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#histoire : 22 mai 1822, un ordonnance du roi Louis XVIII indique que le cornet sera remplacé, dans tous les corps de l’armée dont la Marine, par un nouvel instrument qui portera la dénomination de clairon.
. Au Château des Tuileries, le 22 mai 1822
Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous ceux que ces présentes verront, salut !
L’expérience ayant démontré que le cornet actuellement en usage dans les compagnies de voltigeurs et d’infanterie légère était nuisible à la santé des hommes qui s’en servent, et qu’il représentait d’ailleurs d’autres inconvénients pour le service ;
NOUS AVONS ORDONNÉ ET ORDONNONS CE QUI SUIT :
Article 1er . Le cornet sera remplacé, dans tous les corps de notre armée, par un nouvel instrument qui portera le nom de clairon.
Article 2 . Il sera donné à chacun de ces corps un exemplaire de la nomenclature des différentes sonneries que nous avons adoptées, et qui devront être suivies désormais dans les pratiques journalières de la troupe et particulièrement les manœuvres d’infanterie légère.
Article 3 . Notre Ministre secrétaire d’État au département de la guerre est chargé de l’exécution de la présente ordonnance.
Donné en notre Château des Tuileries, le 22 mai de l’an de grâce 1822, et de notre règne
pour mémoire, les sonneries : http://cdojaubert.canalblog.com/.../2007/01/02/26254023.html







Thierry

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#histoire : 3 mai 2009, au large des Seychelles à plus de 900 km des côtes somaliennes, le Nivôse, navigant face au soleil, est pris pour un navire marchand par un petit groupe de pirates, qui s'apprêtaient alors à l'aborder. Les commandos de marine présents à son bord réalisent alors la capture de onze pirates, portant à 24 leur nombre de pirates arrêtés en trois semaines sur la zone.
" La scène se déroule dimanche matin, au lever du jour, en plein Océan indien. Deux skiffs (embarcations rapides) de pirates somaliens foncent sur la frégate française Nivôse... Les assaillants ont confondu le bâtiment de la marine avec un navire marchand et l'ont pris en chasse. Avançant vers le soleil pour ne pas être identifiée, la frégate laisse les pirates s'approcher, puis se retourne, engageant ses embarcations légères et son hélicoptère dans un assaut rapide. Onze pirates sont capturés. Les suspects sont interrogés par les fusiliers marins lâchés, en zodiac, à leur poursuite. Il y a une troisième embarcation, avouent alors les captifs.
«L'un des bateaux, dit bateau-mère, transportait des fûts de pétrole, de la nourriture et de l'eau, détaille le porte-parole de l'Etat major des armées, le commandant Christophe Prazuck, joint par France Info. Les deux autres étaient des bateaux d'assaut avec à leur bord des roquettes, des lances-roquettes et des kalachnikov.»
Transférés à bord de la frégate, les suspects, dont certains paraissent extrêmement jeunes et épuisés, sont fouillés, et retenus assis mains sur la tête, sur la plage avant du bâtiment. «Les gars que l'on attrape sont de plus en plus jeunes», remarque un fusilier. «Regardez celui-ci, il n'a pas même 17 ans». La décision sur leur éventuel transfèrement n'avait pas été prise dimanche : «On attend les ordres», indique le capitaine de corvette Patrick Bonnat, commandant en second du Nivôse, dans une communication à l'équipage.
C'est la troisième prise successive pour le Nivôse qui a relevé le 12 avril le Floréal dans la force européenne anti-piraterie Atalante lancée en décembre.
Une vingtaine de bateaux aux mains des pirates
Même si elle commence à porter ses fruits, l'opération Atalante ne parvient pas à enrayer les prises d'otage dans le Golfe d'Aden. Une vingtaine de navires seraient aux mains des pirates. Samedi, ces derniers ont affirmé depuis leur base de Haradere (centre de la Somalie) la capture d'un cargo britannique et d'un second navire vendredi soir, leur premier succès en presqu'une semaine. «Nos hommes ont capturé deux navires. L'un d'entre eux transporte des véhicules, l'autre pourrait transporter des marchandises pour des commerçants somaliens», a indiqué par téléphone un pirate. Selon le centre opérationnel de la mission de protection de l'Otan à Bruxelles, l'un d'eux est l'«Ariana», propriété d'une compagnie britannique battant pavillon de Malte. L'identité du second bateau restait incertaine encore dimanche. "
Source : Le Parisien
Et vous, comment avez-vous vécu ces moments de lutte contre la piraterie ?





Thierry

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#communiqué : de l'Amiral Pierre Vandier, Chef d'état-major de la Marine Nationale (CEMM)
« 11 marines alliées, dotées de moyens de défense aérienne et antimissile modernes, s’entraînent ensemble dans l’exercice Formidable Shield ASD/FS21. L’OTAN et la Marine Nationale partagent un même objectif : préparer les opérations de demain. »



Thierry

#souvenir : 22 mai des années passées, socle du présent ; commençons ce samedi en fanfare pour le terminer en émotion, en souvenir de la belle Jeanne notamment


L'orchestre de la Jeanne d'Arc à Rouen (22 mai 2010)




Le remorqueur de haute mer Abeille Flandre à l'appareillage de Brest (22 mai 2005).




Assemblage des blocs du sous-marin Junon à Cherbourg (22 mai 1963).

Thierry

L'aviso-escorteur Commandant Bourdais à Nantes (22 mai 1989)




Le croiseur De Grasse en démolition à La Spezzia (22 mai 1975).




Bonite et Rouget, désormais navires d'instruction, amarrés à couple de l'ancienne frégate Aconit (22 mai 2004).




Lors de la dernière escale de la Jeanne, à Rouen : Moment émotion lorsqu'un groupe d'anciens Boat People est revenu sur la Jeanne d'Arc en compagnie du MP Joel Chandelier (22 mai 2010)

Thierry

#souvenir : 21 mai 2010, à six jours de son ultime accostage à Brest, le porte-hélicoptère et navire-école Jeanne d'Arc, de retour en France après six mois de navigation au large des côtes sud et nord américaines, a quitté le Havre pour rejoindre Rouen, sa ville marraine.
Après s'être frayée un chemin dans le brouillard au son de la corne de brume, la « vieille dame », comme la surnomment affectueusement les marins du bord, a retrouvé un soleil radieux et une mer d'huile pour s'engager dans l'estuaire de la Seine.
Elle devait profiter de la marée basse pour passer sous les ponts de Tancarville et de Normandie, effleurant leurs tabliers de sa mâture, avant de s'enfoncer dans les méandres du fleuve.
La ville de Rouen compte bien récupérer des éléments du patrimoine de la Jeanne d'Arc. La mairie s'est vue remettre, lors de l'escale rouennaise, la plaque de la tourelle tribord avec les armoiries de la ville.
Source : Net Marine
Photos : Guillaume Rueda







Thierry

Thierry

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#histoire : 24 mai 1991, dernière cérémonie des couleurs à bord du croiseur Colbert, et départ du dernier commandant. Le Colbert est désarmé et les croiseurs disparaissent des rangs des bâtiments de notre Marine Nationale.



Thierry

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#industrie : Saint-Nazaire, la navale se prépare pour le futur porte-avions
Aux Chantiers de l’Atlantique, le puzzle industriel commence à se mettre en place alors que le projet entre dans une nouvelle phase d’études. Avec l’horizon lointain d’une mise en service en 2038.
. L’avant-projet sommaire, c’est quoi ?
C’est une nouvelle étape. Le contrat d’avant-projet sommaire (APS) a été notifié le 19 mars dernier par la DGA (Direction générale de l’armement) au Groupement momentané d’entreprises (GME) composé de TechnicAtome, Naval Group et les Chantiers de l’Atlantique. Il s’inscrit dans la continuité des études d’esquisses qui ont permis à l’État de fixer les grands choix, notamment la propulsion nucléaire. Cette phase va durer deux ans, suivie de celle de l’avant-projet détaillé sur trois ans.
À partir de 2025, on va démarrer la partie développement réalisation​, explique Yves Pelpel, responsable des programmes militaires aux Chantiers de l’Atlantique, ce qui correspondrait, dans notre vocabulaire habituel, à la prise de commande​. Le contrat doit être notifié par la DGA en 2025.
. Que va-t-il se passer pendant deux ans ?
Il s’agit de consolider l’architecture définie par les études préliminaires​, explique la DGA dans un communiqué...
. Extrait d'article de Ouest-France
. IMAGE NAVAL GROUP : Vue du futur porte-avions de nouvelle génération



Thierry

25 mai 2010, La descente de Seine par la Jeanne d'Arc, dernier voyage.
A 13h30 précise la Jeanne d'Arc appareille de Rouen devant de nombreux spectateurs. Elle a embarqué à Rouen une quinzaine d'anciens commandants qui vont faire le voyage jusqu'à Saint Malo ou Brest.
Le ciel est gris mais tout au long du parcours de la Jeanne en Seine le public a répondu présent pour saluer une dernière fois le porte-hélicoptères mythique. Il y a du monde sur les berges, sur les ponts de Brotonne, Tancarville et Normandie. Vers 17h00 un orage éclate, malgré la pluie le public reste présent sur les bords du fleuve... Cette démonstration montre combien les Normands sont (étaient) attachés à leur Jeanne d'Arc.
A 19h30 la Jeanne se présente devant les quais du port de commerce de Honfleur, à cet instant une formation de deux Rafale, quatre Super Étendard et un Hawkeye vient saluer le porte hélicoptères à la grande surprise du nombreux public présent sur les berges. L'escale dure une petite heure, le temps d'embarquer ou de débarquer quelques invités ou membres d'équipage.
Photos Guillaume Rueda
21h00 la Jeanne appareille pour la dernière fois d'un port normand. Cette fois, c'est sûr, la Normandie ne reverra plus ce fier vaisseau ! Alors que le soleil se couche, la Jeanne quitte l'estuaire pour gagner la Manche direction Saint Malo et Brest.


25 mai 2010 Passage de brûleurs.





25 mai 2010 Sous le Pont de Tancarville.

Thierry