| | Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) | |
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Auteur | Message |
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van Kasteren Carlo Modo
Nombre de messages : 1236 Age : 90 Localisation : Luxembourg Grand Duché Date d'inscription : 07/11/2010
| Sujet: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Ven 20 Jan 2012 - 16:03 | |
| Cce: pollution par le taux de soufre émis par les navires fonctionnant au fuel lourd.
Mer et Marine publie ce jour un article ayant trait à la directive de MARPOL6 sur ces émissions qui devraient se réduire de moitié. |
| | | polinar Amiral
Nombre de messages : 50754 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Ven 20 Jan 2012 - 16:12 | |
| Par ailleurs le point qui m'interroge est le fait qu'il faille pomper 2,4 millions de litres de fuel lourd. Or on sait que l'industrie lourde et tous ceux qui alimentaient leurs chaudières à vapeur en fuel lourd ont été obligés de passer au fuel léger depuis des décennies doit-on donc s'imaginer,un coût différent,pour le plaisir d'une + grande catégorie de vacanciers;carlo ???? |
| | | polinar Amiral
Nombre de messages : 50754 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Ven 20 Jan 2012 - 16:59 | |
| a moins,une question de performance !!!!! |
| | | van Kasteren Carlo Modo
Nombre de messages : 1236 Age : 90 Localisation : Luxembourg Grand Duché Date d'inscription : 07/11/2010
| Sujet: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Ven 20 Jan 2012 - 17:49 | |
| Oui, mon ami Polinar, on doit s'attendre à une majoration importante pour l'achat de combustibles ou carburants ayant un taux de soufre réduit. On ne peut pas interdire à tous les industriels d'utiliser un produit, résidu de la distillation du crude oil, et l'autoriser aux autres.
D'un côté on parle de voitures hybrides à faible émission de polluants mais d'un autre côté on profite d'une croisière de 8 à 100 jours (tour du monde à 12.000 €) en brûlant des résidus du raffinage catalytique.
Les produits bruts varient en teneur de soufre de 0,2 % (Libye) à 4 % pour le golfe persique. Eliminer ce soufre coûte cher et on n'a pas les clients intéressés à acheter ce produit en ces quantités. Il faut donc trouver ou créer un besoin pour ce produit de la distillation.
Je souhaite qu' Olivier puisse mettre en ligne l'article paru ce jour chez Mer et Marine, très explicite à ce sujet et à ses conséquences financières. |
| | | olivier Admin
Nombre de messages : 46341 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Ven 20 Jan 2012 - 17:51 | |
| 20/01/2012 Costa Concordia. Une famille de rescapés témoignePatrick et Nathalie Crouzet, originaires du Lot-et-Garonne, ont nagé du “Costa Concordia” jusqu’à la côte italienne, avec leurs deux petits garçons, Thomas et Damien (10 et 7 ans) le soir du 13 janvier, lors du naufrage du paquebot de croisière au large de l’Italie. Ils racontent. Nathalie : « Nous étions à l’avant du “Costa Concordia” au moment du choc, dans le théâtre, vers 21h15. La secousse a été douce, les lumières ne se sont éteintes que quelques secondes. Nous avons entendu, en italien, une annonce du commandant : « N’ayez crainte, la situation est sous contrôle. » C’est la dernière fois que nous l’avons entendu. Nous avons récupéré nos gilets de sauvetage et nos blousons dans la cabine, pensant qu’il s’agirait d’une procédure simple et rapide. Nous nous sommes dirigés vers le pont numéro 4, là où il y a les chaloupes. Nous y sommes restés 1h30, dans un couloir ouvert vers l’extérieur, à bâbord du navire, vers le large. Nous ne savions pas que la côte se trouvait à quelques mètres, nous pensions être en pleine mer. » Patrick : « La sirène d’évacuation a résonné et la panique a commencé. Tout le monde a voulu monter dans les chaloupes. Le navire gîtait à 40 degrés environ, le pont était glissant. Les gens poussaient et se battaient, j’ai préféré rester en arrière. C’était la loi du plus fort, le chacun pour soi. On a attendu. On ne pouvait presque plus marcher tant le bateau penchait. Nous étions ensemble tous les quatre, noyés au milieu de centaines de personnes. Deux jeunes Américains nous ont appris que nous étions à quelques mètres de la côte. Cela nous a rassuré. Nous avons alors organisé une immense chaîne humaine. En se tenant par la main, des dizaines de personnes ont réussi à traverser le navire jusqu’à tribord. Nous avons traversé les salons, sans glisser, grâce à la moquette. De l’autre côté, nous avons aperçu la côte, le petit port, les habitations. Nous avions les pieds dans l’eau, il y avait au-dessus de nous l’énorme masse menaçante du navire, on ne pouvait plus faire demi-tour et il n’y avait plus aucune chaloupe disponible. » “J’ai expliqué aux garçons que, là, ce n’étais plus un film, que c’était la vraie vie”« Le calme a commencé à m’abandonner, mais j’essayais de ne rien montrer. Nos deux petits garçons sont restés stoïques. Je voyais l’eau qui montait très vite, les gens poussaient fort. J’ai pensé : « Il faut faire quelque chose. » J’ai expliqué aux garçons que, là, ce n’étais plus un film, que c’était la vraie vie. Je leur ai dit : « Vous savez nager, on va y aller, tout droit jusqu’à la côte. » Autour de nous c’était la furie. Nous avons vérifié que leurs gilets de sauvetage étaient bien fixés et nous sommes partis à la brasse. D’un coup, toutes les lumières se sont éteintes. Autour de nous brillaient les diodes de centaines de gilets de sauvetage. Nous avons parcouru 150 mètres, en quinze minutes environ, avant de toucher la terre ferme. On a marché jusqu’aux lumières, dans les broussailles. Ma femme avait perdu ses chaussures pendant la traversée. » « Finalement nous avons trouvé un chemin de randonnée, puis un terre-plein où une voiture nous a conduit dans un gîte tenu par une dame extrêmement gentille. Nous avons dormi à quatre dans le même lit. pendant ce temps, elle a lavé et séché tous nos vêtements. Le lendemain le périple du retour a commencé, vers Savone, puis Marseille. J’ai retrouvé notre voiture au port; par miracle les clefs étaient restées dans la poche de mon manteau. Le dimanche soir nous étions de retour à la maison. » Source: parismatch.com _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
| | | olivier Admin
Nombre de messages : 46341 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Ven 20 Jan 2012 - 17:55 | |
| Voici l'article Carlo Directive soufre : Les armateurs tirent la sonnette d'alarme(20/01/2012) Les armateurs français tirent la sonnette d'alarme à propos des conséquences économiques et sociales de la directive souffre, qui pourraient se traduire par la perte de centaines d'emplois. Il s'agit toujours du problème de l'application, au 1er janvier 2015, de la fameuse annexe VI de la convention MARPOL sur la pollution maritime. « Une véritable bombe à retardement en termes de survie économique », estime Armateurs de France, pour qui l'entrée en vigueur du texte aurait des conséquences catastrophiques pour la viabilité économique du transport maritime. C'est tout simplement « mission impossible », disent les armateurs, qui estiment que l'application de « MARPOL 6 » se traduirait par la fermeture de 40 à 60% des lignes courtes. Les compagnies de ferries seraient les premières touchées. Par la voix de son président, Jean-Marc Roué, Brittany Ferries estime, à elle seule, qu'elle devrait arrêter deux navires, ce qui entrainerait la suppression de 400 postes de navigants. Avec sa nouvelle annexe, malheureusement ratifiée par les Etats sans que ceux-ci aient probablement pris conscience de son impact socio-économique, MARPOL 6 va imposer aux navires présents dans la zone SECA (Manche, mer du Nord et Baltique) de réduire leurs émissions de soufre à 0.1%. Déjà, en juillet 2010, les émissions avaient été limitées à 1% (en fait, depuis 2006, les émissions de soufre ont été réduites de 80%). Mais le nouvel effort demandé est considéré comme trop radical et, surtout, trop brutal. En effet, d'ici le 1er janvier 2015, aucune solution technique ne semble pouvoir être trouvée et validée pour répondre à cette contrainte, sans obérer la viabilité économique du transport maritime. Car, faute d'une nouvelle technologie mâture, les navires vont devoir abandonner le fuel lourd pour passer au gasoil. Les surcoûts pèseront très lourd, « 50% minimum ! », selon Jean-Marc Roué, puisque le gasoil est beaucoup plus cher, plus rare et devra être importé. Et cela pourrait même provoquer une pénurie de gasoil en Europe ! Pour lire la suite, cliquer sur ---> meretmarine.com _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
| | | van Kasteren Carlo Modo
Nombre de messages : 1236 Age : 90 Localisation : Luxembourg Grand Duché Date d'inscription : 07/11/2010
| Sujet: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Sam 21 Jan 2012 - 0:09 | |
| Coopération difficile sinon impossible de l'équipage hétéroclite du Costa Concordia.
L'équipage en question se compose de 3 classes très différentes de personnes dont les relations entr'elles sont quasi inexistantes. Il se compose de:
- le personnel de pont, 50 personnes, origine: USA, Europe, salaire mensuel jusqu'à 12.500 $, - le personnel hôtelier, 300 stewards, 150 cuisiniers, 30 musiciens, danseurs, 420 blanchisseurs, salaire mensuel de 1.000 à 3.000 $. - le personnel machines et entretien, 60 à 70 personnes, Philippins et pays en voie de développement, 500 à 600 $ par mois.
Ce personnel hôtelier et machines est payé par leur société de Manille et mis à disposition du croisiériste.
Extrait de: *Niedriglöhner unter Deck auf Kreuzfahrtschiffen* de Pierre-Christian Fink, Die Zeit 19 Januar 2012. |
| | | MIKE Amiral
Nombre de messages : 3012 Localisation : bruxelles Date d'inscription : 24/09/2010
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Sam 21 Jan 2012 - 0:55 | |
| BONSOIR CARLOS MON VOISIN qui a été sur le concordia m'a signalé qu'il y avait des danseuses ukrainiennes mais il ne se souvient pas d'une révérence devant l'ile il devait surement jouer au casino aprés le spectacle les danseuses venaient boire un verre avec le public je me demande bien pourquoi elles n'ont pas leur cantine ??
A+ |
| | | van Kasteren Carlo Modo
Nombre de messages : 1236 Age : 90 Localisation : Luxembourg Grand Duché Date d'inscription : 07/11/2010
| Sujet: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Sam 21 Jan 2012 - 6:01 | |
| Bonjour Mike. Par le gigantisme de ce marché touristique actuellement, la course au prix le plus compétitif a pour conséquence que plusieurs armateurs de bateaux de croisière ne paient les steward que 50 $, oui, cinquante dollars mensuels et disent qu'ils n'ont à améliorer cet ordinaire par un service leur permettant d'obtenir un pourboire en relation avec ce dernier.
Costa Croisière inclut dans ses factures un pourboire journalier de 6 € mais on ignore à qui profite cette source de revenu.
C'est ainsi également dans bien des cas pour la restauration en général aux USA. |
| | | olivier Admin
Nombre de messages : 46341 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Sam 21 Jan 2012 - 10:29 | |
| «J’ai peur de tomber sur le cadavre d’un enfant»
Depuis le naufrage du Costa Concordia à 150 m du port de l’île du Giglio, des dizaines de plongeurs s’activent pour tenter de retrouver les corps des disparus.
Il était 18 h mardi lorsque Antonino Bileddo s’est enfin introduit pour la première fois dans l’épave du Costa Concordia. L’eau était à 15 degrés, un luxe pour ce spéléologue habitué à des températures bien plus fraîches. Lui et sa quarantaine de collègues volontaires du secours alpin et spéléologique étaient arrivés sur l’île du Giglio dimanche déjà. Depuis, ils attendaient les ordres, postés sur la jetée, à 150 mètres à peine du bateau couché sur le flanc.
Pourquoi autant d’attente avant de pouvoir plonger? La raison est double. D’une part, les spéléologues sont sollicités pour des explorations et sauvetages en environnements particulièrement hostiles, par exemple lorsque le passage est vraiment très étroit. Ils interviennent donc où les plongeurs des autres corps – pompiers et policiers principalement – ne peuvent plus progresser. D’autre part, les mouvements du bateau ont souvent retardé le travail des secouristes.
Avant d’être enfin autorisé à plonger, Antonino, un enseignant venu de Vérone, a tué le temps en vérifiant son matériel, encore et encore. De qualité supérieure au kit de plongée habituel et de type «recycleur»: Antonino ne recrache pas de bulles lorsqu’il est sous l’eau et peut donc y rester un peu plus d’une heure, parfois jusqu’à 100 mètres de profondeur. «Et, bien sûr, on utilise aussi l’attente pour se préparer psychologiquement», avoue-t-il d’une voix posée et réfléchie. «On n’a pas vraiment peur, mais plutôt un souci du détail. La concentration est déterminante, parce que l’on sait que l’on va intégrer un type d’environnement inédit ou presque. Je descends normalement dans des grottes, parfois dans des sous-marins. Mais un tel bateau…»
Le carabinier plongeur Duilio Lenzini a, lui, pu pénétrer dans l’eau dimanche déjà. Soit près de deux jours après le naufrage du vendredi 13 janvier. Il a été, dans un premier temps, en charge d’explorer le point d’impact du bateau, à quelques centaines de mètre de son lieu d’échouement. Ensuite, il a plongé autour de l’épave. «On sent sa présence en permanence. Son ombre géante plane partout, c’est vraiment très impressionnant. Elle ne fait pas trop de bruit, mais de l’ombre oui.»
Duilio et Antonino cherchent évidemment des corps. Tout deux en ont déjà trouvé lors de missions précédentes, mais pas encore à l’île du Giglio. Ils sont habitués à côtoyer la mort. «Sur le moment, on reste concentré, détaille Antonino. Après, le soir, une fois qu’on est rentré à la maison, on y repense. Mais tout le monde gère cela de manière différente…» Son collègue spéléologue, Ricardo Lorenzi, plonge au Giglio avec l’idée que «la mort est à chaque tournant. On sait qu’on est là pour retrouver des gens. Notre travail, c’est précisément cela. Aider les familles à pouvoir faire leur deuil.» Ricardo est papa de trois enfants et a lui aussi passé sa semaine loin de chez lui, en Sicile. «Ma famille me demande toujours pourquoi je fais ça. Ils me posaient déjà la question quand j’étais allé sur le tremblement de terre à L’Aquila. C’est ma passion le secours spéléologique, je n’y peux rien!»
Du côté des carabiniers, on essaie d’évacuer les pensées morbides lorsque l’on est sous l’eau. «Mais j’ai quand même toujours une grande inquiétude: celle de tomber sur un cadavre d’enfant», avoue le policier Maurizio Gargiulo, sa combinaison encore dégoulinante sur le dos. «Sur le moment on a à l’esprit notre travail, enchaîne Duilio Lenzini. Et cela nous permet de dominer nos émotions. On y réfléchit plus tard. On n’est ni des automates ni des superhéros! Il faut prendre le temps, après coup, de faire le point à l’intérieur de soi.» Maurizio poursuit: «C’est malheureux de dire ça, nous sommes presque habitués aux cadavres. En plus, ici, les conditions de visibilité sont supérieures aux plongées que nous faisons par exemple dans des fleuves. Dans ces cas-là, nous devons tâtonner pour trouver des corps. Ici, la courte visibilité nous permet tout de même d’anticiper un peu ce que nous allons toucher.»
Le secteur de recherche qui a été attribué aux spéléologues lors de leur plongée de mardi dans le cas du Concordia est délimité à la proue du bateau. Lorsque Antonino s’introduit dans l’épave, après que l’armée a fait exploser l’accès, il est arrivé dans le théâtre. La visibilité s’y est avérée nulle. «Ce qui m’a tout de suite frappé, c’est la saleté de l’eau. Je ne voyais même pas mes mains», raconte-t-il. Malgré l’habitude des eaux troubles, la saleté rencontrée sort de l’ordinaire. «Des objets en tout genre pouvaient nous tomber dessus à tout moment. Des chaises, des tables, des portes, des morceaux de vitres, des ordinateurs et toute une quantité d’objets qui flottaient partout. C’était très difficile d’avancer et il fallait essayer de toucher un minimum de choses qui auraient pu nous blesser. On a procédé par tâtonnements.» Ils étaient deux à explorer cette partie encore vierge de toute recherche. «On se rend compte qu’on est dans un endroit gigantesque, c’est très spécial comme sentiment.»
Mercredi matin, les spéléologues attendaient, encore une fois, de savoir s’ils pourraient replonger rapidement. Entre deux interviews données à l’immense meute de journalistes venus sur l'île («le plus fatigant de tout»), ils continuaient à s’activer. Dans leur campement, deux rues derrière le port et à l’abri des télévisions, un rituel: contrôle du matériel, séchage des combinaisons, rangement des tentes qui les abritent, chargement des camions qui quitteront l’île avec le ferry pour Santo Stefano et en croiseront d’autres, remplis d’hommes et de matériel. «Aujourd’hui c’est frustrant, nous ne savons pas si nous pourrons y aller.»
Pendant ce temps, les carabiniers plongent une énième fois, à la recherche de corps. «Nous venons de faire une immersion très complexe, explique Duilio Lenzini alors qu’il rentre au port du Giglio. En entrant dans le centre du bateau, nous avons découvert un amoncellement de débris du sol. Des dalles de 25 kilos. Quand nous avons voulu faire demi-tour, l’accès était bouché par une gigantesque moquette arrachée.» Un gros coup de stress a alors envahi les deux hommes. «Nous avons rapidement repris nos esprits et sommes parvenus à sortir après avoir déplacé cette moquette.»
Les secouristes ne savent pas réellement quand ils quitteront l’île définitivement. Mais une chose est sûre: Antonino devrait rejoindre sa salle de classe lundi, et d’autres prendront le relais et plongeront dans les eaux qui entourent l’épave du Costa Concordia.
Source: 24heures.ch _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
| | | olivier Admin
Nombre de messages : 46341 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Sam 21 Jan 2012 - 12:13 | |
| «Les capitaines ne doivent plus avoir le pouvoir absolu»
INTERVIEW - Une semaine après le naufrage du Concordia, le président de Costa Croisières, Pier Luigi Foschi, juge «incompréhensible» le comportement du commandant Schettino.
Comment jugez-vous le comportement de Francesco Schettino?
Pier Luigi FOSCHI : Incompréhensible. Depuis qu'il avait pris le commandement du Concordia(nous l'avons relevé de ses fonctions hier), après en avoir été le second, il n'avait jamais - je répète, jamais - donné le moindre signe de défaillance, ni sur le plan technique ni sur le plan humain. Il avait toujours été considéré comme le meilleur technicien. Nous savions qu'il avait un ego très prononcé, qu'il aimait se mettre en valeur. Mais dans ses attributions, il donnait toute satisfaction.
Sur quelles bases recrutez-vous vos commandants?
Leur recrutement, plus encore sur des navires de croisière, est très sévère. Ils passent au crible de comités composés de techniciens, de commandants de navire et de spécialistes en tout genre. Leurs états de service sont épluchés minutieusement et s'il y a la moindre hésitation le candidat est recalé. Cela n'a pas été le cas pour Schettino. Il avait trente ans de carrière sur des navires quand il est entré chez nous, en 2002. Il avait tous les diplômes requis et s'était toujours montré un officier exemplaire. Jamais il n'avait eu d'incident. De l'avis de tous, il méritait cette promotion quand il est passé de second à commandant en 2006. Nous n'avons pas connaissance qu'il ait jamais bu. En revanche, je nourris de grands doutes sur son état d'esprit émotif après la tragédie. Je ne crois pas qu'il ait conservé toutes ses facultés.
Était-il aux commandes lors de l'impact avec le rocher?
Oui, je confirme qu'il était bien sûr la passerelle de commandement et qu'il dirigeait la manœuvre.
Étiez-vous au courant qu'il allait changer de cap et passer si près du Giglio?
Absolument pas. Il l'a décidé de son propre chef. Nous n'en avions pas été informés. Ce n'était pas prévu dans son plan de route. Le journal de bord distribué à chaque passager au début de l'escale, Today, prévoyait d'ailleurs que le Concordia devait saluer le Giglio vers 21 h 30 en passant sur la gauche, à cinq milles de distance.
On dit pourtant que l'«inchino»(le salut à l'île et à ses habitants, comme on surnomme ce passage à distance très réduite, NDLR) est une habitude chez Costa Croisières…
Absolument pas. Certes, pour faire plaisir à nos passagers et en accord avec les capitaineries de port, il peut arriver qu'un de nos paquebots longe la côte pour en offrir une meilleure vision. Ce n'est d'ailleurs pas interdit par la loi. Mais toujours à distance de sécurité. C'est un point sur lequel je veux insister. La sécurité d'abord, avant tout, toujours. La dernière fois qu'un de nos navires l'a fait devant le Giglio, c'était le 14 août 2011. La route avait été approuvée avec les autorités maritimes. Et il en est passé à 300 mètres. À distance de sécurité.
À quel moment avez-vous compris que quelque chose n'allait pas à bord?
Ce vendredi 13 janvier, nous avons été alertés à 22 h 05 (une demi-heure après l'impact). Nous n'en avons pas compris tout de suite la gravité (c'est un ancien commandant se trouvant à Grossetto, à 80 km du Giglio, et qui avait été contacté par Schettino, qui a alerté le siège de la compagnie, à Gênes). Et même à ce moment, nous n'avons pas compris l'ampleur du sinistre (Schettino ayant menti sur l'état du navire). Pour toutes ces raisons, j'affirme que notre compagnie a été lésée. Nous nous porterons partie civile. Nous avons aidé Schettino à trouver un avocat à Grossetto, mais notre assistance s'arrête là. Les frais d'avocat et la suite, il devra les payer lui-même.
Même parmi l'équipage, le comportement de certains n'a pas été exemplaire. Selon le témoignage d'un passager, votre médecin de bord ne s'est jamais présenté au poste de secours à terre pour soigner les blessés…
Nous en avons deux. Un est resté à bord jusqu'au dernier moment. L'autre a débarqué tout de suite. Sur leur comportement, je n'ai aucune information.
Comment entendez-vous indemniser les passagers?
D'abord en les défrayant de tous leurs frais: remboursement immédiat des billets, indemnités pour les bagages perdus, pour l'intégralité des frais de rapatriement. Sans compter l'indemnisation de l'aspect moral, le traumatisme. Cela sera défini avec chaque classe de passagers, selon la nationalité, individuellement ou collectivement, d'un commun accord avec les agences de voyage (Ce.Tour pour la France) avec lesquelles nous ouvrirons le dialogue. L'indemnisation des victimes sera discutée à part. Elle n'effacera jamais l'immense douleur qui leur a été infligée.
Craignez-vous une class action? Quel sera le coût pour votre compagnie?
S'il y a des class actions, nous y ferons face. Quant au coût, il est trop tôt pour le dire.
Quel est votre sentiment personnel?
Une infinie tristesse. Depuis quinze ans que je suis à ce poste, jamais Costa Croisières n'avait perdu un passager.
La loi de la mer dit que le commandant est seul maître à bord. Êtes-vous d'accord?
C'est une loi prescrite par le code international de navigation. Il faut instaurer à terre un système de surveillance avec signaux et alarme acoustique quand un navire dévie de sa route. Instaurer une direction plus collégiale du plan de route. Sans rien ôter à la figure du commandant, il faut faire en sorte qu'il n'ait plus le pouvoir absolu.
Le Conseil des ministres italien a réglementé hier le passage des côtes en imposant des distances de sécurité. Qu'en pensez-vous?
J'y suis très favorable. Rien n'est prévu aujourd'hui. Si un commandant enfreint ces règles, il tombera sous le coup de la loi.
Source : lefigaro.fr _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
| | | MIKE Amiral
Nombre de messages : 3012 Localisation : bruxelles Date d'inscription : 24/09/2010
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Sam 21 Jan 2012 - 15:20 | |
| nous n'avons pas connaissance qu'il ait jamais bu bizarre comme affirmation y aurait il non une anguille sous roche mais qq verres on the rocks????
a+ |
| | | MIKE Amiral
Nombre de messages : 3012 Localisation : bruxelles Date d'inscription : 24/09/2010
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Sam 21 Jan 2012 - 15:23 | |
| Les capitaines ne doivent plus avoir le pouvoir absolu la je me demande comment ils vont faire
A+ |
| | | olivier Admin
Nombre de messages : 46341 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Sam 21 Jan 2012 - 16:20 | |
| 21.01.2012
Costa Concordia : un 12ème corps retrouvé dans l'épave
Le bilan s'alourdit jour après jour. Les sauveteurs italiens ont découvert samedi midi le corps d'une femme dans l'épave du Concordia qui a fait naufrage il y a 8 jours en Italie, portant à 12 le nombre de morts. Le cadavre a été trouvé par les plongeurs de la garde-côtière sur le pont numéro quatre vers 13h30 dans la partie arrière du navire. Il manque encore 20 personnes à l'appel parmi les 4.229 passagers et membres d'équipage du Concordia. Les recherches sont rendues difficiles à cause de la météo, mais aussi des mouvements du bateau.
"Le corps a été ramené sur la terre ferme, les familles ont été contactées. Il faudra des tests d'ADN pour identifier le corps parce qu'il est méconnaissable au bout d'une semaine passée dans l'eau", a expliqué l'un des sauveteurs. Après avoir été interrompue toute la journée de vendredi, l'exploration de l'épave par environ 20 mètres de fond a repris samedi matin à l'aube. Le Concordia s'est échoué dans la nuit de vendredi à samedi dernier, à 30 mètres de la côte, après avoir heurté un rocher devant l'île toscane du Giglio, avec 4.229 personnes à son bord dont 3.200 touristes de 60 nationalités et un millier de membres d'équipage de 40 pays différents.
Pour le moment, 8 victimes ont été identifiées formellement: six touristes, quatre Français, un Italien, un Espagnol ainsi qu'un serveur péruvien et un violoniste hongrois. Par ailleurs, 20 personnes sont portées disparues dont une dizaine d'Allemands, un jeune couple de Français et un autre de retraités américains..
Source : AFP _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
| | | jean-luc V Amiral
Nombre de messages : 2043 Age : 74 Localisation : Genève, Suisse Date d'inscription : 17/06/2008
| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) Sam 21 Jan 2012 - 16:38 | |
| Encore une fois, où est passé le CDT en second ???? Lui aussi est aussi coupable d'une certaine facon. N'est-il formé et recruté pour le prendre le commandement en cas d'incapacité du CDT ?? Ce qui était le cas semble-t-il ?? Mystère on ne parle jamais de lui ?? |
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| Sujet: Re: Bateau de croisière Costa coule en Toscane (Italie) | |
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