Décès de notre ancien Robert Cogoi .

Le chanteur belge d'origine yougoslave Robert Cogoi (né Mirco Kogoj) est décédé ce dimanche.

Né en 1939 à Chatelet, on se souviendra notamment de lui pour avoir représenté la Belgique au Concours Eurovision de la chanson de 1964 à Copenhague, mais également pour avoir interprété l'hymne de l'équipe belge de football au Mundial 1982 "Les Diables rouges vont en Espagne" (adaptation de la version de Will Tura) etc.

Il avait navigué sur le Gerlache et fait son rappel en 65 à CEDRA  ou j'avais eu le plaisir de l'accueillir et de l'accompagner dans la base .Un type sympa , j'en garde un bon souvenir  et qq anecdotes dont celles de sa fausse photo devant le corps de  garde , celle chez Julien le coiffeur et celles avec son autographe qu'un malin avait piquée au corps de garde pour les revendre  etc .
Les photos sur dans les archives de ce forum).

Bon vent l'ancien et repose en paix.

Sail Roger a écrit:

R.I.P.

R.I.P. Robert

Sa chanson "Bon anniversaire" sera sans doute encore longtemps fredonnée ....

65 était l'année de ma démon, mais je l’ai rencontré quand il est passé au bistrot de mon beau-père, Chez Charly qu’il avait fréquenté régulièrement lors de son service en 60

R.I.P.

Xavier

RIP, mon cousin était avec lui sur l'Adrien de Gerlache et je l'ai rencontré chez ma marraine a Quaregnon ou j'étais en vacance. Il était venu chez mon cousin pour faire une sortie et aller danser au 'Manoir' avec d'autres compagnons de bord. J'ai même eu droit a avoir son kep sur ma tête.

Cette chanson postée par Olivier m’a fait resurgire un souvenir, pas oublié mais un peu atténués. En 61, avec des copains de Verviers, l’un avait dit qu’il voudrait aller écouter un concert que Robert Cogoi allait donner à Marcinelle mais qu'il ne voulait pas y aller seule. Alors nous nous sommes mis d'accord et deux heures plus tard nous sommes partis à trois de Verviers vers Marcinelle dans la coccinelle du gars qui avait proposé. Nous sommes arrivés à temps, nous nous sommes bien amusés car le concert était très bien, puis après quelques verres, le chauffeur a dit qu’il allait chercher un coin pour faire un roupillon dans la voiture. Il faisait nuit noire et à la sortie de Marcinelle il s,est arrêté dans un coin tranquille et nous avons dormis tant bien que peut à trois dans la bagnole.
A l’aube, nous nous sommes réveillés et en voyant le paysage, nous avons eu un coup de blues, au pied d’un terril abandonné, pas une maison en vue et un ciel gris qui outrait le cafard. Nous n’y sommes pas restés et avons décidé d’entrer dans le premier café que nousrecontrerions pour nous réchauffer, il devait être entre 6 et 7 h du matin. Très vite nous avons trouvé ce qui nous intéressait Caren ce temps ces cafés fréquentés par les mineurs qui allaient où revenaient de la mine pour y prendre un café. La patronne super sympa nous a demandé d’où nous sortions car elle ne nous avait jamais vus. Nous lui avons raconté notre aventure qui lui a plu et quand nous avons repris la route elle ne nous a même pas fait payer la cafetière qu’ elle nous avait sérvie. 🥰