Irak - Forces de la coalition : les news

06/03/2008

Deux mille soldats américains vont quitter Bagdad

BAGDAD (Reuters) - Deux mille soldats américains vont quitter Bagdad dans le cadre du programme de réduction des effectifs en Irak, annonce l'US Army.

Le groupe de combat de la 2e brigade de la 82e division aéroportée faisait partie du renfort de 30.000 hommes dépêchés l'an dernier en Irak pour lutter contre la rébellion qui menaçait de plonger le pays dans la guerre civile.

Il y a actuellement plus de 150.000 militaires américains en Irak, dont 34.500 déployés dans la capitale.

Au total, quelque 20.000 hommes doivent quitter le pays d'ici le milieu de l'année. En novembre dernier, la 1ère brigade, soit environ 3.000 soldats, avait regagné les Etats-Unis.

Source: Reuters

10/03/2008

Cinq soldats américains tués par une bombe à Bagdad

BAGDAD (Reuters) - Cinq soldats américains ont péri et trois autres ont été blessés lundi dans l'explosion d'une bombe dans le centre de Bagdad, a fait savoir l'US Army.

Lors de cette attaque, la plus meurtrière contre les forces américaines à Bagdad depuis plusieurs mois, un interprète irakien a également été blessé.

Selon la police irakienne, les soldats marchaient dans une rue du quartier de Mansour lorsqu'un kamikaze portant une ceinture d'explosifs s'est dirigé vers eux et a actionné ses charges.

Un officier de police présent à l'hôpital Yarmouk de Bagdad a déclaré que neuf Irakiens blessés avaient été hospitalisés, dont un policier. Ces blessés parlent, selon lui, d'un kamikaze qui s'est fait exploser parmi les Américains.

Source: Reuters

11/03/2008

Trois soldats américains tués dans un attentat en Irak

BAGDAD (Reuters) - Un attentat à la bombe a tué trois soldats américains et un interprète dans la province irakienne de Diyala, a annoncé l'armée américaine, alors que lundi un kamikaze avait tué cinq soldats américains à Bagdad.

L'attaque s'est produite lundi, a indiqué l'armée dans un communiqué.

La province de Diyala est l'une des quatre provinces au nord de la capitale irakienne où l'armée américaine et les forces irakiennes sont confrontées à un regain d'activité des insurgés sunnites d'Al Qaïda.

L'attentat suicide de Bagdad, confirmé lundi par l'état-major des forces américaines, était le plus sanglant visant des soldats américains dans la capitale depuis près de neuf mois.

Avec ces nouveaux décès, le bilan des pertes américaines en Irak passe à 3.982 morts au moins depuis l'intervention militaire de mars 2003.

Selon les bilans communiqués par les autorités irakiennes et les forces américaines, les violences ont reflué de 60% en Irak depuis le déploiement complet, en juin dernier, des 30.000 soldats américains envoyés en renfort. Le ralliement des chefs de grandes tribus sunnites contre les qaedistes a également contribué à ce recul des violences.

Mais des attentats récents démontrent que l'Irak est encore loin de la stabilité. Même les régions kurdes semi-autonomes du nord ne sont pas à l'abri, comme en atteste l'attentat suicide à la voiture piégé commis lundi à Souleïmaniya, qui a fait trois morts et une trentaine de blessés.

Toujours dans le nord, quatre policiers irakiens ont été tués dans l'attaque d'un poste de sécurité de Mossoul. Quatre assaillants et un civil ont également péri. La ville de Mossoul est considérée par l'armée américaine comme le dernier grand bastion urbain d'Al Qaïda en Irak.

Source: Reuters

12/03/2008

Irak: trois soldats américains tués par un tir de roquette

BAGDAD (AFP) - Trois soldats américains ont été tués mercredi matin dans une attaque à la roquette sur une base américaine, dans le sud de l'Irak, a-t-on appris de source militaire américaine.

"Il y a eu un tir indirect. Trois soldats de la coalition ont été tués et deux blessés", a indiqué un porte-parole du commandement américain, le lieutenant Michael Street.

L'expression "tir indirect" désigne généralement un tir de roquette.

L'incident a eu lieu sur une base militaire américaine proche de Nassiriyah (350 km au sud de Bagdad).

Lundi, huit militaires américains avaient été tués au cours d'une seule journée. Cinq avaient péri dans un attentat suicide commis par un kamikaze portant une veste d'explosifs alors qu'ils patrouillaient à pied et faisaient des achats dans un quartier sunnite de l'ouest de Bagdad.

Trois autres soldats et leur interprète irakien ont été tués par une bombe dans l'est de la province de Diyala (centre-nord).

Le bilan total des pertes américaines depuis le début de la guerre en Irak en mars 2003 approche désormais le seuil symbolique des 4.000 morts.

En cinq ans, 3.987 soldats américains ont été tués, selon un bilan de l'AFP établi à partir de chiffres du site internet indépendant www.icasualties.org.

La plupart (environ 40%) ont péri dans l'explosion d'engins piégés au passage de leurs véhicules, d'après le décompte de ce site internet. Seuls 3% ont trouvé la mort dans des "tirs indirects", tirs de roquette ou de mortiers.

En 2008, 82 soldats américains ont été tués en Irak: 40 en janvier, 29 en février et 13 jusqu'à ce jour pour le mois de mars, toujours selon www.icasualties.com.

Le contingent américain s'élève actuellement à 158.000 hommes, selon le dernier chiffre du commandement américain.

Environ 2.000 GI's ont commencé la semaine dernière à quitter le pays dans le cadre du retrait annoncé de cinq brigades de combat --soit l'équivalent d'environ 30.000 hommes-- d'ici juillet.

La question d'un calendrier de retrait des troupes américaines reste sujet à controverse aux Etats Unis, et constitue l'un des principaux enjeux de l'élection présidentielle de novembre.

Près de 30.000 soldats avaient été envoyés en renfort en début 2007 sur le théâtre irakien, et en particulier à Bagdad, pour la mise en oeuvre d'une vaste plan de sécurisation de la capitale à partir de février de la même année.

Cette offensive, conjuguée à une habile stratégie de mobilisation d'anciens insurgés sunnites pour lutter contre Al-Qaïda et à une trêve de la principale milice chiite du pays, a permis une relative amélioration de la sécurité à Bagdad ainsi que dans plusieurs provinces.

Au cours des derniers mois, l'armée américaine a par ailleurs renforcé ses opérations dans le pays contre les groupes affiliés à Al-Qaïda, en particulier dans le centre et le nord, dans les provinces de Mossoul (nord), Diyala (centre-nord) et Salaheddine (centre-nord).

Le début de l'année a été cependant marqué par une hausse des violences et une reprise des attaques de grande envergure contre les civils, avec au moins trois attentats suicide (dont deux à Bagdad) ayant fait des dizaines de victimes.

Dans un nouveau rapport publié mardi, le Pentagone a estimé que les progrès enregistrés en Irak en matière de sécurité "restaient fragiles et réversibles" en raison de la menace d'Al-Qaïda et des extrémistes soutenus par l'Iran, ceci malgré une baisse des violences.

Source: AFP

13/03/2008

Des doigts coupés d'Occidentaux enlevés en Irak auraient été envoyés aux autorités américaines

MIAMI - Cinq doigts coupés appartenant à quatre Américains et un Autrichien enlevés en Irak il y a plus d'un an ont été envoyés à l'armée américaine, ce qui laisse espérer qu'ils sont toujours en vie, a déclaré le frère d'un des disparus.

Les hommes avaient été enlevés lors de deux incidents séparés, à un mois et demi d'intervalle, a précisé jeudi un responsable du gouvernement américain à Washington. L'hebdomadaire autrichien "News" avait le premier rapporté l'affaire dans son édition de mercredi, citant des autorités non précisées travaillant sur l'affaire.

Selon Patrick Reuben, un policier de Minneapolis dont le frère jumeau, Paul Reuben, figure parmi les disparus, le FBI a indiqué qu'il "avait été confirmé que les doigts étaient ceux des otages". Paul Reuben a été enlevé avec deux autres Américains, Jonathon Cote, 25 ans, et Joshua Munns, 25 ans, et l'Autrichien Bert Nussbaumer, 26 ans, lors du même incident, selon le responsable du gouvernement ayant requis l'anonymat.

Agents de sécurité, ils escortaient un convoi lorsque celui-ci a été pris en embuscade près de la frontière koweïtienne, le 16 novembre 2006. Ils travaillaient pour la Crescent Security Group, une compagnie de sécurité privée basée au Koweït.

Ronald Withrow, 40 ans, de Lubbock (Texas), employé de la société JPI Worldwide, avait de son côté été enlevé le 5 janvier 2007 près de Bassorah.

Dans un communiqué, le FBI a refusé de confirmer que les hommes avaient été identifiés à l'aide des restes humains. "Le FBI a reçu des preuves ADN et mène une analyse", a précisé le porte-parole Richard Kolko.

Francis Cote, le père d'un des hommes enlevés, a indiqué avoir reçu la visite d'agents du FBI récemment, qui lui ont annoncé que des échantillons d'ADN avaient été identifiés comme étant ceux des otages. Lorsqu'il a lu un article sur les doigts, il a contacté le département d'Etat américain, mais n'a obtenu aucune précision. "On nous a dit que le FBI nous rendrait visite", a-t-il souligné.

Un cinquième otage avait été capturé lors de l'embuscade du 16 novembre 2006, l'Américain John Young, 45 ans, mais aucun de ses doigts n'a été envoyé à l'armée américaine.

Source: AP

20/03/2008

Les pertes militaires américaines en Irak atteignent 3.992 morts

BAGDAD (Reuters) - Alors que l'intervention militaire américaine en Irak est entrée jeudi dans sa sixième année, l'US Army a annoncé la perte d'un nouveau GI, portant à 3.992 le nombre officiel de ses pertes depuis le début de l'invasion.

Le militaire a été "écrasé par un véhicule" dans la province insoumise de Diyala, au nord de Bagdad, où la résistance sunnite à l'occupation américaine reste active.

Source: Reuters

22/03/2008

Trois soldats américains tués au nord-ouest de Bagdad

BAGDAD (Reuters) - Trois soldats américains ont été tués samedi par une bombe au nord-ouest de Bagdad, ce qui porte à 3.996 morts le bilan des pertes de l'US Army depuis l'intervention de mars 2003, annonce leur état-major.

Deux civils ont en outre trouvé la mort dans l'attentat, précise l'armée américaine, qui a d'abord parlé de deux tués et d'un blessé dans ses rangs, avant d'indiquer que ce dernier avait succombé.

Six membres d'une milice locale financée par Washington ont en outre été tués par un tir d'hélicoptère américain dans la province de Saladin, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale, a-t-on appris auprès de la police et de dignitaires tribaux. L'état-major américain a fait savoir que des vérifications étaient en cours.

Source: Reuters

24/03/2008

Irak : 4000 soldats américains ont trouvé la mort en cinq ans

Le nombre de militaire américain a atteint ce dimanche un nouveau seuil symbolique. Quatre soldats ont trouvé la mort dans la sud de Bagdad lors d'une attaque terroriste mené avec un engin piégé a précisé le commandement américain. Près de 30.000 soldats ont également été blessés depuis l'invasion américaine en Irak en 2003. Des chiffres à relativiser avec les victimes irakiennes qui varierait entre 100.000 et un million selon les sources.

"Nous sommes attristés par chaque perte de vie américaine, nous avons déjà dépassé plusieurs paliers et nous en franchirons d'autres et il faut garder ça en tête. C'est pour ça que les gens ne verront pas ça comme un nouveau seuil symbolique, au contraire c'est uniquement un rappel du macabre tribut de la guerre" explique cet analyste du Brookings Institute.

L'opinion américaine est relativement divisée sur la guerre en Irak. A l'occasion du cinquième anniversaire, les deux camps ont manifesté à travers le pays.

Les anti guerre, dont le mouvement s'est essoufflé ces derniers temps ont pu donner de la voix. A Washington ils ont notamment dénoncé le coût de la guerre en bloquant le bâtiment de l'IRS, le fisc américain. La facture des contribuables américains s'élèvent déjà à 500 milliards de dollars.

Source: EuroNews

24/03/2008

Le détail des pertes américaines en Irak

BAGDAD - Les principales statistiques sur les pertes américaines en Irak, qui ont franchi dimanche le seuil des 4.000 morts, selon un décompte fondé sur les chiffres du Pentagone et le décompte de l'agence Associated Press:

- 97% des décès sont intervenus depuis que le président George W. Bush a décrété la fin des combats majeurs en Irak le 1er mai 2003

Mois les plus meurtriers pour l'armée américaine depuis le début de l'intervention le 20 mars 2003:

- novembre 2004 (137 morts)

- avril 2004 (135)

- mai 2007 (126)

- décembre 2006 (112)

- janvier 2005: (107)

Provinces irakiennes où l'armée américaine a subi les plus lourdes pertes depuis le début de la guerre:

- Bagdad: 1.113

- Anbar: 1.099

- Salaheddin: 513

- Nineveh: 220

- Diyala: 136

CAUSES DU DECES

- en 2007, 44% des soldats décédés ont été tués par un "engin explosif improvisé" et 56% depuis le début de l'année 2008

- 18% des décès n'ont pas été causés par des opérations ennemies

- 66 soldats morts de maladie

- 83 soldats décédés avaient plus de 45 ans

- 33 soldats décédés avaient 18 ans

- 98 femmes parmi les soldats décédés (2%)

ORIGINE ETHNIQUE

- blancs: 75%

- latino-américains: 11%

- afro-américains: 9%

- origine asiatique: 2%

- origines multiples ou inconnues: 1%

- Indiens: 1%

- Hawaï ou îles du Pacifique: 1%

REPARTITION PAR CORPS

- armée de terre (US Army): 72%

- Marines: 24%

- marine (US Navy): 2%

- armée de l'air (US Air Force): 1%

- un décès chez les Gardes-Côtes

SERVICE ET GRADE

Répartition selon les états de service:

- militaires en service actif: 83%

- membres de la garde nationale: 10%

- réservistes: 6%

-9% d'officiers parmi les tués

SOURCES:

La plupart des chiffres proviennent du Pentagone, qui recensait 4.000 décès au 23 mars 2008. Le décompte d'AP, qui a atteint 4.000 morts dimanche, inclut les décès rapportés par ses journalistes en Irak. Il comprend huit civils qui travaillaient pour l'armée.

Les pourcentages sur la répartition par communauté, par cause du décès ou grade sont fondés sur les chiffres disponibles au 1er mars 2008..

Source: AP

05/04/2008

Les soldats américains en Irak et en Afghanistan devraient servir moins longtemps

WASHINGTON -- Le gouvernement américain prévoit d'annoncer la semaine prochaine une réduction de la durée de service des soldats basés en Irak et en Afghanistan de 15 mois à 12 mois, une mesure qui sera effective dans le courant de l'année, a appris l'Associated Press vendredi.

La décision, qui doit être officiellement validée dans les jours prochains, survient alors que le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, s'apprête à livrer au Congrès un rapport sur l'amélioration de la sécurité en Irak.

Le document devrait également contenir des recommandations sur le nombre de soldats à maintenir en Irak.

Selon un haut représentant du gouvernement, l'administration Bush prévoit d'envoyer les soldats pendant 12 mois sur le terrain, puis de leur accorder 12 mois de repos chez eux. Le nombre exact d'unités concernées restait flou.

Source: AP

30/04/2008

46 soldats américains tués en Irak en avril

BAGDAD (Reuters) - Deux soldats américains ont été tués en Irak, annonce l'armée américaine, ce qui porte le bilan des pertes américaines en Irak à 46 pour le mois d'avril.

Ces nouvelles pertes font d'avril le mois le plus meurtrier depuis septembre où 65 soldats américains avaient été tués en Irak, selon les chiffres établis par icasualties.org, un site internet indépendant qui recense les pertes américaines.

Dans un communiqué, l'armée américaine a indiqué que des hommes en armes avaient tué un soldat mardi dans le nord-ouest de Bagdad. Le deuxième militaire a été tué dans l'explosion d'une bombe au passage de son véhicule dans le même secteur de la capitale.

Environ la moitié des pertes américaines en avril ont été enregistrées à Bagdad. Plusieurs militaires américains ont notamment été tués par des tirs de roquette et de mortier dans l'est de la capitale, bastion de l'imam radical chiite Moktada Sadr.

Des combats opposent depuis plusieurs semaines dans Sadr-City et ses environs les forces américaines et irakiennes aux combattants de Sadr.

Le bilan des pertes américaines en avril est toutefois très inférieur à celui enregistré il y a un an, où 104 soldats américains avaient été tués en Irak.

Source: Reuters

20/06/2008

162 milliards de dollars pour les guerres en Irak et en Afghanistan, mais pas de date limite pour le retrait des troupes

Par rapport au texte voté par le sénat, la somme, qui doit couvrir le coût des opérations militaires jusqu'à l'été 2009, a été réduite.

Nancy Pelosi, présidente de la Chambre : "Espérons que ce sera la dernière fois que nous dépenserons ainsi des dollars sans la moindre contrainte, sans condition, sans direction. Pourquoi devrions-nous encore faire confiance aux idées qui nous ont amenés au départ dans cette guerre" ?

Les démocrates ont réussi à imposer des amendements au texte, pas sur le financement lui-même, mais sur la répartition des dépenses entre les troupes américaines et le gouvernement irakien, ou sur l'accès des anciens combattants à l'université.

Le débat en tous cas va rester au premier plan de la campagne présidentielle américaine, Barack Obama et John McCain ayant des avis diamétralement opposés.

Source: EuroNews

25/06/2008

162 milliards de dollars pour les guerres en Irak et en Afghanistan, mais pas de date limite pour le retrait des troupes

BAGDAD (AFP) - Trois soldats américains et leur interprète ont été tués mardi soir dans un attentat à la bombe dans le nord de l'Irak, a déclaré mercredi l'armée américaine.

Les soldats et l'interprète ont été tués à 22h45 locales (19h45 GMT mardi soir) dans la province de Ninive, dont Mossoul est la capitale.

L'armée n'a pas donné de détails sur l'attentat ni précisé la nationalité de l'interprète.

Ces nouveaux décès portent à 4.109 le nombre de militaires américains tués depuis l'invasion américaine de l'Irak en mars 2003, selon un bilan établi par l'AFP à partir du site internet indépendant icasualties.org.

La journée de mardi a été particulièrement meurtrière pour l'armée américaine.

Un attentat dans une mairie de Sadr City, le bastion à Bagdad du chef radical chiite Moqtada Sadr, a causé la mort de onze personnes, quatre Américains, un Italien et six Irakiens.

L'attentat, imputé par l'armée américaine à des miliciens chiites extrémistes financés par l'Iran, s'est produit mardi matin dans la mairie de la partie sud de Sadr City, un quartier immense de 2,4 millions d'habitants situé dans le nord-est de la capitale.

Des soldats américains se trouvaient à l'intérieur pour superviser l'élection de nouveaux membres du conseil municipal, selon un membre de ce conseil.

Deux soldats américains et trois employés de la représentation américaine, deux Américains et un Italien, sont morts dans l'attentat, a indiqué à l'AFP la porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis, Mirembe Nantongo. Un soldat américain a été aussi blessé, selon l'armée.

Les civils américains dépendaient pour l'un, Steven Farley, du département d'Etat, alors que le second américain et l'Italien, d'origine irakienne, travaillaient pour le département de la Défense.

Les attentats de mardi interviennent au lendemain d'une attaque dans un bâtiment administratif dans la localité d'Almadaïn, à 25 km au sud de Bagdad, où deux soldats américains ont été tués et trois blessés, selon l'armée américaine.

La baisse relative de la violence à Bagdad et dans tout le pays a conduit les soldats américains à sortir plus souvent de leurs bases pour patrouiller dans les rues.

Cette nouvelle situation en fait également des cibles plus faciles pour les milices ou les insurgés, notamment dans les quartiers comme Sadr City où les troupes américaines ont livré des combats très âpres cette année.

Source: AFP

10/07/2008

Près d'un soldat britannique sur deux pense à quitter l'armée

LONDRES (Reuters) - Près de la moitié des militaires britanniques envisage régulièrement de quitter l'armée, montre une étude du ministère de la Défense qui souligne la difficulté de Londres à maintenir sa présence à la fois en Irak et en Afghanistan.

L'étude sur le moral des troupes, menée auprès de 9.000 militaires, révèle également une inquiétude sur la qualité des équipements, des plaintes sur le montant des soldes et une anxiété sur la fréquence des tours de service à l'étranger.

Le ministère indique avoir découvert des "motifs d'inquiétude" mais assure que la situation s'améliore.

Selon l'étude, 47% des soldats et des marins pensent régulièrement à quitter le service.

"Je pense que le rythme des opérations a créé un tel niveau de tension pour les familles qu'il n'est pas étonnant de voir autant de soldats penser à partir", a déclaré le député conservateur Patrick Mercer à la BBC.

Au sein de la Royal Air Force, 72% des militaires ont estimé que le moral était bas ou très bas, et 57% des "Royal Marines" se sont dit mécontents ou très mécontents de la qualité de leur équipement.

CAPACITÉS INSUFFISANTES

Le mois dernier, le Premier ministre Gordon Brown a déclaré que le gouvernement ferait "tout ce qu'il peut" afin d'aider les membres des forces armées, après que le chef d'état-major interarmes Richard Dannatt eut remarqué que les soldats étaient moins bien payés que les agents de la circulation.

"Depuis que l'étude a été menée, nous avons déjà appliqué plusieurs changements importants", a déclaré le ministre de la Défense, Derek Twigg, évoquant de récentes revalorisations des soldes et une hausse des dépenses d'équipement.

L'armée britannique dispose au total de 186.440 soldats. Son contingent en Afghanistan augmente régulièrement, et atteindra 8.000 hommes d'ici la fin de l'année.

A l'inverse, Londres a presque réduit ses effectifs de moitié en Irak, où 4.000 militaires forment aujourd'hui son contingent. Les prochaines réductions d'effectif envisagées ont été repoussées.

L'armée britannique a perdu 110 soldats en Afghanistan, et 176 en Irak.

Les responsables militaires craignent que le niveau d'engagement de Londres sur ces deux fronts ne puisse être maintenu.

"Nous ne disposons pas des capacités pour mener durablement ces deux opérations à cette échelle, pourtant c'est ce que nous faisons depuis des années", a noté le mois dernier le chef d'Etat major auprès du gouvernement, Jock Stirrup.

"Tant que l'une des deux n'aura pas été ramenée à une petite échelle, nous nous trouverons au-delà de nos capacités opérationnelles."

Source: Reuters

13/10/2008

L'heure est venue de quitter l'Irak, dit Maliki aux Britanniques

LONDRES (Reuters) - Le Premier ministre irakien Nouri al Maliki estime qu'il est temps pour les forces britanniques de quitter le sud de l'Irak où elles ne sont plus utiles au maintien de la sécurité.

Dans un entretien accordé au Times publié lundi, Maliki remercie les forces de la coalition dirigée par les Etats-Unis pour leur "aide importante" mais il déclare qu'une "page s'est tournée".

Le chef du gouvernement irakien estime que l'heure est à la construction d'une coopération économique entre l'Irak et la Grande-Bretagne.

"L'arène irakienne est ouverte aux compagnies britanniques et à l'amitié britannique, aux échanges économiques et à une coopération positive (dans les domaines) de la science et de l'éducation", déclare Maliki.

La Grande-Bretagne, principal allié des Etats-Unis lors de leur intervention en Irak en 2003, compte 4.100 soldats à l'heure actuelle dans le pays.

Dans l'entretien accordé au Times, Maliki revient sur l'épisode qui a vu l'an dernier les forces britanniques quitter leur base de Bassorah, dans le sud du pays, pour s'installer dans un aéroport situé en périphérie de la ville.

"Elles sont restées à l'écart des affrontements, ce qui a permis aux gangs et aux milices de prendre le contrôle de la ville", regrette-t-il.

"La situation s'est à ce point dégradée que des jeunes voyous portaient des sabres et tranchaient la gorge des femmes et des enfants. Les citoyens de Bassorah nous ont appelé à l'aide et (les forces irakiennes) ont repris le contrôle de la ville.

Source: Reuters