M908 TRUFFAUT

Mon père qui était officier de réserve du rejoindre l'armée à Gand. Il y fut attaché à la Compagnie Etat Major de la 16ème division d'infanterie à Gand. Peu de temps après son départ ma mère tomba enceinte, peut-être le résultat d 'une nuit d'amour avant son départ. Nous sommes alors retournés à Mangombroux. Ce fut alors la fameuse drôle de guerre mais mon père, alarmé par les fréquentes alertes nous fit rentrer à Bruxelles en estimant Verviers trop proche de la frontière. Il avait bien raison comme les circonstances le montrèrent.
Le 10 mai 1940 je fut réveillé par des bruits d'explosions, je crus d'abord que ce furent le bruit des cruches de lait vides qu'un grossiste en lait venait distribuer à des petits laitiers mais c'était bien des obus de DCA du tir contre des bombardiers allemands qui venaient attaquer le champ d'aviation d'Evere qui était alors une base de l'Aéronautique Militaire belge.
Mon père, qui était membre du Parti Socialiste avait des relations d'amitié avec Georges Truffaut alors Echevin des Travaux Publics de la Ville de Liège, lui aussi officier de réserve et député au Parlement.
Après quelques jours il devint bien visible que l'Armée Belge allait être enfoncée. Georges Truffaut proposa alors à mon père de venir nous chercher à Bruxelles car son statut de député lui permettait plus facilement de circuler. Il arriva donc dans une grosse Chevrolet réquisitionnée, badigeonnée de couleur kak
Les Allemands approchant de plus en plus de Gand il fut décidé de nous transférer en France, ma mère et moi. On repartit don vers la France mais arrivés à la frontière, celle-ci était formellement fermée. Nous étions bloqué sur la digue de La Panne entourés de réfugies et de divers véhicules . Georges Truffaut conscient de la situation de ma mère alla trouver le bourgmestre pour trouve un endroit ad hoc pour abriter ma mère. C'est ainsi qu'il trouva une petite maternité dans la ville de Furnes où mon frère naquit le 21 mai grâce aux attention du brave Georges Truffaut. C'était un grand patriote mais le sort voulu que passé en Angleterre pour continuer la guerre il mouru lors de simple exercice de combat. Honneur à lui ! [/justifyé

Robert a écrit:

[justify] Nous habitions à Liège où mon père était au service de la SNCB. En 1938 il fut muté à la direction à Bruxelles et nous devînmes des Brusseleers. Lorsque la  seconde guerre mondiale éclata nous terminions nos vacances chez mes grands parents à Mangombroux près de Verviers.
     ..................................

Un frère de ma mère habitait Mangombroux, rue Florent Becker et j'allais tout les jours d'été nager à la piscine de Mangombroux où j'étais membre de Verviers Natation avec mon ami l'Arsouye.

La proximité de Verviers avec la frontière a été une chance pour mon père qui, d'après son âge avait été dans les derniers mobilisés, était en route à pied pour la Citadelle à Liège et s'est fait rattraper par les troupes allemandes. Il a été mis dans le fossé et tenu en joue par les soldats allemand et l'officier l'a questionné sur sa présence sur la route en uniforme militaire.Comme sa mère à lui était allemande de Prüme dans l'Eifel, il parlait bien l'allemand et après tout un temps l'officier , qui ne devait pas être un nazi lui a dit de retourner chez lui et travailler pour sa famille et son enfant (mon frère ainé). Il était soulagé mais à la libération cela lui a valu quelques mois de prison car il était considéré comme déserteur puis reconnu non coupable au procès.

Nous nous sommes surement connu à l'époque .J'habitais Ensival et membre du club de natation de ma commune .

En 65 j'ai fait des trajets en train vers Ostende avec Fredy et Roger Nelis et en 66 j'étais sur le M908 aussi comme Pont (mais eux plus).

Pour le reste mon père a eu un parcourt plus que mouvementé en 40-45 mais c'est un autre sujet de ce forum et je vais le chercher pour en parler au vu de certains documents officiels maintenant en ma possession .

Sail Roger a écrit:

Nous nous sommes surement connu à l'époque .J'habitais Ensival et membre du club de natation de ma commune .

............................

Bien connu aussi la piscine d'Ensival, nous nous rencontrions souvent lors de matches ou de petites compétition et il y avait une bonne entente entre ces deux clubs, j'ai quitté le RVN quand je suis entré à la Force Navale fin 62

Et oui mon cher Yves, toi au goal et moi à l'avant dans notre équipe de water polo de Verviers Natation qui dans ces années 1960 évoluait en Première division avec Jean Grégoire , champion de Belgique .

Salut les amis,
Depuis l’inscription de mon ami Yves Werts, des vieux souvenirs me reviennent. Je ne sais plus si c’était avec Yves ou un autre copain du Truffaut que cette histoire c’est passée .
A l’époque, lorsque nous quittions les eaux territoriales nous avions droit d'acheter à bord des cigarettes qui nous coutaient 5 francs en ces temps là… Mais nous n’avions pas le droit de sortir des quantités lors de notre retour à terre.
Comme à l’époque je ne fumais pas , lors des perms je ramenais des paquets avec moi pour faire plaisir. Mais le hic était que la douane contrôlait souvent les matafs pour nous faucher notre butin…Aussi nous avions mis un petit stratagème au point pour ne pas se les faire confisquer. L’avantage que nous avions est que le pantalons 7 plis était très large et bien utile pour ce genre de situation. Avant de quitter le bord nous enfilions un long caleçon et nous serrions une élastique aux chevilles, puis nous glissions les paquets de clopes dedans jusqu’aux genoux. Lors des contrôles sur le chemin de retour ou à la gare, les douaniers nous fouillaient les poches et notre sac  mais pas sous les genoux…donc bingo. Voila le genre de  bêtises qui nous faisait bien marrer étant jeune...

Je me souviens de l’avoir vu faire mais je ne l’ai jamais fait personnellement.
Je dois avoir fait d’autres conneries mais je ne m’en souviens pas 🤪

triste.....que de souvenirs qui sont parti