Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie)

Ca me parait un peu gros mais voici ce que dit le PDG de Costa croisière :

Citation :

«Le capitaine a fait une erreur», a ainsi déclaré le PDG de Costa, Pier Luigi Foschi. Pour se rapprocher de la côte, le commandant Francesco Schettino est passé en pilotage manuel, désactivant de facto les systèmes d'alerte inhérents au pilotage par ordinateur et GPS.

Source: lesechos.frp

L'enquête nous dira la vérité mais pour l'instant on entend tout et son contraire puisque qu'un couple de rescapés français a affirmé à la presse que le commandant était sur le pont extérieur, pas loin d'eux, au moment du choc avec le rocher, et donc dans ce cas il ne pouvait pas être aux commandes à la passerelle !

SALUT


Les conditions du drame risquent fort d'alimenter bien des contentieux. Dès lundi, la maison mère de l'armateur italien, le géant américain Carnival, a indiqué avoir une assurance dommage pour le navire, avec une franchise de 30 millions de dollars, ainsi qu'une assurance pour les tierces personnes avec une franchise de 10 millions. Carnival, dont le cours de Bourse a été chahuté lundi (-16% à Londres, la Bourse de New York étant fermée), a par ailleurs précisé que le naufrage du «Costa Concordia» aura un impact de 85 à 95 millions de dollars sur son profit.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0201844880017-l-armateur-du-costa-concordia-se-dedouane-de-toute-responsabilite-275733.php

16/01/2012

Le capitaine du Costa Concordia sous «haute surveillance»

Le capitaine du Costa Concordia, en détention à Grosseto (centre) après le naufrage de son navire qui a coûté la vie à au moins six personnes, a été placé «sous haute surveillance», a indiqué aujourd'hui la responsable de l’administration pénitentiaire en Toscane.

«Il ne s’agit pas d’une surveillance continue, mais d’une haute surveillance», qui implique un passage fréquent des gardiens, a indiqué à l’agence italienne Ansa, Maria Pia Giuffrida.

Selon cette dernière, le capitaine Francesco Schettino, qui n’est pas dans une cellule isolée, «n’a pas manifesté d’intentions suicidaires, mais il est évident qu’il traverse une période très délicate qui nécessite une attention particulière».

De son côté, l’avocat du capitaine, Me Bruno Leporatti, qui a pu lui rendre visite lundi, a indiqué que ce dernier était «accablé, consterné, affligé par les pertes humaines et fortement perturbé par ce qui s’est passé».

Toutefois, a ajouté l’avocat, le capitaine est «conscient d’avoir gardé, dans ces circonstances, la lucidité nécessaire pour effectuer une difficile manoeuvre d’urgence qui, en conduisant le navire sur un bas-fond, a sauvé la vie de nombreuses personnes».

Francesco Schettino, qui doit être interrogé mardi par la juge d’instruction de Grosseto, Valeria Montesarchio, «a l’intention de répondre aux questions qui lui seront posées et de contribuer, en toute loyauté, à clarifier sa position», a poursuivi son avocat.

Arrêté pour homicides multiples et abandon du navire (il risque douze ans de prison pour ce seul délit), le capitaine est accusé notamment d’avoir conduit le bateau trop près de l’île pour saluer la population de l’île, d’avoir ensuite tardé à donner l’alerte et quitté le navire avant la fin des opérations de secours.

Au moins six personnes sont mortes, une soixantaine ont été blessées, au moins une quinzaine sont portées disparues dans le naufrage de ce navire qui transportait plus de 4.000 personnes.

Source: dna.fr

Sail Roger a écrit:

Le sujet pour l'instant sur France 5
Très bien fait avec des spécialistes ect
Pour ceux qui l'ont raté cela va repasser presque en boucle sur cette châine.

Vous pouvez regarder la vidéo cette émission 'La croisière ne s'amuse plus' via le lien ci-dessous :


---> http://www.france5.fr/c-dans-l-air/videos


Remarque : l'émission ne sera visible sur ce site que durant une semaine.

Le commissaire de bord Manrico Giampietroni a sauvé des dizaines de passagers avant de tomber au fond d'un des cinq restaurants inondé, sur le Costa Concordia et de retrouver l'air libre dimanche, 36 heures après le naufrage du navire de croisière.
SOURCE ET SUITE http://www.lesechos.fr/economie-politique/infos-generales/monde/afp_00416612-costa-concordia-l-odyssee-de-l-officier-heros-piege-pendant-36-heures-275584.php

France5 : La croisière ne s'amuse plus

Merci pour le lien, je regarde pour le moment.

Bien plus instructif (à condition de bien écouter) que tout ce qui est dit (parait que, semble que, peut-être que....) dans beaucoup de journeaux ...

- Donc, le gps le montre bien, le navire à quitté sa route prévue et passer entre deux rochers espacé de 60m avec un navire de, larg :36m !

-Avant de passer là, les systèmes d'alerte enregistrement GPS de positionnement >Mouchard<) ont été stoppés pendant 14 minutes (un peu comme un avion qui passerait sous les radars pour ne pas être repéré .!?

Cest infos seraient certifiées et je ne parle pas des : il parait que le cdt etc...

merçi a olivier

excellente émission qui répond a me semble t"il toutes les questions

rené ,ils disent que l'ais a été coupé pendant 14 MINUTES soit juste a l'heure
du moment ou le concordia passait entre les deux rochers

le bateau coûte 500 MILLIONS DE DOLLARS

il est bon pour la casse d’après tous les experts

le reste c'est pour la justice qui a embastillé le commandant qui serait âgé de 52 ANS


a+

17/01/2012

Naufrage du Costa Concordia : Une septième victime

Les recherches se poursuivent près de l'île de Giglio pour tenter de retrouver des survivants après le naufrage du Costa Concordia. Les heures passent et il manque toujours 29 personnes à l'appel. La nuit dernière, les pompiers ont repéré un corps dans l'épave du bateau mais ils n'ont pu le ramener à la surface. Le bilan est donc désormais de 7 morts. Lundi soir, lors d'une émission télévisée, le commandant général des garde-côtes italiens Marco Brusco donnait quelques détails sur la liste des personnes disparues. Sur les 29 personnes, il y aurait « 4 membres d'équipage (dont le pianiste) et 25 passagers dont 6 Italiens, 10 Allemands, un couple d'Américains Gerald et Barbara Ann Heil qui font l'objet d'un avis de recherche et 2 couples de Français ». Un des trois autres portés manquants pourrait être péruvien.

Les recherches menées jusqu'à tard par les plongeurs spéléologues avec de puissants projecteurs ont été stoppées dans la soirée dans l'épave du navire, couché en équilibre sur des rochers à moins de 50 mètres de la rive et qui menace de glisser vers des hauts fonds. Soulignant combien l'exploration du navire est « dangereuse » même pour des plongeurs expérimentés, Marco Brusco a estimé qu'il « reste une lueur d'espoir car il y a encore des zones à contrôler ». Les bonnes conditions météorologiques ce mardi pourront permettre la poursuite des opérations.

Source: AFP

17/01/2012

Concordia : le pompage du fuel va prendre trois semaines

Le naufrage du navire de croisière Costa Concordia comporte «un très haut risque» pour l'environnement de l'île du Giglio a déclaré lundi le ministre italien de l'Environnement, Corrado Clini, pour qui «une intervention est urgente». «L'objectif est d'éviter que le carburant ne s'écoule du navire: nous travaillons sur cette question», a déclaré le ministre à des journalistes italiens, après le naufrage qui a fait au moins six morts et une quinzaine de disparus.

Imaginant le pire, Corrado Clini explique que le carburant pourrait «se disperser en mer, contaminant une côte exceptionnelle avec les effets, connus en pareil cas, sur la faune marine et les oiseaux». Pour le ministre, «la priorité est encore de sauver les éventuels survivants, jusqu'à présent commencer à vider les réservoirs est dangereux». A terme, il faudra déplacer le navire, «qui bloque l'entrée du port et représente un problème environnemental et touristique».

Une société qui avait renfloué le Koursk

Costa Concordia a néanmoins déjà chargé la société néerlandaise Smit Salvage de pomper les 2 380 tonnes de carburant contenues dans les cales. «Le propriétaire du navire nous a demandé de nous assurer que le fuel soit sorti du bateau en toute sécurité», confirme Martijn Schuttevaer,, société mère de Smit Salvage.

«Cela va prendre au moins trois semaines», a indiqué Peter Berdowski, le porte-parole de Boskalis, interrogé dans un talk-show sur la télévision publique néerlandaise lundi soir.

Le début des opérations, dans les jours à venir, dépend de l'arrivée du matériel sur place et de la stabilité du bateau. D'ici lundi soir, vingt employés de Smit Salvage devraient être sur place. La société, basée à Rotterdam, avait notamment participé au renflouage du sous-marin russe Koursk en 2001 dans la mer de Barents.

Un coût de près de 100 M$ pour le croisiériste

D'ores et déjà, le croisiériste américain Carnival a chiffré entre 85 et 95 M$ le manque à gagner généré dans ses comptes par le naufrage. La perte de recettes liée à la catastrophe ne faisait pas l'objet d'un contrat d'assurance auprès d'un tiers, le groupe ayant choisi de s'auto-assurer. Le navire échoué, difficilement renflouable, était couvert par une assurance spécifique, avec une franchise d'environ 30 M$. Le groupe était aussi couvert pour les dommages infligés aux tiers, avec une franchise de l'ordre de 10 M$ «pour cet incident».«De surcroît, la compagnie s'attend à d'autres coûts qu'elle n'est pas en mesure de déterminer à l'heure actuelle», a-t-elle ajouté.

Pour l'heure, le groupe affirme que sa priorité reste «la sécurité de ses passagers et de son personnel». «Nous sommes profondément attristés par cet évènement tragique et nos coeurs s'unissent à tous ceux qui ont été touchés par l'échouement du Costa Concordia, en particulier aux familles et aux proches de ceux qui ont perdu leur vie», a indiqué le PDG Micky Arison, cité dans le communiqué.

Source: AFP

17/01/2012

Le coup de fil qui accable le commandant du "Costa Concordia"

Alors que 28 personnes sont toujours portées disparues, l'étau n'en finit plus de se resserrer autour du commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino. Il est accusé d'avoir abandonné son navire alors que celui-ci s'échouait au large de l'île italienne du Giglio, dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 janvier. Une conversation téléphonique enregistrée entre une capitainerie du port et Schettino montre que ce dernier a refusé de remonter à bord pour évacuer les passagers, selon la retranscription diffusée lundi 16 janvier au soir par l'agence Ansa.

"Que faites-vous ? Vous abandonnez les secours ?"

A 1h46 du matin, samedi, alors que des centaines de personnes doivent encore être évacuées, un officier de la capitainerie ordonne au commandant, joint sur son portable, de retourner sur le navire. "Maintenant vous allez à la proue, vous remontez par l'échelle de secours (en corde) et vous coordonnez l'évacuation. Vous devez nous dire combien il y a encore de gens, enfants, femmes, passagers, le nombre exact dans chacune des catégories", indique la voix de l'officier, enregistrée dans l'une des boîtes noires saisies par les enquêteurs.

"Que faites-vous ? Vous abandonnez les secours ?", interroge ensuite l'officier. Schettino répond : "Non non je suis là, je coordonne les secours." L'officier reprend : "Commandant, c'est un ordre, c'est moi qui commande maintenant, vous avez déclaré l'abandon du navire, vous devez aller à la proue, remonter à bord et coordonner les secours."

"C'est à vous de me dire [combien il y a de cadavres] !"

L'homme indique alors au commandant qu'"il y a déjà des cadavres". "Combien ?" demande Schettino, qui se voit rétorquer : "C'est à vous de me le dire, que faites-vous ? Vous voulez rentrer chez vous ?" s'énerve l'officier. "Maintenant vous retournez là-haut et vous nous dites ce que l'on peut faire, combien il y a de gens, quels sont leurs besoins", poursuit l'officier auquel le commandant assure qu'il va remonter à bord. Mais selon la capitainerie et de nombreux témoignages, il était déjà réfugié sur la rive avant minuit, peut-être dès 23h40 (22h40 GMT).

En effet, dans un appel précédent, dès 0h42, le commandant lâche une phrase compromettante en parlant par téléphone avec la salle opérationnelle de la capitainerie : "Nous ne pouvons plus monter à bord car le navire est en train de se cabrer côté poupe [arrière]." "Commandant, vous avez abandonné le bateau ?" demande alors d'un ton très surpris l'officier, auquel le commandant répond : "Non non, évidemment que non !"

Selon l'agence Ansa, l'enquête de la capitainerie de Livourne, coordinatrice des secours, montre par ailleurs qu'il y a eu une sorte de "mutinerie" de l'équipage, qui a décidé l'évacuation avant un ordre formel du commandant. En outre, contrairement aux premiers éléments recueillis, ce n'est pas une manœuvre volontaire qui a fait échouer le navire tout près de la rive, sauvant la vie d'un bon nombre des plus de 4 000 occupants du bateau, car les moteurs étaient complètement inondés et en avarie.

Source: AFP

Vidéos infra-rouge (filmées depuis un hélico) de l'évacuation des passagers de l'épave du Costa Concordia :

Voici des infographies montrant le trajet et le naufrage du Costa Concordia :

17/01/2012

Le capitaine du Costa Concordia, Schettino, comparaît

Changement de trajectoire pour parader, réticence à donner l'alerte, abandon précipité du navire: les témoignages accablants s'accumulent contre le capitaine Francesco Schettino, qui donne sa version mardi au parquet, après le naufrage en Italie du Concordia ayant fait au moins six morts.

La personnalité de M. Schettino, 52 ans, originaire des environs de Sorrente, sur la côte amalfitaine, près de Naples, est décriée. Mario Palombo, un commandant de bord à la retraite de l'armateur Costa Crociere, dont Schettino a été le second pendant quatre ans sur un navire de croisière jumeau du Concordia, l'a décrit aux enquêteurs comme «trop exubérant et casse-cou», selon les médias locaux.

«C'était une bravade, il voulait faire le malin, c'était une pitrerie, une énorme connerie, moi je ne le condamnerais pas une fois mais dix fois, le rocher était clairement signalé sur toutes les cartes nautiques», a confié en exclusivité à l'AFP un autre ex-commandant de Costa Crociere, sous couvert d'anonymat.

L'un des officiers présents sur le navire naufragé, Martino Pellegrino, l'a également dépeint aux enquêteurs comme quelqu'un d'«autoritaire parfois même intraitable (...) avec lequel on ne réussissait pas à parler».

M. Schettino a été placé dès samedi en état d'arrestation pour homicide multiple par imprudence, naufrage et abandon de navire et placé en détention dans la prison de Grosseto, la principale ville sur la terre ferme, à proximité de l'île du Giglio, théâtre de la catastrophe vendredi soir.

Il est d'abord accusé d'avoir navigué trop près de la côte, peut-être pour que le Concordia effectue une sorte de parade, appelée l'«inchino» (la révérence) toutes lumières allumées et sirènes hurlantes.

Le paquebot a heurté un rocher à environ 500 mètres du rivage puis est venu s'écraser à une cinquantaine de mètres du bord.

Un enquêteur a comparé M. Schettino, un ancien commandant de ferries qui avait fait le grand saut en 2002 vers les navires de croisière et était commandant depuis 2006, à quelqu'un qui «conduirait un autocar de luxe comme une Ferrari sur l'autoroute». Selon l'officier Pellegrino, il «aimait davantage tenir le gouvernail que s'occuper des machines».

Il a peut-être été saisi d'une sorte d'ivresse, dominant les flots depuis la passerelle de commandement du Concordia, un «géant des mers» de 300 mètres de long sur 38 de large, haut comme un immeuble de dix étages, capable de voguer à plus de 20 noeuds (37 km/h).

L'armateur du navire, Costa Crociere (groupe américain Carnival) s'est «dissocié» lundi de sa conduite, stigmatisant l'«erreur humaine» et soulignant que la trajectoire suivie n'avait été «ni autorisée, ni certifiée» par Costa.

Ensuite, les versions divergent sur son attitude: selon son avocat, Bruno Leporatti, après la collision, il a «effectué une manoeuvre brillante» et a su «conserver la lucidité nécessaire» pour faire s'échouer le navire près de la rive, «sauvant la vie de nombreuses personnes».

Mais selon de nouveaux éléments qui ont émergé de l'enquête lundi, en réalité, la salle des machines a été inondée en moins de dix minutes et les moteurs étaient en avarie, ce qui ne lui permettait plus de piloter le navire qui, par chance, a terminé sa course tout près du minuscule port du Giglio.

Il y git encore couché sur un flanc comme une énorme baleine, plus de la moitié sous l'eau.

De nombreux témoignages et les enregistrements de ses conversations avec la capitainerie du port de Livourne stigmatisent aussi son attitude après l'accident.

Il aurait minimisé la panne pendant près d'une heure disant aux garde-côtes, à son équipage et aux passagers, que c'était une panne électrique, il aurait hésité à déclarer l'abandon du navire et, serait parti bien avant la fin de l'évacuation, aurait refusé de remonter à bord pour diriger l'opération.

«Maintenant vous allez à la proue, vous remontez par l'échelle de secours (en corde) et vous coordonnez l'évacuation. Vous devez nous dire combien il y a encore de gens, enfants, femmes, passagers» à évacuer, lui intime un officier de la capitainerie à 1h46 du matin (19h46 vendredi, heure de Montréal) selon un enregistrement aux mains des enquêteurs, cité par les médias italiens.

Mais d'après la capitainerie et des témoignages, il était déjà réfugié sur un rocher vers 0h30 locales (18h30 vendredi, heure de Montréal), peut-être même avant.

Le patron de Costa, Pier Luigi Foschi, a invité lundi à la prudence avant de juger le comportement du commandant, affirmant disposer de «témoignages internes fiables» selon lesquels il est resté «très longtemps sur le navire».

Et sa famille continue de le défendre: «vous couvrez de boue une carrière pleine d'honneurs, mon frère démontrera qu'il n'a pas de responsabilités dans ce qui s'est passé», a protesté sa soeur Giulia.

Source: AFP