Tuva01 Vice-amiral
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| Sujet: Le Comte de Smet de Naeyer navire-école belge Mar 18 Aoû 2020 - 11:49 | |
| Le Comte de Smet de Naeyer navire-école belgeType:trois-mâts HistoireChantier naval:Greenock & Grangemouth Dockyard Co, Greenock (Écosse) Quille posée:16 juin 1904 Lancement:16 octobre 1904 Mise en service:12 février 1905 Statut:Naufrage le 19 avril 1906 ÉquipageÉquipage:59 hommes Caractéristiques techniquesLongueur:81,4 m Maître-bau:12,5 m Tirant d'eau:7,2 m Propulsion:2 800 m2 de voilure Caractéristiques commercialesCapacité:3 030 t CarrièreArmateur:Association maritime belge Pavillon:Belgique Port d'attache:Anvers Le monument De Smet De Nayer place Jean Jacobs 1000 Bruxelles (Pentagone) Sculpteur : Charles Samuel Arechitecte : Joseph Van Neck Inauguration : 19 avril 1912 Le monument en marbre blanc par Charles Samuel. Il se dresse dans le square, juste au bord du boulevard de Waterloo, vers lequel il présente sa face principale. C'est la commémoration du naufrage du premier navire école, le Comte de Smet de Naeyer survenu le 19 avril 1906. Sur un socle assez élevé, une femme en pied se penchant affectueusement vers un jeune garçon, de quelque quinze ans. Le femme est vraiment d'une grande douceur. Elle apparaït une consolatrice fine, distinguée, confidentielle, rêveuse. Le garçon - un nu assez détaillé et analytique - se dresse, bien droit. Le bras droit est haut levé. Geste large un peu préparé, académique. Ces deux agréables personnifications - jointes à l'éclat d'un matériau éblouissant - représentant la finesse et une aimable élégance. Mais rien de mâle ici. Rien de cette rudesse noble et colorée, caractère prépondérant des gens et des choses de la mer. Contre le socle, quelques attributs, empruntés, semble-t-il, à ces vieilles gravures qui sont dans toutes les mémoires, et représentant un naufrage. Nous distinguons, apparus à demi, dans une large lame qui se brise, un fragment de roue de gouvernail, un mât rompu, une poulie laissant échapper encore des bouts de cordage. C'est ici sans doute l'exactitude et le talent plutôt que le coup d'aile des plus grandes inspirations de l'art sculptural. Extrait d'un Guide Anspach Bruxelles (6ème édition, vers 1950) |
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