Piraterie au large de la Somalie : Les news... (Partie 2)

3/12/2009

Somalie: libération par des pirates d'un cargo capturé depuis six mois

NAIROBI — Un cargo battant pavillon d'Antigua-et-Barbuda, capturé par des pirates au large des côtes d'Oman il y a six mois, a été libéré jeudi après-midi par ses ravisseurs, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon un communiqué de l'ONG environnementaliste basée à Nairobi Ecoterra International, spécialisée sur les questions de piraterie dans l'Océan Indien, le MV Charelle a été libéré vers 17H00 (14H00 GMT) contre le paiement d'une rançon.

La libération du cargo avait été annoncée un peu plus tôt depuis Bruxelles par l'opération anti-piraterie européenne dans l'Océan indien, Atalante. "Cet après-midi, le navire MV Charelle, battant pavillon d'Antigua-et-Barbuda, a été relâché après six mois de captivité aux mains des pirates", a-t-elle indiqué.

Le MV Charelle avait été capturé au sud d'Oman le 12 juin 2009. Le navire avait dix hommes d'équipage à bord à l'époque de la capture, sept Sri Lankais et trois Philippins.

Tout au long de sa captivité, le bateau est resté à l'ancre à 3 miles nautiques au large de la localité somalienne d'Hobyo, explique Ecoterra dans son communiqué.

Ecoterra International a indiqué que "le bateau a été amené au large de Garacad, et les habituelles querelles de dernière minutes entre pirates ont pu être résolues, et un système de sécurité mis en place pour la libération même du navire".

Les pirates ont quitté le bord ce jour vers 17H00 (14H00 GMT), ajoute l'ONG.

"Les négociations ont été rendues extrêmement compliquées du fait de l'énorme rançon payée pour la remise en liberté du thonier espagnol Alakrana à la mi-novembre", précise la même source.

La capture du MV Charelle, un cargo de taille relativement modeste (86 mètres de long pour 2.800 tonnes), avait eu lieu à la limite des eaux territoriales omanaises, faisant craindre une expansion de la zone d'action des pirates bien au-delà des côtes somaliennes et de leur traditionnelle zone d'action.

Le phénomène s'est depuis lors confirmé, avec la multiplication des attaques plus à l'est au large des Seychelles.

A ce jour, au moins onze navires et 272 marins sont aux mains des pirates somaliens, selon Ecoterra international.

Source : AFP

Le Danemark prévoit une flotte anti-piraterie

Le Danemark prévoirait de construire une flotte de patrouilleurs, destinés aux garde-côtes des pays d’Afrique, afin de lutter contre les pirates somaliens.


L’association danoise des armateurs a discuté de ce projet avec un certain nombre de pays d’Afrique de l’Est.

Selon le quotidien danois DR Nyheder, le projet couterait des centaines de millions $. Les patrouilleurs seraient construits dans des chantiers navals danois et en partie financés par le budget d’aide au développement des Nations Unies.

Selon le journal, un membre de l’association, Jan Fritz Hansen, a déclaré que “les attaques se produisent désormais loin des côtes, et les pirates ne peuvent agir sans bateaux-mères.”

Selon lui, les nouveaux patrouilleurs pourraient “bloquer les pirates” et signaler la position des bateaux-mères.

Source : Le portail des sous-marins

6/12/2009

25 Ukrainiens des commandos Alfa dans l'opération anti-piraterie de l'UE

La participation ukrainienne à l'opération anti-piraterie de l'UE "Atalanta" se confirme. Lors du sommet UE-Ukraine, qui vient de se tenir à Kiev, vendredi, il en a été question. Et les participants sont tombés d'accord. Les conclusions publiés après ce sommet ont ainsi salué la possible contribution de l'Ukraine: « In this regard they welcomed the fact that Ukraine is considering a contribution to international efforts in combating piracy through taking part in the Operation Atalanta.»

A Kiev, le chef de la sécurité ukranienne (SBU), Valentyn Nalyvaichenko, a confirmé que 25 hommes des commandos Alfa, la force spéciale des services de sécurité ukrainiens, avaient été spécialement entraînés pour cela et étaient prêts à se joindre à l'opération, ont relaté les médias ukrainiens. Et on n'attend que le feu vert de la Verkhovna Rada - l'assemblée ukrainienne - à la demande du président. Le coût de l'opération reviendrait à environ 3 millions d'euros sur une année, selon le ministère des Affaires étrangères ukrainien.

Coté européen, un expert du dossier m'a confirmé que la volonté était bien présente de part et d'autre, au niveau. Mais qu'il y avait encore du travail. On reste prudent. Les modalités pratiques d'association des forces ukrainiennes étaient étudiées. Ces forces peuvent, en effet, prendre place à bord de navires marchands, de préférence ukrainiens, voire de bateaux du PAM ou de l'AMISOM, escortés par les navires européens EUNAVFOR Atalanta (ou d'autres navires des forces multinationales ou forces nationales, présentes dans la zone).....


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7/12/2009

La marine indienne repousse une attaque de pirates somaliens

NEW DELHI — La marine indienne a annoncé lundi avoir repoussé une attaque de pirates somaliens contre un pétrolier norvégien dans le golfe d'Aden.

Un navire de guerre indien patrouillant dans la zone a répondu à un appel de détresse du navire, propriété de la Nordic American Tanker Company, qui avait essuyé des tirs, a expliqué P.V.S. Satish, porte-parole de la marine à New Delhi. Un hélicoptère a immédiatement décollé du bâtiment de guerre et a fait échouer l'attaque des pirates, a précisé M. Satish.

Le golfe d'Aden est l'un des couloirs maritimes les plus fréquentés au monde, avec le passage de 20.000 navires par an, et une cible de choix pour les pirates somaliens.

Des bateaux de la marine indienne escortent depuis l'an dernier des navires marchands dans le cadre d'une opération visant à lutter contre la piraterie dans la région.

Source : La Presse Canadienne

7/12/2009

Atalante : le commandant de l’opération à bord du Floréal

Mercredi 2 décembre 2009, le Rear-admiral (contre-amiral) Peter Hudson, commandant opérationnel de la force navale européenne Atalante, a effectué une visite à bord de la frégate de surveillance Floréal　en escale à Mombassa (Kenya).

Son déplacement depuis Northwood (Etat-major de la force Atalante) avait un triple objectif　: rencontrer le commandant et l’état-major du bâtiment, rencontrer les médias locaux et internationaux et prononcer une allocution devant l’équipage du Floréal.

La rencontre avec les officiers a permis au commandant de présenter à l’amiral les dernières interceptions de pirates réalisées dans le bassin somalien et d’échanger sur l’opération.....


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11/12/2009

Un navire américain au secours d'un bateau de pêche iranien

MANAMA, 11 déc 2009 (AFP) - Un navire américain, l'USS De Welt, a secouru un bateau de pêche iranien en détresse dans les eaux de l'Océan indien, a annoncé vendredi la Ve Flotte américaine basée à Bahreïn.

Cette initiative survient alors que Washington et Téhéran entretiennent des rapports tendus en raison de la nature du programme nucléaire iranien, soupçonné par les Etats-Unis et les autres pays occidentaux d'avoir une dimension militaire, ce que l'Iran réfute.

Dans un communiqué, la Ve Flotte précise qu'en réponse à un appel de détresse lancé mercredi par le dhow iranien, une embarcation traditionnelle, en manque d'eau potable, 10 membres de l'USS De Welt ont "assisté l'équipage du bateau (...), à bord duquel ont été transbordés 55 galons d'eau potable".

L'USS De Welt opère dans le cadre de la Combined Task Force (CTF) 151.
La CTF 151 est une force multinationale qui a pour mission de veiller à la sécurité maritime, dont la lutte contre le terrorisme, dans une région qui va du détroit d'Ormuz jusqu'en mer Rouge en passant par le Golfe d'Aden et l'océan Indien

Source: AFP

11/12/2009

Atalanta - douze de front, la brigade de protection du Floréal

Le principe d’une BP tout le monde le connaît. Une Brigade de Protection est là pour protéger l’unité (à terre comme en mer), sécuriser le bâtiment, effectuer des visites et enquêtes de pavillons, faire les recherches d’éléments de preuves sur les navires visités, etc. Mais quand il s’agit d’intervenir seul pour accoster un boutre de pirates au large des côtes somaliennes, cela prend tout de suite une autre ampleur. Retour sur une brigade à part entière lors de l’interception de 12 pirates par la Frégate de Surveillance du Floréal le 12 novembre 2009.

Yul brunner et ses 7 mercenaires n’ont qu’à bien se tenir. Quoi qu’ici ce serait plutôt les « douze salopards ». Douze comme les douze membres de la brigade de protection du Floréal. Ici le « tout-venant » n’a pas sa place. Il est question de préparation, d’entraînement, de briefing, et surtout d’une bonne dose de cohésion. Rajouter à cela une motivation hors paire, un mental doublé en acier et vous obtenez une équipe prête à répondre sur ordre du commandant en quelques minutes pour intervenir en équipe sur tous types d’événements.

« 5 h 30 : Poste de combat piraterie »

A peine l’ordre donné de la passerelle, chacun a déjà en tête le déroulé des actions qu’il va devoir accomplir. Qu’il soit à la « caille », de quart au PC Telec ou à la passerelle, chaque membre de la BP se retrouve en moins de deux minutes dans la « grotte ». Comprenez le poste commandos, à l’arrière du bâtiment. Rassemblement, briefing, changement de tenue, perception du matériel, tout devient mécanique et se met en musique sous la baguette du chef d’orchestre de cette brigade, le PM G., adjoint du chef de la BP et « bidel » du bord. On parle peu, on se prépare, chacun rentre à son rythme dans une journée qui démarre tôt et qui demandera à chacun un maximum de concentration et de vigilance.

05h40 : Direction le pass zodiac. En moins de six minutes, les embarcations doivent être à l’eau. L’officier de la BP, l’EV2 de G., jusqu’au dernier moment en passerelle pour recevoir les denières instructions du commandant, attend le vert pour partir avec ses hommes. La phrase attendue sonne comme un fouetté de damier : « zodiacs poussez ». Dans les starting-blocks, le bosco coordonne la mise à l’eau des trois embarcations du « Flo » pass bâbord et tribord. Quatre par embarcation, accompagnés d’un pilote et d’un mécanicien, ils se dirigent droit sur les « clients » du jour. Un « mother ship » et deux skiffs en vue dans le travers bâbord à 2 Nautiques. En position « Victor », et guidé par le Panther, les « yeux » du bâtiment, ils font route vers leurs objectifs. Fraîchement cueillis, les « clients » n’ont pas le temps de réagir. Tel un GIR (Groupement d’Intervention), l’intervention est chirurgicale, minutieuse, préparée. Un exercice grandeur nature qui ne s’improvise pas. Ici l’imprévu, on l’anticipe. Le plan d’action bien en tête, la cinématique se déroule comme une planchette bien renseignée. Les réflexes enregistrés au Centre d’Aguerrissement Tropical de la Réunion (CATR) reviennent tous seuls. Car une intervention de ce type, sans commandos, ni renfort en personnel fusiliers (hormis le bidel et son adjoint), ne se fait pas à l’aveuglette.

« Composition, stages, tactiques … »

Alors certes, la BP est menée par un fusilier, mais il faut avoir à l’idée qu’il y a à peine deux mois, cette équipe n’en était qu’au stade des sélections. Le groupe n’était pas formé et encore moins entraîné. Comme le dit le PM G., « C’est sûr, n’en déplaise à certains, j’ai dû demander du temps pour la BP. J’ai réservé des matinées. Et c’est assez chaud, car il ne faut pas « dépoiler » le bord non plus. Mais il fallait bien ça pour créer de la cohésion entre nous tous. Après la mayonnaise a pris toute seule. Comme une bonne partie de Tetris ! Tout s’est imbriqué. ». Presque un jeu en somme. Mais imaginez-vous, en deux mois : former une équipe, définir les rôles nécessaires au bon déroulement d’une intervention comme celle du 12 novembre, effectuer encore et toujours des séances de tirs, puis un stage au CATR, des exercices de descentes en rappel (70 mètres avec 25 kg sur le dos !), des déplacements et des exercices de treuillage en Panther etc. Un véritable aguerrissement. Du lourd. Une vraie préparation type commandos mais avec des cuisiniers, des « trans », des secrétaires, des électriciens ou des chefs de quart. Cela forge la solidarité entre tous. Et le respect. « On est un clan. Douze de Front ! » aime à répéter le capitaine d’armes.

« Objectif atteint »

Alors au final, tout s’est déroulé sans encombres. En plus des douze présumés pirates et des trois embarcations, la BP a même eu le privilège de ramener des trésors de guerre : 2 RPG, 4 Kalachnikovs, des roquettes, 2 500 litres de carburants... Une très belle prise. Digne des meilleurs coups. Mais c’est toujours l’humilité qui l’emporte, avec la joie du travail bien fait. Chacun a fait son travail. Proprement, noblement. « C’est sûr, on a fait du bon boulot. Un gros boulot même. L’important c’est aussi que nous n’ayons pas de blessé, pas de merde au niveau du personnel. On a pris les précautions qu’il fallait parce que ça ne sentait pas bon quand on est arrivés sur les skiffs. Mais c’est clair que sans une cohésion entre nous, une préparation et surtout sans une vue d’ensemble de tout le bateau, rien n’est possible » rappelle le PM G.. La BP a montré qu’elle était prête. Qu’elle savait répondre présent quand on avait besoin d’elle, mais pour qu’elle fasse son travail, il faut également que tout le bord se met en route vers le même cap. Que tout le monde tire dans le même sens. Personne n’est irremplaçable, mais tout le monde est important. D’autant plus quand il s’agit de remplir sa mission et d’intercepter douze pirates en armes à 650 nautiques des côtes. Adrénaline, quand tu nous tiens. En tout cas, vu « l’équipée sauvage », j’en connais qui se prépare à des nuits difficiles face à ces « douze salopards ». À des « nervous breakdown » … comme on dit aujourd’hui.

Source : jdb.marine.defense.gouv.fr

13/12/2009

L'Italie prend le commandement de la force Eunavfor au large de la Somalie

Changement de navire-amiral, de drapeau à Djibouti aujourd'hui.

Le commodore néerlandais, Pieter Bindt, a passé le relais - et le drapeau de la force EUNAVFOR Atalanta à son homologue italien, le rear-admiral Giovanni Gumiero, ainsi qu'annoncé sur ce blog (lire Le Contre-Amiral italien Gumiero futur chef d'Atalanta "sur zone ...).....


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13/12/2009

Ces pirates dont personne ne veut

Que faire des pirates capturés dans le cadre de la mission Atalante dans l'Océan indien ? Les Etats qui pourraient les accueillir et les juger traînent les pieds. Une frégate est bloquée en mer avec ses prisonniers.

C'est un des aspects peu glorieux de l'opération Atalante. Cette mobilisation de navires de guerre de plusieurs pays européens, déployés dans l'Océan indien pour assurer la sécurité des navires (cargos, pêcheurs, voire simples plaisanciers) après plusieurs opérations spectaculaires - et parfois tragiques - de pirates somaliens, a permis jusqu'à présent d'éviter un certain nombre d'attaques. Elle s'est aussi soldée par la capture d'un certain nombre de pirates qui tentaient de s'en prendre à des bateaux, voire, pour plusieurs d'entre eux, qui avaient commis la maladresse de s'attaquer aux navires militaires eux-mêmes. Mais elle butte sur un "détail" non négligeable.

En l'absence d'atteinte aux biens ou aux personnes de ressortissants de pays européens, les marins chargés de l'opération Atalante ne vont pas (même si la convention du droit de la mer de l'ONU en donne théoriquement le droit) convoyer les pirates capturés jusqu'en Europe pour qu'ils y soient jugés. Il reviendrait donc, en bonne logique, aux pays voisins de se charger de traduire devant un tribunal ces suspects d'actes de piraterie. Et c'est bien là que le bât blesse : si ces hommes ne sont pas capturés dans les eaux territoriales d'un Etat donné, à qui revient-il de les juger ? Or, les pirates opérant de plus en plus loin des côtes, à l'aide de "vaisseaux-mères" qui vont très loin en mer et d'où partent les vedettes qui servent aux raids, les captures s'effectuent dans les eaux internationales. D'où des situations parfois ubuesques.....


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14/12/2009

Des pirates somaliens s'emparent d'un dhow indien

NAIROBI, 14 décembre (Reuters) - Des pirates se sont emparés d'un dhow, un bateau traditionnel indien, au large de la Somalie, a rapporté lundi une organisation maritime régionale.

Il s'agit du troisième détournement d'une embarcation du même type en une semaine, a précisé Andrew Mwangura, responsable du Programme d'assistance aux marins d'Afrique de l'Est, ajoutant que son groupe cherchait d'autres informations sur le navire Laxmi Sagar.

"Il a été pris, je pense, hier. L'équipage est indien (...) nous ne savons pas combien ils sont, mais les dhows ont toujours plus de dix personnes", a-t-il dit à Reuters.

Les pirates somaliens ont déjà reçu des dizaines de millions de dollars de rançons pour relâcher équipages et navires, dont les détournements se multiplient depuis des mois dans l'océan Indien et le Golfe d'Aden.

La semaine dernière, un armateur grec a versé une somme évaluée entre 2,6 et 2,8 millions de dollars selon les sources pour faire libérer le cargo Ariana et ses 24 membres d'équipage ukrainiens.

Les opérations navales de lutte contre la piraterie lancées par l'Union européenne, l'Otan et plusieurs pays n'ont pour l'instant pas réussi à endiguer les actes de piraterie qui ont fait de cette zone de navigation la plus dangereuse au monde.

Les pirates détiennent au moins 11 bateaux et 280 personnes actuellement.

Source : REUTERS

15/12/2009

Retour sur un an d’Atalante avec le commandant du Floréal

La première opération navale européenne Atalante a été lancée il y a un peu plus d’un an, le 8 décembre 2008. L’occasion de revenir sur l’année écoulée et l’état des lieux au large des côtes somaliennes avec le CF Guillaume Arnoux, commandant le Floréal, bâtiment français présent sur zone depuis début novembre.

Commandant, la frégate de surveillance Floréal patrouille dans le bassin somalien depuis plus d’un mois maintenant. Quel est votre premier constat sur la piraterie au large de la Somalie ?

Le premier constat que j’ai à faire est que la situation a beaucoup évolué depuis le lancement d’Atalante. En 2008, on dénombrait une centaine d’attaques dans le golfe d’Aden pour un taux de réussite d’une attaque sur trois. Aujourd’hui, si le nombre d’attaque ne faiblit pas, leur taux de réussite, lui, a été divisé par deux, et même, aucun navire n’a été détourné dans le corridor sécurisé par Atalante depuis l’été dernier.

Mon second constat est que les pirates se sont adaptés. Ils sévissent encore dans le golfe d’Aden où les proies potentielles sont plus concentrées mais protégées, aussi opèrent-ils plus loin. Ils partent aujourd’hui plusieurs semaines en mer pour opérer dans le bassin somalien où leurs attaques ont été multipliées par 4 en 2009 par rapport à 2008.....


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17/12/2009

Chasse aux pirates : Sept bateaux interceptés

L'équipe tactique d'abordage du NCSM Fredericton est intervenue à sept reprises au cours du dernier mois, dans le golfe d'Aden, auprès de bateaux soupçonnés d'être impliqués dans des actes de piraterie au large de la Somalie.

Chaque fois, l'alerte blanche, jaune ou rouge est lancée en fonction du degré de danger potentiel et les membres d'équipage sont sur un pied d'alerte. Dans l'éventualité d'une alerte rouge, tous les marins exposés au danger sur la frégate (ceux qui sont à l'extérieur sur le pont ou ceux qui se trouvent sur la passerelle de commandement) s'activent et ont cinq minutes pour enfiler leur équipement de protection, notamment un gilet pare-balles, une cagoule et des gants à l'épreuve du feu.

Le Journal a assisté hier à un entraînement de ce genre dans le module de commandement. Rien n'est pris à la légère, même si tout le monde est conscient que c'est une pratique. Les marins foncent d'un pas décidé dans toutes les directions pour revêtir leur uniforme spécialisé afin d'être prêts le plus vite possible. Tassez-vous de d'là, comme dirait l'autre.....


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17/12/2009

Aucun pays n'accepte de les poursuivre : 13 pirates somaliens libérés


Photo diffusée par le ministère néerlandais de la Défense d'un bateau transportant des pirates somaliens présumés arrêtés le 2 décembre 2009.

LA HAYE — Treize pirates somaliens capturés début décembre par la marine néerlandaise dans l'Océan indien vont être remis en liberté, aucun pays n'ayant accepté de les poursuivre, a annoncé jeudi soir le ministère néerlandais de la Défense.

"L'Union européenne a décidé aujourd'hui que le Hr. Ms Evertsen doit laisser partir treize pirates somaliens", capturés après avoir tenté d'attaquer un cargo à l'aide d'une embarcation rapide au sud d'Oman, a indiqué le ministère dans un communiqué.

"L'Union européenne a tenté en vain depuis leur arrestation de trouver un pays qui accepte de les poursuivre", continue le communiqué qui souligne que l'Union européenne, responsable au sein de la mission Atalante de la remise des pirates, a conclu des accords avec les Seychelles et le Kenya.

Selon le ministère néerlandais de la Défense, "les deux pays ont indiqué qu'ils ne voulaient pas poursuivre les pirates". Ces derniers devraient quitter la frégate HS. Ms. Evertsen "dans les prochaines heures", à bord de leur propre embarcation, a précisé à l'AFP une porte-parole du ministère, Marloes Visser.

"Le ministère de la Défense regrette que l'Union européenne n'ait pas trouvé de solution adaptée", souligne le communiqué.

Les Pays-Bas commandaient jusqu'à dimanche l'opération navale anti-piraterie européenne Atalante. Ils ont prolongé récemment leur participation à cette mission jusqu'en juin 2010.

De nombreux pays connaissent des difficultés pour traduire en justice les pirates capturés par leurs navires de guerre ou pour les remettre aux pays de la région, faute de dispositions légales précises applicables en la matière.

Source : AFP

18/12/2009

Alfa special police unit ready to join anti-piracy operation

The Alfa special police unit of the Security Service of Ukraine (SBU) is fully prepared to participate in a naval operation on the protection of ships from pirates, SBU Chief Valentyn Nalyvaichenko has said.

"Twenty-five officers have undergone training. Several days will be enough for us to arrive in Kenya and act along with our partners in Operation Atalanta or any other operation onboard ships with Ukrainian sailors," he said. Nalyvaichenko said that the group would be able to participate in the operation only after the Ukrainian parliament takes a respective decision. He expressed hope that such a decision would be taken this year.

Source : The National Radio Company of Ukraine.

21/12/2009

Chasse aux pirates : Repérés par les Portugais

L’hélicoptère du navire de guerre portugais Alvares Cabral a repéré vendredi matin, vers 7 h 30, des pirates somaliens du haut des airs lors d’une patrouille.

L’information a été divulguée, hier, par l’OTAN. « Ils étaient clairement prêts pour une attaque, avec une arme (qu’on pense être un AK-47) et ils ont jeté une échelle par-dessus bord », a raconté, hier, le capitaine de frégate Steven Waddell, du NCSM Fre­dericton, déployé dans le même secteur, à quelques dizaines de milles nautiques au nord de la Somalie.

Les « marines » portugais, qui commandent actuellement les forces de l’OTAN dans le golfe d’Aden, sont allés à leur rencontre. Ils n’ont même pas eu besoin de saisir quoi que ce soit car l’équipage, composé de six jeunes hommes, a jeté tout son matériel à l’eau avant d’être intercepté, malgré les avertissements de l’hélicoptère qui a eu le temps de capter des images incriminantes d’une échelle à bord de la petite embarcation des pirates.....


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