Pour moi on dirait une copie moderne de "la CALYPSO"
Construit en France par le chantier français Piriou, situé à Concarneau, ce bateau de 77 mètres de long, a été dessiné pour naviguer dans toutes les conditions y compris en exploration dans les glaces.
Véritable concentré de toute la technologie disponible au service de l’écologie, il répond aux valeurs maritimes qu’entend défendre « La Belle Classe » notamment la sauvegarde de l’environnement et la promotion des technologies innovantes… Le M/V Yersin est l’outil de réalisation du projet baptisé A.S.E (Aventure – Science – Education).
Cette conférence de presse a permis de présenter en avant-première les avancées technologiques développées sur ce navire très polyvalent. Conçu pour accueillir des passagers, il est destiné à parcourir les océans, avec une autonomie de 12 000 milles nautiques et 50 jours sans ravitaillement, sans aucune émission polluante. Un esprit que l’on retrouve dans le slogan du navire « laisser une empreinte sans laisser de trace ». Parmi les innovations du bord, on note la possibilité d’embarquer un hydravion.
remarquer " les hélices"
Encouragé par la Fondation Prince Albert II, le projet contribuera à la préservation de notre planète, avec le concours de chercheurs et scientifiques du monde entier (avec également la participation de jeunes enfants et collégiens).
Le M/V Yersin a choisi Monaco comme port d’attache « affectif », où il sera officiellement baptisé en juin 2015.
Fiche technique :
•Longueur : 77 mètres
•Largeur : 13 mètres
•Déplacement : 2.300 tonnes en charge
•Capacité : 20 passagers et 20 membres d’équipage
•Veritas Class, Ice Classe 1C
•Propulsion électrique avec un système Schottel
•Navire écologique et propre classé Clean Ship
Un navire baptisé en hommage au docteur Alexandre Yersin
Le docteur Alexandre Yersin (1863-1943)
mériterait d’être mieux connu du grand public. On doit en effet beaucoup à ce médecin des Messageries maritimes qui a vécu 50 ans en Indochine, où il a fondé l’Institut Pasteur de Nha Trang et en 1902, l’Ecole de Médecine de Hanoi. Ses recherches sur la toxine diphtérique et la découverte du bacille de la peste en 1894 lui ont valu une renommée internationale. Après quoi, il consacra la fin de sa vie aux populations locales du futur Vietnam