaient demandé une rançon de 8 millions de $ a expliqué un porte-parole du centre de crises du ministère belge des Affaires étrangères. Rançon réduite, après une série de contacts et d'appels téléphoniques (171 très exactement selon les autorités) avec les ravisseurs, et larguée par avion près du bateau. Finalement un accord s'est fait sur un montant (cité par les pirates, mais non officiellement confirmé par les autorités belges) de 2,8 millions $, payés par l'armateur.....


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4/07/2009

L’équipage du Pompéi presque de retour

BRUXELLES – Le navire belge « Pompéi » est arrivé aujourd’hui à 11.40 heures dans un port sécurisé, à Salalah en Oman. Les membres de l’équipage sont attendus chez eux lundi.

Le dimanche 28 juin, les pirates ont quitté le navire belge « Pompéi », qui avait été détourné le 18 avril. Après un contrôle de sécurité, le navire a navigué à la frégate allemande « Rheinland Pfalz », qui se trouvait à 63 kilomètres vers le nord-est. Là, l’équipage a été protégé en attendant la frégate grecque « Nikiforos Fokas », qui opère dans le cadre du programme européen « Atalanta » contre la piraterie et qui l’accompagnerait vers un port sécurisé. Le mardi 30 juin, le Pompéi, accompagné par le « Nikiforos Fokas », a pu mettre le cap vers Salalah en Oman, à une distance d’encore 1520 kilomètres.

L’équipage sera accueilli à Salalah par des collaborateurs de la Société Momentanée Pompéi et par le Consul belge en Oman. Dans le cadre de l’instruction, il y aura également des entretiens avec l'équipage et des actes d'instruction seront effectués à bord du navire.

Le Pompéi va dès maintenant être remis en ordre pour une prochaine mission. Le nouvel équipage est déjà sur place. Ils seront protégés à bord par 10 militaires belges (« Vessel Protection Detachment ») durant leur voyage vers Masqat (Oman).

Les membres d’équipage libérés (1 Néerlandais, 2 Belges, 3 Philippins et 4 Croates) retourneront en avion vers leur pays d'origine, où ils retrouveront leurs familles. Le capitaine néerlandais et les 2 Belges sont attendus à Brussels Airport (Zaventem) le lundi 6 juillet dans la matinée.

Source : crisiscentrum.be


Quelqu'un sait-il de quelle unité proviennent les 10 militaires belges qui vont embarquer à bord du « Pompéi » pour le protéger durant sa prochaine mission ???

La rançon du Pompéi

Ainsi donc, le Pompéi et son équipage ont été libérés contre rançon. Et bien ça me fait râler. Il ne fallait pas payer !

Depuis quelques années, la Somalie est tristement connue pour les actes de piratage commis au large de ses côtes. Le phénomène a même pris un ampleur incroyable ces derniers mois. On se souvient de la capture d'un bateau français qui avait entraîné des mesures de rétorsion sévères et même une intervention militaire.

Il y a quelques temps, c'est un bateau belge qui a été piraté. Enfin, quand je dis belge, je veux dire immatriculé en Belgique. C'est plus technique qu'autre chose. Une demande de rançon a été posée afin de libérer le navire et son équipage. Et le bon gouvernement belge a payé ! Il a payé avec mes sous, les votres, ceux de tous les contribuables. Il a dépensé l'argent de nos impôts pour libérer un bateau et son équipage.

Je le dis tout net : c'était un acte stupide !

Le simple fait de payer la rançon était déjà stupide en soi. Il ne faut jamais traiter avec des pirates. La France l'a bien compris qui, dans une situation similaire, a préféré intervenir à coup d'hélicoptères plutôt qu'avec des billets. Car les pays qui cèdent sont alors connus et répertoriés comme tels. Les ressortissants et les biens de ces pays deviennent alors des cibles privilégiées. La Corée du Sud avait eu le malheur de payer pour libérer des ressoritssants en Afghanistan. Bien mal lui en a pris. Ses soldats sont maintenant vus comme des sacs de pognon sur pattes... Car ils ne sont pas cons, les pirates et les terroristes. S'ils ont le choix entr attaquer un convoi coréen (ont ils pourront tirer une rançon) ou un convoi français (ce qui sera récompensé par une bonne roquette sur le coin de la g****e), qui choisiront-ils ? La Belgique fera désormais partie des pays pigeons, de ceux qui payent.

C'est vrai que c'est malheureux pour les ressortissants de pays non-payeurs. Ils font les frais de la démonstration de la politique nationale. Mais ils sont plus rares... ça compense...

Et quand bien même, ce n'était pas à l'état de payer. Ce n'était pas au contribuable de casquer. Si c'était des militaires, envoyés là par le gouvernement. On pourrait encore discuter. Mais il s'agit d'une naivre privé, un navire de commerce. Que faisait-il là, d'abord, dans des eaux connues comme les plus dangereuses du monde ? Quand un citoyen d'un pays prend volontairement des risques, ce n'est pas à la communauté de lui venir en aide s'il a un pépin. C'est bien trop facile. Que chacun se prenne en charge et agisse de manière intelligente. C'était à l'armateur, au propriétaire, à l'affréteur ou à l'éventuelle assurance de payer, mais pas à l'état.

Source ---> la philosophie du sanglier

Les journalistes, comme d'habitudes, parlent de ce qu'ils ne connaissent pas !

Citation :

23/07/2009

Les troupes d'élite pas équipées pour libérer le Pompéi

Les unités spéciales de la police fédérale n'ont pas pu libérer le Pompéi de ses preneurs d'otage, faute de moyens. La Belgique n'a donc eu d'autre choix que de payer une rançon aux ravisseurs. C'est ce que rapporte jeudi la presse néerlandophone sur base d'une note confidentielle.

La note évoque des problèmes d'armement. Pour pouvoir libérer les otages, l'équipe d'intervention de la police fédérale aurait du disposer d'armes de calibre 5.56 mais les unités spéciales ne disposent que d'armes 9mm, dont le pouvoir de pénétration est trop faible. Ces équipes ne disposent en outre pas de suffisamment de lunettes de vision nocturne. Elles n'en possèdent que quatre, alors qu'il en aurait fallu quarante. Idem pour les gilets de sauvetage: elles n'en ont que 20. Pour libérer le bateau et son équipage, la Belgique a finalement payé une rançon de 1,5 à 2 millions d'euros. Au centre de crise du ministère de l'Intérieur, on se dit surpris de la fuite de cette note sans vouloir y réagir. Le député Paul Vanhie (LDD) devrait déposer une question parlementaire à ce sujet.

Source: Belga

- Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'équipe d'intervention de la police fédérale ! Les journalistes rocontent n'importe quoi, on n'a pas chez nous d'unité spéciale capable entraînée pour donner l'assaut, en pleine mer et à 10.000 km d'ici, à un navire tenu par des pirates et qui détiennent l'équipage en otage !

- Et je ne vois pourquoi est-ce que ce serait à la Belgique de payer la rançon ? Ne serait-ce pas à la firme, à qui appartient le navire, de payer cette rançon ?

Source : www.mil.be

Communiqué de presse du Conseil des ministres du 11 septembre 2009.

Octroi du statut d'engagement opérationnel au personnel de l'équipe VPD embarquée à bord du Pompeï

Sur proposition de M. Pieter De Crem, ministre de la Défense, le Conseil des ministres a marqué son accord pour octroyer le statut d'engagement opérationnel, sous-position engagement de protection, AR 03 - coefficent 3 au personnel de l'équipe Vessel protection detachment (VPD) embarquée à bord du navire Pompeï, du 5 au 11 juillet 2009.

Cette équipe VPD est montée à bord du navire Pompeï à Salalah (Oman) pour en assurer la protection durant le transit vers le port de Mascate (Oman). Ce navire battant pavillon belge avait été piraté en avril 2009 au large de la côte somalienne.

Le Conseil des ministres du 26 juin 2009 avait décidé de prolonger jusqu'au 31 août l'assistance militaire dans le cadre de la protection des navires marchands battant pavillon belge contre la piraterie au large de la côte somalienne, dans le golfe d'Aden et dans l'Océan Indien.

Source : presscenter.org

Exercice des "special forces" à Zeebrugge en septembre 2009

Citation :

Vidéo : exercice PEGASUS

Quelque 500 militaires se sont retrouvés en Belgique du 14 au 25 septembre afin de prendre part à l'exercice special forces Pegasus. France, Suède, Slovaquie, Irlande et Grèce comptaient parmi les nations participantes.

Voir la video sur ---> mil.be

Bientôt des militaires belges (Vessel Protection Detachment) stationnés aux Seychelles

Euh, jusqu'à présent on peut pas dire qu'ils ont été fort solicité les fameux VPD's

Citation :

9/11/2009

Les accords avec les Seychelles signés mardi

Les accords entre l'UE et les Seychelles devraient être signés, ce mardi à Victoria, ai-je appris, en présence du ministre belge de la Défense. Ils vont permettre de formaliser la présence de forces européennes dans l'archipel. Ainsi que de permettre l'éventuel transfert de suspects pour être jugés par la justice seychelloise (pour lire le Sofa et l'accord transfert). Le bureau de l'Attorney-General de Victoria a publié une série de directives permettant d'établir quel type de preuve est nécessaire pour pouvoir juger les pirates aux Seychelles (c'est ce type de preuves et le non-respect des procédures qui avait obligé à la libération de 11 pirates suspectés dans l'attaque contre le Drennec et le Glénan début octobre). L'usage des drones US - et leurs capacités de prise d'image - va aussi permettre d'assortir le dossier des éléments photographiques ou vidéo nécessaires.

Source : Bruxelles2 (L'Europe de la Défense)

Bonjour,
Je lis ce forum et cela me rappelle (mais je peux me tromper) qu'en 66/67, quand j'ai fait mon service, on me parlait de "Mar-Mar"??
qui étaient en fait des militaires qui embarquaient sur les navires civils. Quelqu'un pourrait-il me le confirmer ?
Amicalement