Au XVIIe siècle, on s'intéressait peu au mal de mer, que les médecins de Molière appelaient pPELAGISME (de pelagos = mer) ou NAUPATHIE (de naus = navire, et pathos = souffrance).
Un navigateur, Etienne de Flacourt, qui alla jusqu'à Madagascar, écrit en 1658 :
"Le mal de mer se guérit sur la terre en prenant de bons bouillons d'herbes rafraîchissantes et principalement de l'oseille, du pourpier, des laitues et des chicorées, et faute d'icelles, du potage au lait et à l'oignon et d'autres légumes et de l'usage des bouillons de volaille et de la viande fraîche."
Et en mer ?
Les marins le considéraient comme une épreuve inévitable mais temporaire.
En attendant d'être "amarinés", on conseillait aux nouveaux d'éviter les trois F : la faim, lle froid et la fatigue.
Les Anglais préconisaient un remède infaillible : s'allonger sous un pommier ...
Amicalement, Bob