| | Les actualités de la Marine Française | |
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Auteur | Message |
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olivier Admin
Nombre de messages : 46383 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Ven 17 Aoû 2007 - 16:49 | |
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- --- Message Posté sur l'ancien forum le 16/12/2005 ---
jeudi 15 décembre 2005 Quelques données sur DCN et Thales PARIS (AP) - Voici quelques données sur les groupes DCN et Thales qui ont présenté jeudi les modalités de leur prochain rapprochement, passant par un regroupement au sein de DCN de leurs activités navales françaises et par une prise de participation de Thales dans le capital de DCN à hauteur de 25%. DCN : Anciennement Direction des constructions navales, devenu société anonyme en 2003, le groupe est l'un des acteurs du marché mondial des systèmes navals de défense à haute valeur ajoutée. Maître d'oeuvre, concepteur, réalisateur et intégrateur, il propose aux marines clientes navires armés, services, équipements et systèmes stratégiques. La loi du 31 décembre 2004 a autorisé l'ouverture du capital de DCN, lui donnant la possibilité de nouer des alliances avec d'autres entreprises du secteur naval et de défense. Implanté à Cherbourg, Brest, Lorient, Indret, Ruelle, Toulon, Le Mourillon, Saint-Tropez, le groupe emploie près de 12.700 personnes. En 2004, son résultat net s'est élevé à 209 millions d'euros, et son résultat d'exploitation à 187 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 2,6 milliards. THALES : Présent sur les marchés de la défense, de l'aéronautique et de la sécurité, le groupe international d'électronique et de systèmes emploie 60.000 personnes à travers le monde. Il a enregistré lors de l'exercice 2004 un résultat net de 198 millions d'euros (supérieur de 77% au précédent), un résultat d'exploitation de 729 millions d'euros, en hausse de 4,5% par rapport à l'année précédente, pour un chiffre d'affaires de 10,288 milliards. Thales a équipé de nombreux navires pour plus de 50 Marines nationales. Dans le domaine naval, le groupe a enregistré en 2004 un chiffre d'affaires de 2,2 milliards d'euros et emploie plus de 6.100 personnes sur des sites industriels dans dix pays. Sources: DCN et Thales _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Ven 17 Aoû 2007 - 16:55 | |
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- --- Message Posté sur l'ancien forum le 21/02/2006 ---
18 Février 2006 : Ouragan et Orage quittent la Marine nationaleLes deux anciens Transport de Chaland de Débarquement vendus à la flotte argentine. Lancés à Brest en 1965 et 1968, les deux TCD servaient de navires de projections pour les opérations amphibies. Outre leur plate-forme hélicoptères, ils disposent d'un radier contenant 8 chalands transportant près de 500 hommes et des véhicules. Ces caractéristiques en font des bateaux très sollicités pour les interventions internationales : Libéria, Liban, Kosovo...Le pedigree de ces bâtiments de 6 000 tonnes intéresse les amiraux argentins car les TCD donneraient à leur pays une meilleure capacité de projection au cas où un deuxième conflit éclaterait pour la possession des îles malouines/Falkland. Après l'affaire du désamiantage du porte-avions Clémenceau, les écologistes locaux s'inquiètent à leur tour de l'état réel des bateaux français. Signée en 2004, la vente aurait été effectuée "a precio de amigo". Certaines voix en Argentine parlent d'un bradage, voire d'une exportation de déchet déguisée en exportation d'armes. D'autres font plutôt remarquer que Buenos-Aires figure parmi les bons clients de la France. La polémique pourrait connaître un temps fort à la mi-mars, lors du changement officiel de pavillon. Une cérémonie est prévue à cette occasion, lors de l'escale du porte-hélicoptères école Jeanne d'Arc. |
| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Ven 17 Aoû 2007 - 16:57 | |
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- --- Message Posté sur l'ancien forum le 23/02/2006 ---
La France transfère 2 navires de soutien à l’ArgentineLa France va transférer à l’Argentine, pour un prix “symbolique”, 2 navires de soutien qui peuvent transporter chacun 500 hommes de troupe, 4 hélicoptères et 1.500 tonnes de matériel. L’Ouragan est attendu à Buenos Aires à la mi-mars prochain et l’Orage en 2007. La nouvelle du transfert des 2 bâtiments a été anticipée par la presse de Buenos Aires après une rencontre entre la ministre argentine de la Défense, Nilda Garré, et l’ambassadeur de France, Francis Lott. L’Ouragan sera à Buenos Aires lorsque le navire école de la Marine française Jeanne d’Arc fera escale au cours de son tour du monde. Deux jours plus tard , au cours d’une cérémonie officielle à laquelle participeront le chef d’état-major de la marine française, l’Amiral Oudot de Dainville et l’Amiral argentin Jorge Godoy, le navire sera transféré à la Marine argentine. Apparemment, le prix “symbolique” est de l’ordre de 200.000 Euros pour chaque navire. Mais l’Ouragan va aussi apporter en cadeau 5 radars pour les chasseurs Super Etandard de la Marine argentine, 8 véhicules tout-terrain et des livres pour l’école navale argentine. Cependant, la transaction ne s’est faite sans controverse en France, non pas pour des raisons politiques mais plutôt écologiques, les mêmes que celles avancées pour le porte-avions Clémenceau qui devait être démantelé en Inde mais a du rentrer à cause de l’amiante qu’il contient. “Les 2 navires de soutien Ouragan et Orage répondent à la réglementation applicable aux navires en service ” a déclaré la semaine dernière à Paris le porte-parole du ministère de la Défense, Jean-Francois Bureau. Comme la plupart des navires construits dans les années 60, l’Ouragan et l’Orage contiennent de l’amiante, un matériau couramment utilisé à l’époque pour l’isolation. C’est seulement dans les années 90 que l’amiante, aussi utilisé dans la construction et l’industrie lourde a été liée à plusieurs types de cancer. “Il n’y a aucun risque de santé avec aucun des 2 navires. Ils participent actuellement à des opérations humanitaires. Tout est parfaitement sous contrôle et dûment certifié”, a insisté le porte-parole de la Défense. “Cette affaire n’a rien de commun avec le Clémenceau, un navire désarmé en fin de vie, qui a effectivement un problème. Les navires devant être transférés à l’Argentine sont en service et répondent à toutes les exigences de sécurité et de santé. De plus, ils ont été spécifiquement vérifié sur la présence d’amiante comme c’est exigé par la réglementation”, a indiqué Jean-Francois Bureau. Le quasi-cadeau des 2 navires et du matériel qui les accompagnent a été interprété à Buenos Aires comme un pas vers la normalisation des relations avec Paris, très tendues dans les 2 dernières années à cause de problèmes entre l’administration du Président Kirchner et des investisseurs français dans les services publics, dont certains ont quitté l’Argentine. Les deux navires forment la classe Ouragan. Il s’agit de navires de débarquement avec un déplacement en charge de 8.500 tonnes. Ils ont été construits en 1965 et 1968. Ils sont à propulsion diesel, peuvent atteindre 17 nœuds. L’équipage s’élève à 211 officiers et marins. Les navires, longs de 149 mètres, disposent d’un pont hélicoptère. Ils sont armés de missiles anti-aériens Mistral et de 4 canons anti-aériens de 40 mm. Ils peuvent aussi être utilisés pour des tâches de maintenance, de logistique et de réparation. |
| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Ven 17 Aoû 2007 - 16:59 | |
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- --- Message Posté sur l'ancien forum le 24/02/2006 ---
Le 24 Février 2006 : Près de 3000 marins français et britanniques appareillent de ToulonLe porte-avions Charles de Gaulle, trois frégates, un sous-marin nucléaire d’attaque et un bâtiment de commandement et de ravitaillement partent aujourd’hui pour une mission de cinq mois. Le groupe aéronaval, mènera dans les prochains jours la qualification des pilotes embarqués puis mettra le cap vers le canal de Suez et l’Océan Indien. La mission Agapanthe 06 doit permettre d’entretenir la capacité de projection de puissance de la France au profit de l’opération de lutte anti-terrorisme Enduring Freedom (suite aux opérations contre les Talibans en Afghanistan) et de la FIAS (force international d’assistance à la sécurité de l’OTAN). En marge de ces missions, le groupe aéronaval français (Task Force 473) conduira des opérations navales, aériennes et sous-marines dans le domaine de la sécurité maritime. Pour la Marine nationale, ce « soutien (à la coalition) a pour but de démontrer la détermination et la volonté de prendre part à l’effort de lutte contre le terrorisme international et d’être prêt à participer ou à conduire tout engagement opérationnel sous faible préavis. Pour ce faire, il est nécessaire d’entretenir un haut degré de coordination et d’interopérabilité avec les forces opérationnelles ». 42.000 tonnes de diplomatie :En vertu du traditionnel concept voulant qu’un porte-avions pèse son poids en diplomatie, les 42.000 tonnes du Charles de Gaulle seront politiquement les bienvenus dans la région du Golfe, où l’Iran menace toujours de mener à bien son programme nucléaire. Cette position, défendue ardemment par Téhéran, inquiète nombre de ses voisins, les Etats-Unis et l’Europe. La France profitera donc du déploiement de son navire amiral pour étaler ses capacités militaires et renforcer ses liens avec les « pays amis ». Ainsi, plusieurs séries d’exercices sont prévues. « Red Shark » se déroulera mi-mars en mer Rouge avec les forces armées saoudiennes. Il sera suivi d’un exercice avec les troupes françaises déployées à Djibouti. En avril, la flotte partira à l’Est et rejoindra la marine indienne pour « Varuna 06 ». Cet exercice sera suivi, en milieu de mois, de « Big Fox », avec l’armée des Emirats Arabes Unis. Des entraînements sont également prévus. A l’issue de ces passex, adex, spontex et autres surfex, le Charles de Gaulle doit réintégrer l’opération Heracles et mener, grâce à son aviation embarquée, des opérations de surveillance en Afghanistan. Le porte-avions avait participé, en 2002, aux frappes aériennes menées par la coalition contre les foyers terroristes. La Marine française, dont l’action avait alors été saluée par Washington était resté sept mois sur place. Les moyens déployés :Placé sous le commandement opérationnel du Chef d‘état major des armées (CEMA), le contrôle opérationnel est délégué au contre-amiral Xavier Magne, commandant de la TF 473. La force est articulée autour du Charles de Gaulle dont le groupe aérien comprend 14 avions d’assaut Super Etendard, 8 intercepteurs Rafale, 2 avions de surveillance E2 C Hawkeye et 2 hélicoptères Dauphin. L’aviation légère de l’Armée de Terre (ALAT) compte sur le porte-avions un hélicoptère Puma pour les les liaisons logistiques et l’Armée de l’Air un Puma SAR/CSAR ( Search and Rescue / Combat Search and Rescue). Le bâtiment peut assurer toutes les missions de défense aérienne, attaque au sol et lutte antinavire. Son escorte est constituée de la frégate antiaérienne Cassard, de la frégate anti-sous-marine Montcalm et du SNA Saphir. Comme en 2004, la force française intègre un navire britannique, en l’occurrence la frégate britannique HMS Lancaster (Type 23). Le soutien du groupe sera assuré par le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme. En tout, ce sont donc près de 3000 marins, 6 navires et 31 appareils que la France déploiera jusqu’en juin, date du retour à Toulon de la Task Force. A noter que sur place, la Marine nationale est présente au sein de l’opération Enduring Freedom avec la frégate Courbet et l’aviso Enseigne de Vaisseau Jacoubet. |
| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Ven 17 Aoû 2007 - 17:00 | |
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- --- Message Posté sur l'ancien forum le 07/04/2006 ---
mercredi 5 avril 2006, 18h37 La France enverra le Charles-de-Gaulle pour les opérations en Afghanistan KABOUL (AP) - La France dépêchera le porte-avions nucléaire le Charles-de-Gaulle au large du Pakistan le mois prochain afin que ses avions puissent soutenir les opérations militaires en Afghanistan voisin contre le regain d'attaques de l'insurrection attendu avec le réchauffement printanier, a déclaré mercredi le chef d'état-major des armées. Le général Henri Bentegeat a précisé qu'une vingtaine d'avions de reconnaissance et de combat opéreraient depuis le bâtiment, traversant l'espace aérien pakistanais. Le porte-avions stationnera dans les eaux internationales près du Pakistan du 5 au 25 mai. Les avions de guerre soutiendront à la fois les troupes de l'OTAN, qui étendent progressivement leur zone d'opérations dans le sud de l'Afghanistan, et les forces de la coalition conduite par les Etats-Unis, qui traquent les combattants talibans et d'Al-Qaïda depuis 2001, a précisé le général à Kaboul. L'an dernier, l'Afghanistan a connu son année la plus meurtrière depuis le renversement du régime taliban fin 2001, selon les autorités américaines, qui s'attendent à ce que cette année soit encore pire. La France a déployé environ 900 militaires en Afghanistan, la plupart au sein de la force de l'OTAN, mais environ 200 membres des forces spéciales opèrent dans le sud avec la coalition. Le Charles-de-Gaulle a déjà été dépêché deux fois dans la région en 2002 et 2003 pour participer aux interventions en Afghanistan. Source: AP |
| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Ven 17 Aoû 2007 - 17:03 | |
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- --- Message Posté sur l'ancien forum le 04/07/2006 ---
04 Juillet 2006La Marine bientôt à court de combustible ?De 40 dollars en janvier 2004 à plus de 70 dollars aujourd’hui, l’explosion du prix du pétrole se fait sentir à tous les échelons, y compris dans les armées, où les états-majors s’inquiètent des conséquences de cette flambée sur les capacités opérationnelles des forces. Ainsi, selon nos informations, en un semestre, la Marine nationale aurait dépensé l’essentiel de son budget annuel dédié au combustible. Pire, elle n’aurait pu reconstituer que 70% de ses stocks stratégiques, alors qu’un blocus du détroit d’Ormuz entraînerait une pénurie d’essence en quelques semaines. « Les crédits ont été octroyés en fonction d’estimations réalisées début 2005, quand le cours du pétrole était beaucoup plus bas », explique un officier. La situation est donc délicate, d’autant qu’elle pourrait rapidement déboucher sur des conséquences extrêmement fâcheuses : « Il y aura peut être des choix à faire. Si jamais il y a un imprévu, on ne sera pas forcément capable d’assurer nos missions », s’alarme-t-on dans les coursives. La rue Royale et le ministère de la Défense ne sont, en effet, plus libres d’utiliser leur budget comme bon leur semble. Autrefois, en cas de situation difficile, l’armée pouvait basculer des crédits d’investissements (titre V) sur son budget de fonctionnement (titre III). Depuis l’instauration récente de la Loi Organique portant sur les Lois de Finances (LOLF), ces transferts sont interdits et les ministères doivent justifier l’emploi de leurs crédits devant le parlement (*). Une rallonge budgétaire nécessaire : Par ailleurs, les armées ne peuvent plus « emprunter » : « Dans le cadre de la LOLF, on ne peut plus dépenser l’argent qu’on n’a pas », précise une source militaire. Cette gestion « au plus près » des dépenses de l’armée pose déjà quelques difficultés qui conduiraient, dans certains cas, à de véritables absurdités : « Pour chaque mission, des heures de fonctionnement sont allouées. Par exemple, pour une opération de lutte contre le narcotrafic, un bateau se verra attribuer trois semaines de combustible. Si, à la fin de la troisième semaine, l’équipage a des informations intéressantes laissant penser qu’une prise peut être réalisée, il sera quand même obligé d’arrêter ! ». Pour obtenir la rallonge financière nécessaire au maintien des capacités opérationnelles de la marine, un collectif budgétaire serait nécessaire. Cette demande du ministère de la Défense, qui serait présentée à l’Assemblée nationale, pourrait également comprendre une requête similaire de l’Armée de l’Air, cette dernière étant, semble-t-il, dans une situation identique. Dans le même temps, la Marine nationale étudie une série de mesures pour parer la problématique de l’évolution du prix de l’or noir. Le poste carburant est, en effet, des plus lourds. Ainsi, pour une frégate de type La Fayette, le « plein d’essence », à savoir 470 tonnes de gasoil, coûte 235.000 dollars ! Une première parade est actuellement testée sur le carburant des aéronefs, le TR5, avec la mise en place d’une assurance sur le combustible. « L’idée est relativement simple. On achète un baril un peu plus cher que le marché mais, si le cours monte, nous continuons à le payer le même prix. En revanche, si le cours baisse, nous sommes perdants », explique un militaire. Les chances de voir la valeur du pétrole baisser étant relativement faibles, cette solution, si elle s’avère concluante, pourrait être généralisée au carburant des navires. Source: www.meretmarine.com |
| | | Jan Maître
Nombre de messages : 129 Age : 45 Localisation : Bastogne Date d'inscription : 10/07/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Ven 17 Aoû 2007 - 17:05 | |
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- --- Message Posté sur l'ancien forum le 23/08/2006 ---
J'imagine bien que oui mais cette situation est elle généralisée dans les autres marines? Quid d'éventuelle réserves? |
| | | olivier Admin
Nombre de messages : 46383 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Ven 17 Aoû 2007 - 17:07 | |
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- --- Message Posté sur l'ancien forum le 05/10/2006 ---
mercredi 4 octobre 2006Encore un sonar perdu par la MarinePar Olivier MÉLENNEC.L'incident a eu lieu il y a une dizaine de jours à l'entrée du goulet de Brest. Récupéré mais endommagé, l'engin a été remplacé. Nouvelle fortune de mer pour la Marine nationale. L'un de ses bâtiments, l'Aldebaran, a perdu un sonar destiné à détecter les mines, alors qu'il se trouvait en mission en mer d'Iroise et dans le goulet de Brest. L'incident s'est produit le 19 septembre, à 16 h. Le sondeur remorqué, de type DUBM41B, s'est cassé en deux lors d'une remontée du fond de la mer alors que l'Aldebaran venait de commencer un « rail » dans le goulet de Brest. La partie avant, qui contient l'électronique, a pu être hissée à bord du navire mais le fuselage arrière est resté au fond de l'eau. Le sonar DUBM41B est un planeur d'environ quatre mètres de long remorqué derrière le navire. Il est équipé de deux antennes de détection de mines et de trois sondeurs de perception d'obstacles lui permettant de travailler en sécurité à proximité du fond. Les moyens mis en oeuvre les jours suivants par la Marine (chasseurs de mines et plongeurs) ont permis de remonter ce matériel échoué à faible profondeur. Mais, plutôt que de réparer le sonar endommagé, la Marine a préféré le remplacer par un engin du même type qui se trouvait « sur étagère ». Une enquête technique est en cours pour déterminer les causes de l'avarie. La Marine dispose de trois bâtiments remorqueurs de sonars à Brest. Ils ont été construits sur des plans de chalutiers. Leur mission consiste à vérifier qu'aucune mine ne se trouve sur le passage des sous-marins de la force de dissuasion basés à l'Ile-Longue, en rade de Brest. À cet effet, ils effectuent des « rails », c'est-à-dire des allers et retours parallèles dans la zone de navigation des submersibles. L'incident rappelle celui survenu à bord de la frégate De Grasse en mars dernier. Mais la Marine nationale relativise sa gravité. Le sonar de lutte anti-sous-marine du De Grasse était un engin hyper-sophistiqué alors que le DUBM41B est ancien et bien moins coûteux. D'ailleurs, un marché a d'ores et déjà été passé en 2005 avec la société Thales pour le remplacement de ce type de matériel par un nouveau modèle, le DUBM44. Celui-ci offrira des performances largement accrues, permettant ainsi de détecter des objets d'une taille de quelques centimètres à 150 mètres de distance. Source: www.brest.maville.comL'Aldebaran fait partie des bâtiments remorqueurs de sonars chargés de « nettoyer » le passage emprunté par les sous-marins de la force de dissuasion.Jacques Carney. (Photo : Ouest France) _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Ven 17 Aoû 2007 - 17:58 | |
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| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Lun 3 Sep 2007 - 10:20 | |
| La Marine se réserve la possibilité de tirer sur ses vieilles coques
Par le passé, la Marine française, comme ses homologues étrangères, a eu recours à la destruction volontaire de ses vieux navires en pleine mer. L'immersion délibérée de coques est maintenant régie par différents accords internationaux (Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est de 1992, Protocole de 1995 relatif à la prévention et à l'élimination de la pollution de la mer Méditerranée par les opérations d'immersion...) Il est interdit de couler volontairement des navires en Méditerranée depuis 2001 et en Atlantique depuis 2005. Lors de la signature des textes, la France a, néanmoins, apporté une réserve quant à ses activités militaires. Tirs en mer avec des missiles, torpilles, canons... La destruction des coques en mer, conséquence des tirs d'exercices ou de qualification de systèmes d'armes, reste ainsi juridiquement possible (Les marines anglaise et espagnole poursuivent d'ailleurs toujours ce type d'opérations). Elle est toutefois très encadrée, avec notamment une dépollution préalable des coques et le retrait des matériaux dangereux : « Ces immersions font l'objet d'une étude d'impact sur l'environnement, menée au préalable par un organisme extérieur à la marine », explique-t-on à l'état-major de la flotte française. La dernière opération du genre s'est déroulée en octobre 2005 avec un ancien sous-marin diesel du type Daphné. A cette occasion, la Sirène a été coulée très au large de Toulon lors d'une campagne au profit de la torpille lourde F17. Le dernier tir sur navire de surface a, quant à lui, été réalisé en octobre 2003 sur l'ex-bâtiment de soutien mobile Garonne, coulé à un peu moins de 200 kilomètres de la Réunion.
Une ou deux fois par an sur chaque façade de la métropole Si la Marine s'est engagée dans une démarche de protection de l'environnement, l'arrêt de cette pratique lors d'activités opérationnelles militaires par les navires de guerre ou les aéronefs militaires n'est pas sans poser problème : « Pour l'entraînement régulier des équipages, la Marine réalise des tirs sur moyens légers flottants ou aériens. Dispositifs éphémères prévus uniquement à cet effet, ces outils ne présentent en revanche pas les garanties suffisantes pour la qualification des systèmes d'armes en service ou ceux en cours d'acquisition. Il convient de retenir que l'utilisation de coques comme cibles répond à un besoin réel de la marine et non comme substitut à une action de démantèlement », note Margueritte Lamour, députée du Finistère, dans son rapport d'information sur le démantèlement des navires de guerre. De plus, souligne la parlementaire, « la coque immergée devient un dispositif de concentration de poisson naturel ». Par ailleurs Rue Royale, on explique que « l'utilisation des coques de navires désarmés est un enjeu d'importance pour la pérennisation des systèmes d'armes, en service ou en développement. L'objectif est de préparer la Marine à ses missions de défense dans des conditions réalistes, tout en limitant volontairement en nombre l'utilisation de ces coques et de veiller à l'environnement ». Bien qu'aucun tir sur cible navale ne soit à ce jour programmé, les militaires souhaitent pouvoir, le moment venu, y avoir de nouveau recours au moins une ou deux fois par an sur chaque façade maritime de la métropole.
Source : Mer & marine |
| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Lun 3 Sep 2007 - 10:27 | |
| Navires désarmés : Une flotte bien encombrante
Plus de 40 navires, dont une trentaine d'un déplacement supérieur à 1000 tonnes : C'est la flotte que devra désarmer, dans les dix prochaines années, la Marine Nationale. C'est ainsi un flux d'environ 3 grands navires ou 10 000 tonnes par an à déconstruire pour la Marine sans compter les « petits navires » type vedettes. La France ne disposant pas de chantier de démolition capable de traiter un tel travail, le ministère de la Défense et le ministère des Finances avaient imaginé, en 2006, de faire émerger un partenariat avec un chantier indien en vue d'éliminer les vieilles coques. Cette tentative ayant avorté avec l'odyssée malheureuse du Q790, ex-Clemenceau, la Marine n'a désormais plus d'autre solution que d'entasser les épaves dans ses ports, en attendant qu'une éventuelle filière de déconstruction voie le jour. En raison des nombreuses contraintes juridiques internationales, européennes et françaises, il y a peu d'avancée dans ce dossier : de véritables musées à flot se créent progressivement, de la Bretagne à la Provence, en passant par la Normandie. Dans la région de Brest, sont ainsi conservés l'ancien porte-avions Clemenceau, le croiseur Colbert, les frégates Duguay Trouin et Aconit, les escorteurs d'escadre Duperré et La Galissonnière, ainsi que des avisos EV Henri, Détroyat et Jean Moulin. A Lorient, l'ancien escorteur d'escadre Bouvet et l'ex-bâtiment de soutien mobile Rhône servent quant à eux de brise-lames. Cherbourg n'est pas non plus épargné, le port militaire accueillant les ex-sous-marins nucléaires lanceurs d'engins Foudroyant, Indomptable, Terrible et Tonnant, pour lesquels seul le démantèlement des installations nucléaires est pour le moment mené mais qui devront, eux aussi, être déconstruits. Face à l'accumulation des navires désarmés, plusieurs options ont été envisagées, notamment la désignation d'un port spécialement dédié à l'accueil provisoire de ces coques. L'essentiel de la Marine Nationale (hors SNLE) ayant progressivement, depuis trente ans, quitté Brest pour Toulon, le choix du grand port breton était initialement privilégié. La base navale dispose en effet de beaucoup de place, alors que des sites de « stockage », comme Landevennec ou Lanvéoc, se situent à proximité. Cette solution se heurte néanmoins au peu d'entrain des élus locaux et de la population, peu enclins à voir Brest se transformer en cimetière géant pour bateaux gris. La situation est pourtant précaire à Toulon qui pourrait connaître, dans les toutes prochaines années, une véritable « crise du logement ».
Vers une « crise du logement » dans les ports ? Dans le port du Var, la liste des gros bâtiments en attente, constituée depuis plusieurs années de deux vieux bâtiments de débarquement de chars (Dives et Argens), de l'aviso-escorteur Commandant Rivière, de la frégate Suffren et du bâtiment de soutien santé Rance, s'est allongée en 2006 et 2007 avec la frégate Duquesne et les transports de chalands de débarquement Ouragan et Orage. Alors que le bâtiment de soutien Bougainville pourrait suivre l'an prochain le même chemin, l'actuelle flotte en service, dont nombre d'unités ont plus de vingt ans, arrivera à bout de potentiel au début de la prochaine décennie. Pour Toulon, il est notamment prévu de désarmer le bâtiment atelier Jules Verne et la frégate Dupleix en 2012, puis le Montcalm (2013) et le Jean de Vienne (2015). Se posera également la question des pétroliers ravitailleurs, dont les deux plus vieux représentants, les Meuse et Var, doivent être désarmés en 2010 et 2012. Ils pourraient être toutefois prolongés, faute de remplaçants. Dans le même temps, les nouveaux navires vont eux aussi prendre de la place, d'autant qu'ils sont généralement nettement plus gros. Après la livraison des bâtiments de projection Mistral et Tonnerre en 2006 et 2007, à peu près aussi encombrant qu'un porte-avions, les deux grandes frégates de la classe Horizon rejoindront la Méditerranée en 2008 et 2009. Elles seront suivies, à compter de 2011, par les frégates de la classe Aquitaine, qui seront livrées au rythme d'une unité tous les 7 mois. Plusieurs projets d'aménagement, notamment de l'îlot Castigneau, sont d'ailleurs à l'étude, afin d'accroître les capacités d'accueil de la base navale. Brest ne sera pas, non plus, épargné par cette tendance. Le bâtiment de soutien Loire, prévu pour être désarmé en 2008, sera suivi en 2011 par la frégate Tourville puis en 2012 par le De Grasse, sans oublier le Georges Leygues et le porte-hélicoptère Jeanne d'Arc, qui cessera son activité en 2010. Alors que le retrait du service du patrouilleur d'Entrecasteaux pourrait intervenir prochainement, les 9 avisos basés à Brest et à Toulon cesseront leur vie active entre 2013 et 2018. Quant aux 13 chasseurs de mines de la flotte, ils commenceront à être retirés du service à partir de 2013. Enfin, Cherbourg accueillera le sixième et dernier SNLE du type Redoutable, l'Inflexible, dont la dernière patrouille interviendra en 2008. A cette unité il conviendra d'ajouter les six sous-marins nucléaires d'attaque de la classe Rubis, dont la mise au rebut doit commencer au milieu de la prochaine décennie. |
| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Mer 5 Sep 2007 - 18:59 | |
| Marine marchande et Marine nationale veulent accentuer leur coopération
Et si la France devait déployer, demain, 20 ou 30.000 hommes, des milliers de véhicules, des chars, des pièces d'artillerie et toute la logistique nécessaire à une intervention militaire liée à une crise internationale de moyenne importance ? Le transport d'une telle force ne serait peut être pas sans poser problème. La Marine Nationale ne dispose, en effet, que de quatre bâtiments de transport (BPC et TCD), soit une capacité d'environ 2000 soldats, 3 à 400 véhicules et 40 hélicoptères. Dans le même temps, il ne serait pas question de réquisitionner massivement les ferries des compagnies nationales, comme Brittany Ferries ou SeaFrance, sans déstabiliser économiquement ces entreprises. « La gestion de crise ne laisse que très peu de temps. Il faut pouvoir disposer très vite du personnel et du matériel », souligne l'amiral Gérard Valin, sous-chef d'état-major Plan Programmes. Avec la démultiplication des crises et des interventions outre-mer depuis la fin de la guerre froide, le ministère de la Défense prend cette problématique du transport très au sérieux et souhaite s'appuyer sur la flotte de commerce. Depuis des siècles, les flottes marchande et militaire sont étroitement liées. Les bâtiments de la Marine nationale protègent les navires civils, ces derniers assurant la remontée d'informations mais aussi le transport occasionnel des troupes, comme ce fut par exemple le cas lors de la guerre du Golfe, en 1990. Des contrats existent déjà pour l'acheminement, régulier, du matériel de l'armée française vers les théâtres extérieurs. Dans les années 80, des concepts particuliers ont été développés, comme la Force Auxiliaire Occasionnelle (FAO) ou la Force Maritime de Complément (FMC). « Toutefois, ces dernières années, les liens de coopération entre la marine marchande et la marine nationale se sont distendus et certaines incompréhensions voire malentendus ont pu naître », note le Cluster Maritime Français, qui a publié cet été un rapport sur cette problématique. Fort de ce constat, le CMF et ses membres souhaitent remettre au goût du jour une coopération solide : « Aujourd'hui, la montée en puissance du fait maritime et les nouveaux enjeux de défense et de sécurité constituent une opportunité pour resserrer à nouveau ces liens à travers une coopération renouvelée ».
Le transport maritime de défense En cas de grave crise internationale, les armées françaises peuvent être amenées à intervenir à plusieurs milliers de kilomètres de leurs bases. Ainsi, durant la première guerre du Golfe, de nombreux navires marchands ont été nécessaires pour transporter les 10.000 hommes de la division Daguet et leur matériel. Plus récemment, le déploiement des troupes françaises au Liban (opération Baliste) a été en grande partie opéré de la même manière, via des bateaux rouliers. En 2006, le ministère de la Défense a affrété un total de 14 navires civils. Chars, véhicules, munitions, matériel divers... Cette flotte a assuré 60% des 113.000 tonnes de matériels envoyés à l'étranger. Si trois rouliers de la Compagnie Maritime Nantaise (CMN) sont désormais affrétés à l'année, « au regard d'expériences récentes, les armateurs nationaux considèrent qu'ils sont marginalisés et subissent une concurrence déloyale lors des appels d'offres pour affrètement du ministère de la Défense », explique le Cluster Maritime Français. Les armements sont prêts à opérer gracieusement quelques modifications sur les plans de leurs navires afin de satisfaire aux exigences de l'armée, mais demandent une adaptation du code des marchés publics : « Il faut définir des procédures plus en adéquation avec le commerce maritime, notamment au travers d'appels d'offres un peu plus longs. Nous sommes en effet face à des contrats de 3 ans alors que le financement des navires neufs s'étalent sur 15 ans », précise Patrick Le Scraigne, de Louis Dreyfus Armateurs.
Financements innovants Les compagnies souhaitent donc une meilleure visibilité et une charte de gestion des appels d'offres auprès du Centre Multimodal des Transport (CMT). Ce centre interarmées, en cours de création, devra disposer des connaissances suffisantes afin de respecter, dans ses appels d'offres, les règles techniques et déontologiques en vigueur dans le secteur maritime. Les armateurs français désirent également mieux connaître les critères d'éligibilité, notamment techniques : « Dans beaucoup de cas, les navires ne sont pas adaptés aux missions de la Défense. Quelques petites modifications peuvent être réalisées sur les bateaux neufs pour les mettre à disposition très rapidement. C'est le cas par exemple des marchandises dangereuses dans un espace couvert. Au neuvage, cela ne coûte que 60 ou 70.000 euros mais ensuite, une telle modification peut facilement s'élever à 500.000 euros », note Patrick Le Scraigne. Afin de répondre aux souhaits du ministère de disposer d'une flotte de transport, les armateurs sont éventuellement prêts à s'engager dans des voies dites « innovantes », y compris « sur une possible participation à leur financement et leur gestion pouvant répondre aux préoccupations économiques et opérationnelles », affirme le rapport CMF. En fin d'année dernière, la Direction Centrale du Commissariat de l'Armée de Terre (DCCAT) a d'ailleurs lancé, auprès des industriels, une demande d'information dans le but d'étudier la réalisation d'un navire du type roll-on roll-off (RoRo). Spécialement conçu pour les besoins militaires, ce bateau, dérivé des rouliers en service dans les flottes de commerce, pourrait faire l'objet d'un financement innovant ou d'une acquisition patrimoniale. Techniquement, il disposerait de vastes garages, d'une imposante porte arrière capable d'accueillir des chars lourds et véhicules de grandes tailles, ainsi que d'une grue de très forte capacité, de l'ordre de 60 tonnes. Suivant la taille des navires, l'Etat-major des Armées (EMA) souhaiterait disposer de quatre à six unités, livrables à l'horizon 2010.
Le retour de pétroliers ravitailleurs civils ? En dehors du transport maritime de défense, d'autres pistes sont à l'étude pour renforcer les liens entre Marine Nationale et Marine Marchande. L'une d'elle consiste à ré-envisager l'utilisation de pétroliers civils pour le ravitaillement des bâtiments de combat. Déjà, dans les années 80, un contrat avait été signé avec les compagnies Soflumar et Socatra. Dès leur construction aux Chantiers de l'Atlantique, les tankers Mascarin et Penhors avaient reçu des installations permettant le ravitaillement à couple. Un autre pétrolier, le Port-Vendres, avait été équipé en plus d'un tourret permettant les ravitaillements en flèche des bâtiments de combat. L'affrètement du Port Vendres au début des années 80, dont les services étaient particulièrement appréciés par la Marine, avait pris fin avec la livraison, en 1990, du bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme. Or, avec la démultiplication des interventions à l'étranger et le désarmement de la Durance en 1999, la Marine Nationale ne dispose plus que de quatre pétroliers, une capacité un peu « juste » en cas de pic d'activité. « Il faut envisager de faire les modifications nécessaires dès la construction des bateaux, sinon les adaptations coûteront beaucoup plus cher et nous n'aurons pas le temps si on attend d'en avoir besoin pour réagir », souligne l'amiral Valin.
Le partage de l'information Le dernier domaine dans lequel les deux marines souhaitent renouer des liens est celui de l'information. A l'époque de la guerre froide, cette collaboration était naturelle. Sillonnant toutes les mers et tous les ports du globe, les unités de commerce étaient à même d'apporter à la flotte militaire des renseignements très précis sur la situation en haute mer, le long des côtes ou au niveau des infrastructures portuaires. « Il faut définir un seul point d'entrée pour envoyer nos informations et établir un guide du recueil d'informations pour savoir ce dont la marine a besoin et former les commandants et second capitaines. Il faut enfin une liste de contacts à l'étranger », précise Patrick Le Scraigne, de LDA. Qu'il s'agisse du renseignement conjoncturel, dit de situation, ou du renseignement de plus longue durée, dit de documentation, l'aide de la Marine Marchande peut être très précieuse. Elle sert aussi bien à la sécurisation de l'espace maritime qu'à la lutte contre les trafics ou encore la préparation d'opération d'évacuation des ressortissants. A l'inverse, les informations recueillies par les services de l'Etat servent directement aux navires de commerce. Ainsi, dans le cadre du Contrôle Naval Volontaire, les capitaines de bateaux français reçoivent un point hebdomadaire sur la situation des zones à risques qu'ils sont amenés à traverser. Le CNV est notamment appliqué pour les unités croisant dans les régions infestées par les pirates, en Asie comme au large de la corne d'Afrique. « Pour la Marine Marchande, il est crucial de pouvoir disposer d'informations réactualisables en temps réel sur les risques encourus par ses navires et ses agents. Par ailleurs, un soutien de la marine en cas d'agression ou d'accident serait particulièrement utile. Elle souhaite disposer de procédures simples et rapides à la disposition de ses Ship Security Officers (SSO), Company Security Officers (CSO) et commandants. Un guichet unique activé 24h/24 paraît être la solution optimale », estime le rapport du Cluster.
Source : Mer & Marine |
| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Jeu 6 Sep 2007 - 12:14 | |
| Accord Franco-Brésilien à propos de sous-marin nucléaireUn accord de coopération militaire au contenu confidentiel, signé entre la France et le Brésil, rapproche le gouvernement Brésilien de la technologie Française de sous-marin nucléaire. Une "lettre d’intention de relations militaires de défense" a été signé en juin à Paris, par le ministre de l’époque Waldir Pires, qui a été remplacé par Nelson Jobim. Le 19 juin à 15h45, Pires a été reçu pendant 40 minutes par le ministre Français de la défense, Hervé Morin. Terra Magazine a appris que l’accord rend possible l’échange d’informations militaires et l’acquisition progressive des technologies nécessaires à la construction d’un sous-marin nucléaire. Trois technologies possibles étaient en compétition : la française, l’américaine et la russe (la chinoise n’est pas à vendre). Le Brésil a les capacités nécessaires pour enrichir l’uranium, mais il a besoin d’effectuer des recherches pour la construction de la coque qui doit résister à des profondeurs importantes. Les sous-marins Brésiliens actuels sont classiques, de conception Allemande, sans propulsion nucléaire. Les négociations se sont approfondies après la visite de l’ancien président Jacques Chirac au Brésil en mai 2006. A cette époque, le ministre Français de la défense Michèle Alliot-Marie a participé à une réunion au ministère de la défense. Pires a rendu la visite à Paris. Ce n’est pas, par conséquent, le résultat d’une relation personnelle ou d’une réponse au geste récent du Président Français, Nicolas Sarkozy. A peine élu, Sarkozy a défendu l’entrée du Brésil au conseil de sécurité de l’ONU. La frontière du Brésil avec la Guyane Française, département d’Outre-Mer, augmente l’intérêt de la France pour des coopérations militaires dans l’Atlantique Sud. Le 10 juillet dernier, depuis le Centre d’Essai de Aramar, à Iperó (état de Sao Paulo), le Président Brésilien Lula a annoncé l’investissement de 1,04 milliard de réales (386 millions d’€), sur 8 ans, pour le programme d’enrichissement d’uranium à l’échelle industrielle, prenant en compte une partie des demandes des militaires. Ancienne revendication du commandement de la Marine pour la défense du territoire maritime Brésilien, la propulsion nucléaire augmente l’autonomie du sous-marin. Le modèle classique (à propulsion diesel) doit remonter en surface toutes les 72 heures. Le sous-marin nucléaire peut rester en plongée pendant des mois, ce qui accroit la sécurité de la surveillance de la plateforme maritime. Défense maritime En juin, après la signature, le ministre de l’époque, Waldir Pires, avait déclaré que “l’objectif était de terminer rapidement la négociation de l’accord de coopération de défense et le cadre des forces armées des 2 pays, intensifiant le dialogue sur des sujets d’intérêt commun dans le domaine des hautes technologies”. Lorsque le journal la lui a demandée, le secrétariat du ministère Brésilien de la défense n’a pas fourni une copie de l’accord parce que son contenu n’est pas encore public. En tant que lettre d’intention, elle ne représente pas une position définitive, mais elle montre la direction du vent dans l’acquisition des technologies nécessaires en ce qui concerne l’avancée du projet Brésilien de sous-marin à propulsion nucléaire. Article original : Terra Magazine (Brésil) - Traduction : http://www.corlobe.tk |
| | | Michel47 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 573 Age : 66 Localisation : Colayrac St-Cirq (Fra) Date d'inscription : 28/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Ven 7 Sep 2007 - 13:21 | |
| JOURNEE PORTES OUVERTES A LA BASE NAVALE DE CHERBOURGLa base navale de Cherbourg ouvrira ses portes au public le dimanche 30 septembre 2007 de 10h00 à 18h00. Accès par la porte de "La Saline" - Entrée et parkings GRATUITS - Venez nombreux découvrir les différentes activités de la marine nationale à Cherbourg. Au programme : - Visites de bâtiments de combat et de service public (frégate Primauguet, patrouilleur Pluvier, Abeille Liberté) - Démonstrations dynamiques (combat corps à corps et démonstration cynophile par fusiliers marins, hélitreuillage par hélicoptère Dauphin du service public, désincarcération et intervention incendie par les marins pompiers, évolution de remorqueur) - Visites guidées (école atomique, laboratoires, atelier militaire) - Exposition de matériel et présentation d'équipements (antipollution, marins pompiers, plongeurs démineurs ...) - Exposition sur le démantèlement des sous-marins SNLE - Visite du port militaire en canot - Stands et jeux pour enfants - Sandwicherie et aire de repas sur place. Port militaire de la base navale de Cherbourg. Contact : Bureau communication (08h00 - 12h00) - bn.cherbourg@libertysurf.fr BP 200 - 50115 Cherbourg Armées Tél : 02 33 92 45 46 - Fax : 02 33 92 60 91 Site Internet partenaire : Préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. http://www.premar-manche.gouv.fr/source : http://www.ville-cherbourg.fr/ |
| | | olivier Admin
Nombre de messages : 46383 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
| Sujet: Re: Les actualités de la Marine Française Dim 28 Oct 2007 - 9:49 | |
| 23/10/07 DCNS espère accélérer à l'internationalLe groupe français d'armement naval, détenu à 75% par l'Etat et 25% par Thales, a profité, en Bulgarie et au Maroc, de l'activisme de l'Elysée Le groupe français d'armement naval DCNS "se prépare au développement international", a indiqué mardi son directeur général délégué Bernard Planchais au lendemain de la commande par le Maroc d'une frégate et peu après un accord pour quatre corvettes en Bulgarie. La France et le Maroc ont conclu, lundi soir à l'occasion de la visite du président Sarkozy, un accord en vue de la commande d'une frégate polyvalente de classe FREMM, évalué de sources concordantes à 500 millions d'euros. Au début octobre, lors d'une visite de Nicolas Sarkozy en Bulgarie, Paris et Sofia avaient annoncé leur intention de "finaliser avant la fin de l'année" un contrat pour quatre corvettes Gowind, d'un montant évalué de source proche du dossier à près d'1 milliard d'euros. M. Planchais s'est réjoui, devant quelques journalistes, "de l'implication politique plus marquée de l'Etat au plus haut niveau pour l'exportation depuis quelques mois". Alors que DNCS mettait à flot mardi à Cherbourg son premier sous-marin Scorpène destiné à la Malaisie, M. Planchais a souligné que le groupe comptait "poursuivre sa recherche de contrats à l'exportation en créant des implantations durables dans les pays, en particulier asiatiques où il a vendu des matériels ou a des contacts". DCNS, détenu à 75% par l'Etat et 25% par Thales, a vendu à ce jour deux Scorpène au Chili, doit en livrer deux à la Malaisie en 2008 et 2009 et a reçu commande par l'Inde de six exemplaires qui seront assemblés sur place dans le cadre d'un transfert de technologie, pour livraison de 2012 à 2017. M. Planchais n'a pas précisé la forme de ces "implantations", mais selon le magazine spécialisé Mer et Marine, DCNS s'apprêterait à créer une filiale en Inde pour soutenir les contrats déjà conclus et en décrocher d'autres. Le groupe, qui développe le Scorpène en coopération avec le chantier espagnol Navantia, vise à terme "un tiers du marché mondial de ce créneau évalué à 3 ou 4 sous-marins par an". Il est actuellement en lice pour fournir trois Scorpène au Pakistan, qui seraient assemblés dans ce pays, mais fait face à une rude concurrence allemande. Le groupe DCNS compte environ 13.000 collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires d'environ 3 milliards d'euros. Source: AFP - Citation :
- Le sous-marin conventionnel Scorpène
Le sous-marin conventionnel Scorpène, dont le premier exemplaire destiné à la Malaisie a été mis à flot mardi à Cherbourg (Manche), est développé depuis les années 1990 par le groupe français DCNS (ex-direction des constructions navales) et le constructeur naval espagnol Navantia. Le groupe français d'électronique de défense Thales, actionnaire à 25% du groupe public DCNS depuis le début 2007, fournit les systèmes de combat, les équipements de détection sous-marine, de communication, d'optronique et de guerre électronique. Doté d'un système de propulsion diesel-électrique, le Scorpène est destiné à la protection des côtes et profite de certaines des technologies développées pour les SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins). Il peut recevoir en complément une propulsion hybride anaerobie (AIP, air independent propulsion) lui permettant de prolonger ses plongées d'une semaine environ. Long de 67 à 76 mètres suivant les versions, et déplaçant de 1.550 à 2.000 tonnes, le submersible a une autonomie de 45 jours de patrouille et une vitesse supérieure à 20 noeuds en plongée. Conçu pour un équipage de 31 hommes, ce sous-marin de 12,3 mètres de haut pour 6,2 mètres de diamètre peut plonger à plus de 300 mètres. Le Scorpène est équipé d'un système de combat intégré comprenant des moyens de détection sous-marine perfectionnés et six tubes lance-torpilles. Il peut aussi lancer des missiles SM39 (type Exocet) et dispose de torpilles lourdes. Son coût est de l'ordre de 350 à 400 millions d'euros en fonction des options choisies. Source: AFP _________________ olivier Les plus grands ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours ! ---> voir ma présentation |
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