F930 : Les News

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La frégate Léopold Ier a mis fin prématurément à sa mission après découvert un cas de coronavirus à bord et rentre donc ce vendredi matin à Zeebruges. Mais que va-t-il désormais advenir des 150 autres marins à bord ?

La mission de la frégate Léopold Ier n’aura finalement duré qu’un seul petit mois. La raison ? Un cas confirmé de coronavirus a été découvert au sein du navire. Avec ses 150 hommes d’équipage et un hélicoptère, la navire devait rentrer en Belgique le 24 avril prochain. Pour rappel, il avait quitté le port de Zeebruges fin février et avait d’abord effectué des exercices de préparation durant la première semaine. Après une escale à Malaga en Espagne, il avait rejoint le groupe aéronaval (GAN), qui escorte le porte-avions français Charles de Gaulle, pour mener des opérations dans l’Atlantique et la mer du Nord.

Après avoir découvert un cas positif au Covid-19 à bord, la Défense a donc pris la décision de faire demi-tour. "Le marin contaminé a été débarqué il y a quelques jours à Den Helder (Pays-Bas). La frégate doit désormais rentrer sur Zeebruges ce vendredi matin. A première vue, il n'y a pas d'autres cas déclarés officiellement mais on sait que les risques sont élevés au vu de la proximité entre les hommes étant donné que la distanciation sociale de 1m50 est impossible à bord, et que de plus, le temps d'incubation peut durer jusqu'à deux semaines", indique une source militaire.

Si toutes les mesures de prévention avaient été prises en amont par la Défense, cela n’aura pas été suffisant. La contamination aurait pu avoir lieu en Espagne, un pays touché de plein fouet par l’épidémie du COVID-19. "Un screening et des mesures de contrôle sont prévues à bord par l’équipe médicale. Par mesure de précaution médicale, le navire, qui participait à une mission au profit du porte-avion français Charles De Gaulle, a donc fait route vers son port d’attache de Zeebruges. Il y est attendu vendredi dans la matinée. Toutes les mesures et précautions sanitaires nécessaires seront prises pour son arrivée au port et ce, tant pour le personnel que pour le navire", rapporte la Défense.

Quid de la prise en charge des autres militaires ?

Dès le retour de la frégate, prise de la température et questionnaires médicaux seront à remplir pour tout le personnel à bord. Mais quid de la prise en charge des marins au vu de la proximité inévitable au sein du navire ?

"Des consignes ont été données. Pour ceux qui le souhaitent, une quarantaine est possible au sein de l'école Royale militaire. Mais tous n'ont pas pu l'obtenir en raison de la limite liée à la capacité d'accueil, on parle ici d'un accueil pour 15-20 personnes. Il va être demandé à ceux qui rentrent chez eux d'être attentifs à l'évolution de leurs symptômes", détaille une autre source militaire.

Pour ceux qui optent pour un retour à leur domicile, la consigne est la suivante : les personnes qui ne vivent pas avec une des populations à risques sont autorisées à rentrer chez elles et celles pour qui ce n'est pas le cas, il est leur est demandé d'avoir un espace personnel.

"Au vu des risques, c'est scandaleux qu'il n'y ait pas de quarantaine organisée pour tout le monde. Les marins qui en font la demande seront évacués à l'école royale militaire mais la manière dont ils vont vivre là-bas pose question. Il leur est par exemple demandé de laver eux-mêmes leurs sous-vêtements sous la douche. Et au niveau des repas, ils devront tout payer eux-mêmes ! On dirait des pestiférés en cage", dénonce-t-il.

Mais à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, la Défense tente donc de trouver la meilleure solution, entre respect des règles de sécurité et bonne gestion de ses hommes. Il est en effet compliqué de mettre tout un équipage en quarantaine.

Source: Belga

Qu’est ce qu’on va faire avec une quarantaine à l’ERM ?
Il n’y a pas d’hôpital militaire pour tester les positifs et un suivi pour les éventuels contaminés ?
Lolland is back.

Et dire que nous étions tous de notre temps contrôlé après chaque escale rien que pour nous détecter de la chaude pisse….

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La Frégate Léopold 1 de retour d’opération plus tôt que prévu

Comme un des membres de l’équipage a été testé positivement au COVID-19 après son retour en Belgique, il a été décidé par mesure de précaution de faire revenir le Léopold 1 de sa mission d’escorte du porte-avions français Charles De Gaulle (prévue jusqu’au 24 avril). Le membre de l’équipage a été débarqué le 20 mars car il présentait des symptômes de contamination par le COVID-19.

Le navire est arrivé ce jour à 09h20 à la base de Zeebrugge où tout l’équipage a été accueilli par la chaine médicale. La Défense impose des conditions exceptionnelles à ses militaires afin d’éviter au maximum des contaminations supplémentaires à nos citoyens. C’est pour cela que tout le monde est mis en quarantaine à domicile pour une période de 14 jours. Pour les militaires qui ont de la famille chez soi qui font partie du groupe à risque, la Défense prévoit une mise en quarantaine dans une installation militaire. Tout le monde sera suivi (psychologiquement) de près durant toute cette période. Tout le monde dispose de la documentation nécessaire, des consignes à suivre ainsi que des coordonnées de contact. Si le militaire peut être mis en quarantaine à domicile, un membre seulement par famille pourra venir le chercher.





Source : mil.be

ah quand même merci Olivier.

Retour à Zeebrugge du F930 :

L'ami @Doggy est de retour...

Retour du F930 Leopold I

Le commandement de la frégate a appris le 24 mars qu’un des membres de l'équipage du Leopold I a été testé positif au coronavirus. Le militaire, souffrant de légers symptômes, avait auparavant débarqué. Au moment du test positif, il était en quarantaine à son domicile. Par mesure de précaution, la Défense a décidé d'autoriser le navire à rentrer plus tôt à Zeebruges.

Dans la matinée du 27 mars, le Leopold I a accosté dans son port d'attache de Zeebruges, un mois plus tôt que prévu. En concertation avec le commandement opérationnel, la Défense a décidé de laisser la frégate revenir de son opération avec le porte-avions français Charles de Gaulle.

« Même avant d’apprendre la contamination, nous appliquions déjà des mesures strictes », explique Nico Cottyn, commandant du navire. « Dans les ports, personne n'était plus autorisé à quitter le navire, nous avons rappelé à tout le monde les dangers de la contamination et les avons invités à prendre l'hygiène des mains très au sérieux. Notre équipe médicale a également contrôlé le nouveau personnel, jusqu’à deux fois par jour. À un stade ultérieur, nous avons décidé d'annuler tout embarquement et débarquement de personnel, à moins que cela ne soit crucial pour notre opération. L'équipage se porte bien. Personne ne présente de symptômes sérieux », précise le commandant.

Dès que l'équipage a mis un pied à terre, les médecins de la Composante Médicale ont examiné tout le monde. Un médecin du travail vérifie également la santé du personnel. « Il n'y aura aucun contact entre les membres de l'équipage et le personnel de la base navale », déclare Raf De Bode, directeur du soutien opérationnel de la Marine. « Le personnel médical dispose des équipements de protection nécessaires pour effectuer ces dépistages. »

Les militaires reçoivent la directive de rester en quarantaine absolue pendant quinze jours, afin de contrer le risque de nouvelles infections. « En principe, tout le monde est autorisé à rentrer chez lui, mais certains membres de l'équipage vivent avec une personne appartenant à un groupe à risques. La Défense se charge d’accueillir ces hommes et ces femmes dans une installation militaire, où ils passeront leur période de quarantaine », explique De Bode. « En cas de problèmes de santé, ils peuvent toujours compter sur notre chaîne médicale. »

En plus du personnel, le navire lui-même doit également être mis en quelque sorte en quarantaine. Pendant deux semaines, le Leopold I doit rester à quai. Tout le matériel avec lequel les membres de l'équipage ont été en contact sera stocké pendant dix jours sans être touché.

Bonjour Olivier.

Merci pour toutes ces informations, qui semblent plutôt rassurantes, au demeurant.
Croisons les doigts..
Amitiés.

Xavier

Le F930 a repris la mer

Le BNS Léopold I en route pour la mer Baltique

Cette après-midi, la frégate F930 Léopold I a quitté la base navale de Zeebruges, pour une mission d’un mois, en mettant le cap sur la mer Baltique. La mission ‘Baltic Breeze 20’ est un exercice organisé par NLMARFOR (une escadre de navires néerlandais) et comprend deux navires de commandement et de débarquement, deux frégates, un navire de patrouille et un sous-marin.

Cette mission a trois objectifs : Développer l’interaction entre la frégate et le NFH 90 pour la qualification d’un pilote ainsi que de son équipe de soutien, réaliser des tirs de précision au moyen de son canon OTO Melara de 76mm ainsi que de son Goalkeeper et enfin, s’entrainer de manière réaliste à la chasse au sous-marin, avec la présence d’un navire néerlandais. A cette occasion, la frégate testera les procédures de lancement d’une torpille d’exercice. Sans oublier l’entrainement régulier de son équipage à tous les exercices communs à tous les navires de la flotte (abandon du navire, homme à la mer, lutte contre les avaries et les incendies, …)

Avant de pouvoir partir en mission, l’équipage de la frégate a subi le même programme de détection et de quarantaine qu’avait suivi les équipages, les instructeurs et les élèves partis la semaine dernière pour les trois semaines de la campagne de l’école Nautique (ENS).

Afin de se préserver au mieux du risque de contamination, la Marine, aidée par la composante médicale, a mis en œuvre un plan de bataille. Le personnel de la frégate a dû répondre à un questionnaire téléphonique 14 jours avant le début de la campagne. Dès ce moment, ce personnel devait rester confiné chez lui en attendant son départ pour Zeebruges. Cinq jours avant le départ, chacun a subi un test médical au covid-19 ainsi qu’une prise de sang. Enfin, le jour du départ, un nouveau contrôle médical a eu lieu à l’infirmerie de la base navale par le personnel du 14 Bn Med. Il va sans dire que les règles générales et les mesures de distanciation sociale, à bord de la frégate, sont également d’application. Notamment, le port du masque, l’entrainement par petit groupe ou encore les repas en shifts.

Bonne mission et bonne mer à tout l’équipage.

"Il va sans dire que les règles générales et les mesures de distanciation sociale, à bord de la frégate, sont également d’application"



Il semble que toutes les précautions ont été prisent (avant)

Semble pas très agréable l' écouvillon

Hier, nous avons eu l’occasion de tester notre canon sur une cible aérienne. Nous avons pu tirer sur un avion tirant une cible derrière lui. Cette cible, quatre kilomètres derrière l’avion, était capabele de mesurer la proximité des obus. Nous avons aussi pu valider la précision du canon :