Un long timon balaye l'espace horizontalement au ras du plafond de la sainte-barbe en s'appuyant sur une poutre en arc de cercle.
Au bout du timon est relié le levier vertical nommé "manuelle" qui va circuler d'un bord à l'autre grâce à une fente aménagée dans le plafond qui est sur le 2e pont.
Cette "manuelle", très longue, sous l'impulsion du "gouverneur", peut basculer d'un bord à l'autre autour d'un pivot placé dans l'axe et au ras du 2e pont, pratiquement à ses pieds.
Poussée d'un côté ou de l'autre à l'oblique, elle entraîne le timon à l'étage au-dessous.
La mer est parfois si forte qu'il faut même deux palans dans la sainte-barbe pour exercer une force suffisante sur le timon.
Sur le dessin du bas, probablement un navire suédois, la manoeuvre de la manuelle est très clairement exposée.
Toutefois, sur les vaisseaux français, le timonier n'avait pas d'abri particulier.
Il n'y avait ni parquet ni capot.

(Encyclopédie illustrée des bateaux,Ed. Robert Laffont,1986)

Amicalement, Bob