Sint-Kruis dans les années 70...

jean-luc V a écrit:

c'était un vacherie car d'une part on ne passait au rapport devant un officier donc on ne pouvait pas se défendre mais d'autre part pas d'historique de punition.

Jusqu'à une époque, les sous-officiers avaient le droit de punir, mais je crois que cette punition devait être entérinée par un officier. Il est fort probable que l'officier le faisait, certainement quand il s'agissait d'élèves...

Bonsoir Laurent
En 67 les punis par les sous/off devaient passer devant l’officier pour la peine c’est tout ce que je peux dire. La peine donnée par un sous/off semble dater d’avant cette année en tout cas. Quand j’ignore ?

Chez le MAD Jantje à la Div Pont, quand on passait au rapport, c'est lui qui décidait de la punition , l'officier ne disait absolument rien, il était complètement soumi !!! Donc on était foutu d'avance

Bonjour les amis  
L’école de navigation dépendait de Ste X il est alors fort probable que votre MAD Jantje avais reçu beaucoup de pouvoirs dont celui des punitions en place des officiers de la base de Nieuport car il vous connaissait tous et son grade de lien entre sous officiers et officiers lui aura permit d’avoir ces prérogatives. La présence d’un officier était certainement une obligation au règlement mais le MAD ayant les responsabilités des peines,  l’officier se taisait. De plus j’étais fixe à la base et je peux certifier qu’il n’y avait pratiquement pas de contact entre votre école et les membres permanents de la base. De plus le Pacha avait changé en 70 ( Kesteloot sortant/ Depiere entrant) je ne l’ai pas connu. Peut être de nouvelles directives pour se décharger des rapports. Mais si c’était déjà le Jantje en 67 je l’ignore. Vous devez savoir mieux que moi. Mais il semble vous avoir marqué le gars.
Amicalement

A Kallo, le MAD Van Goethem était aussi une petite m.... , il a même été dans mon dossier médical pour savoir si vraiment j’avais mal au dos pour porter des choses. (Bien sûr j’avais pas ses maux de dos)

Je crois qu’il a été sanctionné avec le chef de l’infirmerie pour cela.

Devant Poulet, ce rapport m’a valu des jours de salle de police bien sûr.

Le MAD conseillait à l'officier la punition à donner , il était souvent "très souvent suivi" Le MAD ou le MAC était présent.
En drill, entrer au pas, garde à vous, kep bas …

Le nombre de bal était crescendo  du nombres de punitions auparavant ou récidive(s))
Mais l'appel était possible et à double tranchant.
Pour faire appel, il fallait avoir lu le règlement A2, droit du militaire etc (difficilement accessible surtout comme jeune militaire)
Dans les années que, j'ai connu c'était (bouffe tes bals et tais toi …) Surtout comme élève et moins de 36mois de service.

Bonsoir à tous,
Il est bien exact que les sous/off pouvaient fixer une punition, je suis entré en 1969, et je me souviens d'un sous-off que je ne citerai pas (et qui n'était pas le MAD ni le MAC) qui a appelé un matelot dans la cour, pour un motif futile, il avait écrasé son mégot de cigarette à terre, il lui a montré 3 doigts, ce qui voulait dire 3 jours, . la punition prenait cours directement,et il passait au rapport du Cdt le lendemain pour confirmer, aggraver ou annuler la punition. c'était une pratique courante dans toute l'armée belge à l'époque, surtout à St. Kruis,cela s'appelait les arrêts de rigueur! Je ne sais pas quand cela a été abrogé mais je ne l'ai jamais connu à bord.