Nombre de messages : 3272 Age : 105 Localisation : Charleroi Date d'inscription : 22/09/2011
Sujet: Il y a un siècle ... mémoires Mar 23 Sep 2014 - 20:04
Signaux à bras
Ce n'est pas un sport de manchots, ni une spécialité de bras cassés que timonier ! Surtout lorsqu'il faut jouer des bras tel un sémaphore de Chappe pour passer les messages de l'amiral vers la terre ou les autres bâtiments. Ce style de transmission lettre par lettre est assez lent, mais est garanti sans interception radio. Chaque lettre ou chiffre correspond à une position précise des bras qu'il faut apprendre par cœur pour éviter tout quiproquo et pouvoir les effectuer de jour comme de nuit, en s'aidant le cas échéant de petits pavillons ou de lampes. Les messages seront transmis si possible en style abrégé : BZ (Bravo Zoulou) signifiera "compliments pour la belle manœuvre", mais il faudra se méfier des possibles fausses interprétations. On se délecte encore dans un port du malentendu suscité par un message confidentiel d'exercice qui s'achevait par "décl.sur ordre", que tous les bâtiments avaient compris comme "déclassification sur ordre", sauf celui qui restait à quai en attendant le "déclenchement sur ordre".
info Ouest France Etienne Devailly
Dernière édition par JClaude48 le Ven 26 Sep 2014 - 18:09, édité 2 fois
VALKIRI Admin
Nombre de messages : 6085 Age : 85 Localisation : OSTENDE Date d'inscription : 27/09/2009
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Mer 24 Sep 2014 - 22:09
L O JClaude J'ai été étonné de voir cette photo extraite d'un contre rendu d'exercice Gabian commencé le 15 septembre 2014 je pensais que le système sémaphore n’était plus employé a la marine mais la photo fait foi! Salut
_________________ Dans la vie il y a trois routes L'estime:l'idéal que l'on poursuit La route vraie:la vie réelle de tous les jours La route sur le fond:c'est le destin
Nombre de messages : 3272 Age : 105 Localisation : Charleroi Date d'inscription : 22/09/2011
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Jeu 25 Sep 2014 - 19:48
Pavillon haut !
Précurseurs des transmissions, les marins inventent la communication par combinaisons de codes de pavillons bien avant que les opérateurs de téléphonie mobile ne commencent à étendre la portée de leur réseau sur les mers. Pavillons dans la mâture selon des codes progressivement harmonisés entre grandes marines, tout en laissant à chacune ses spécificités et fiertés comme le code français aujourd'hui disparu " ravitaillement en vin à la mer ", et pavillons à bras qui épellent chacun leur lettre d'alphabet sont les outils des timoniers à bord de vaisseaux sans service transmissions. Était-il prévu une cryptographie pour les massages secrets à faire passer par signaux à bras d'un bâtiment à un autre, dans les rares cas où un témoin visuel étranger aurait pu capter ces gestes rapides... Nulle trace n'en à été trouvée car le breton que parlait toujours au moins un marin par bâtiment était le code le plus indéchiffrable pour les ennemis.
Exercice de pavillonnerie, document pris à bord de l'Iéna, avant l'explosion du 12 mars 1907.
info Ouest France Etienne Devailly
Dernière édition par JClaude48 le Ven 26 Sep 2014 - 18:09, édité 1 fois
Jean-Claude Amiral
Nombre de messages : 3272 Age : 105 Localisation : Charleroi Date d'inscription : 22/09/2011
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Ven 26 Sep 2014 - 18:09
La radio de la mer
A la fin du XIX siècle, la Marine comprend tout de suite l’intérêt et l'usage qu'elle pourra faire de la télégraphie sans fil en cours de développement. Des officiers suivent de près les recherches des pères de la radio, les Francais Branly et Ducretet et l'Italien Marconi, et c'est à des marins que le ministère de la Guerre confiera le fonctionnement de la station radio installée au sommet de la tour Eiffel, qui à partir de mai 1910 transmettra l'heure officiel à tous les navires. Dès juin 1900, le lieutenant Tissot communiqua par TSF de la côte avec le Masséna distant de 65 kilomètres. La spécialité de radiotélégraphiste est créée dans la Marine dès 1904 et l'école des radios sera quasiment itinérante puisqu'elle sera successivement installée en rade de Toulon à bord de l'Amiral Tréhouard, puis passera par l'arsenal de Toulon, l'île de Porquerolles, La Crau, La Londe-les Maures avant de prendre ses quartiers définitif en presqu'île de Saint-Mandrier. Les postes de TSF étaient sensiblement plus volumineux que nos téléphones portables... pour une qualité d'émission bien moindre car accessible aux seules oreilles exercées aux subtilités du morse. Le code SOS sera défini en 1906 comme le signal international de détresse; son intérêt principal est d’être aisément déchiffrable par n'importe quel auditeur du fait de sa répétition infinie.
Info Ouest France Etienne Devailly
Archer Amiral
Nombre de messages : 26463 Age : 75 Localisation : LIEGE Date d'inscription : 09/03/2012
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Sam 27 Sep 2014 - 9:32
Que celui qui n'a jamais bu me jette la première bière.
Une vie saine, au grand air et des rêves plein les yeux.
polinar Amiral
Nombre de messages : 43314 Age : 72 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Sam 27 Sep 2014 - 10:58
Jean-Claude Amiral
Nombre de messages : 3272 Age : 105 Localisation : Charleroi Date d'inscription : 22/09/2011
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Sam 27 Sep 2014 - 11:56
Le MASSENA
A bord du MASSENA
Débarquement des permissionnaires
l'AMIRAL TREHOUART
calamar1942 Amiral
Nombre de messages : 9506 Age : 81 Localisation : Espagne,spanje,empuriabrava Date d'inscription : 01/11/2009
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Sam 27 Sep 2014 - 12:28
Superbes photos mecie
JeanMi nous a quitté
Nombre de messages : 2797 Age : 76 Localisation : THEUX Date d'inscription : 17/06/2008
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Sam 27 Sep 2014 - 21:55
Le mythe des taxis de la Marne.
En septembre 1914, l’Etat- major français décida de transporter des troupes de Paris vers le front de la Marne. Dans les manuels scolaires, cette histoire a été magnifiée, et la légende perdura pendant des dizaines d’années. En réalité, les 700 taxis transportèrent, à quatre hommes par voiture et ce en deux voyages, à peu près entre 5000 et 6000 hommes. Or la bataille de la Marne opposa, de part et d’autres, environ un million d’hommes. Donc l’apport de ces hommes fut une goutte d’eau dans la bataille, mais la propagande s’empara de ce fait pour le moral de la population. Les propriétaires de ces taxis furent payés, pour la course, par l’état-major
Nombre de messages : 3012 Localisation : bruxelles Date d'inscription : 24/09/2010
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Dim 28 Sep 2014 - 0:52
post supprimé l'info ne correspond pas avec la date de décés du comte walewski
il y a bien un comte waleswski descendant de napoleon qui était proprietaire des taxis de la marne devenus compagnie g7
L"histoire compléte est impossible a résumer en un post vu les complications de la généalogie
l'histoire commençant avec l'enfant fait par napoleon a la comtesse waleska et le reste necessiterait des tas d'explications qui je pense n'intéresseront pas grand monde
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7642 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Dim 28 Sep 2014 - 8:18
Des taxis parisiens aux taxis de la Marne
La Compagnie Française des Automobiles de Place, plus tard dite « G7 » (du fait que ses véhicules étaient immatriculés G7 par la préfecture), est fondée le 4 mars 1905 par le baron Rognat. Dès 1905, après des essais comparatifs, la Compagnie choisit les véhicules Renault de type AG à 8 chevaux et deux cylindres pour son parc automobile de taxis parisiens. La production commence en 1905 à Boulogne-Billancourt, et en 1914, les trois quarts des 12 000 taxis parisiens sont des véhicules Renault AG.
Dès septembre 1914, le gouvernement prévoit de réquisitionner des taxis pour évacuer de Paris les archives du ministère de la Guerre en cas de menace allemande et, à cet effet, constitue une réserve permanente de véhicules. Mais c’est par un usage inattendu que les taxis parisiens deviennent les taxis de la Marne : avec l’avancée allemande de début septembre, Joffre décide, le 6 septembre, de contre-attaquer et d’envoyer des troupes en renfort sur le front de l’Ourcq. Les trains ne pouvant suffire à leur transport, le général Gallieni, alors gouverneur militaire de Paris, réquisitionne le jour même 630 taxis. Partis de l’esplanade des Invalides, ils achemineront, à une vitesse moyenne de 25 km/h, plus de 3 000 soldats des 103e et 104e R.I. jusqu’à Silly-le-Long et Nanteuil-le-Haudouin, à une centaine de kilomètres de Paris.
L’image du taxi AG-1 dans la cour des Invalides, avec le canon au second plan, donne l’impression d’une anomalie : ce véhicule civil, un peu usé, aux couleurs vives, ne semble pas à sa place dans ce cadre majestueux et martial. Mais l’épisode des taxis de la Marne signifie justement, dans l’imaginaire collectif, une aventure héroïque, qui associe étroitement le monde du front et celui de l’arrière dans la défense de la patrie. Gallieni, qualifiant son initiative, évoque d’ailleurs une « bonne idée de civil », qui trouve une application militaire. L’union sacrée était ainsi matérialisée et concrétisée.
Si le rôle des taxis n’est en effet pas décisif en septembre 1914 (la très grande majorité des troupes est transportée en train) et si la réquisition n’est pas gratuite (l’armée paye les 70 012 francs de courses), l’épisode acquiert, notamment grâce à la presse, une forte portée symbolique : il représente le sursaut national victorieux qu’ont permis la détermination, l’énergie, l’unité nationale et un certain « génie français » de l’improvisation. On peut d’ailleurs supposer que de nombreux chauffeurs de taxi racontent « leur » bataille de la Marne à leurs passagers, lesquels occupent, au propre comme au figuré, la place des soldats. Au-delà de la bonne publicité qu’ils assurent à la compagnie, ils contribuent ainsi à alimenter le mythe et à l’ancrer dans le quotidien des civils. Transfigurés par le 6 septembre 1914, ces taxis familiers seront étroitement associés aux combats victorieux et au courage des soldats. Preuve que l’héroïsme peut concerner aussi l’arrière, qui se tient prêt et sait se mobiliser. Vecteur de patriotisme et de solidarité nationale, la légende est entretenue pendant le conflit et bien après
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7642 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Dim 28 Sep 2014 - 8:41
Apres cet intermède sur les taxis revenons a nos signeaux SIGNALEURS A VOS POSTES
Amuser vous
VALKIRI Admin
Nombre de messages : 6085 Age : 85 Localisation : OSTENDE Date d'inscription : 27/09/2009
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Dim 28 Sep 2014 - 9:17
L O Pas mal Christian les pavillons leurs significations et le code morse --------- résultat -----------7/10 ------------ 4/10----------------1/10 Ceci est une vidéo à revoir de temps en temps par la répétition mon score s'améliora (peut-être)! Salut
_________________ Dans la vie il y a trois routes L'estime:l'idéal que l'on poursuit La route vraie:la vie réelle de tous les jours La route sur le fond:c'est le destin
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Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Lun 29 Sep 2014 - 0:50
BON? BON J4AVAIS SIMPLEMENT fait part du fait que les taxis réquisitionnés appartenaient a un descendant de napoleon qui d'aprés un site était le fils de napoleon et de la comtesse walewska ce qui en faisant des vérifications s'est avéré faux vu que ce comte la était dcd avant 1914 ET j'ai donc effacé les premiéres infos au cas ou qq aurait lu les premiéres infos pour les remplacer par le post actuel
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7642 Age : 68 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: Il y a un siècle ... mémoires Lun 29 Sep 2014 - 7:17
Aller un bon point "Mike" C'est bien de reconaître ses erreurs je profite de ce post pour placer cet article qui fait honneur aux fusillés marin français et venant de "Mer et Marine" que je me suis permis de vous le monter ,en plus, il y a aussi une partie d'histoire de notre pays (souvener vous) des photos on étés rajoutées
Article payant offert par : Mer et Marine
Le bâtiment de projection et de commandement Dixmude quitte ce lundi sa base de Toulon afin de gagner l’Atlantique puis la mer du Nord. A l’occasion du centenaire de la bataille dont il porte le nom, le troisième BPC de la Marine nationale va participer à différentes commémorations. La première étape se déroulera du 6 au 8 octobre à Lorient, le fief des fusiliers-marins et commandos.
Puis le bâtiment partira pour la Belgique afin de rejoindre Zeebrugge et participer, du 10 au 12 octobre, aux cérémonies prévues notamment à Dixmude.
Le matelot Renieville, 5e compagnie, 2e bataillon
C’est là, en octobre et novembre 1914, que la brigade des fusiliers-marins commandée par l’amiral Ronarc’h a contré, aux côtés d’unités de l’armée de terre et des forces belges et britanniques, l’offensive allemande dans les Flandres. Une action héroïque qui permit de stopper l’avancée ennemie. « La bataille de Dixmude est un épisode marquant de l’Histoire militaire et de la Première Guerre Mondiale, notamment par le caractère décisif de cette bataille dans la campagne des Flandres, ses aspects déjà interarmées et interalliés, et la création de la brigade des fusiliers-marins principalement à partir des inscrits maritimes », explique la Marine nationale.
Celle-ci rappelle que sur les 6500 fusiliers-marins que comptaient la brigade, plus de 3000 ont été tués, blessés ou portés disparus. « Ces combats terrestres d’une âpre dureté, qui se sont déroulés du 16 octobre au 10 novembre 1914 sur le site stratégique de la ville belge de Dixmude et sur les rives de l’Yser,
ont vu les fusiliers marins s’illustrer par leur bravoure et leur détermination. La Marine nationale rend hommage à cet engagement qui sert d’exemple et d’inspiration de l’esprit des équipages de la marine aujourd’hui et tout particulièrement des fusiliers-marins et commandos ».