2 nouveaux patrouilleurs pour la marine belge !?

Bonsoir
J'ouvre ici un nouveau sujet concernant la société qui a obtenu le contrat de construction des 2 patrouilleurs pour notre Marine
Cela permettra a chacun qui découvre par hasard ou par recherche des informations sur le chantier ou des articles concernant l'avancement du projet d'avoir une rubrique pour la publication.
Je laisse à Olivier le choix de l'emplacement sur le Forum.

Je ne répète pas les informations de la société et du projet, cela à déjà été largement publié sur notre forum.
voir sur : http://www.socarenam.fr/index.php
et http://www.belgian-navy.be/t109-2-nouveaux-patrouilleurs-pour-la-marine-belge

Par contre la SOCARENAM a déjà bien vécu et elle a déjà une longue histoire de construction naval avec des haut et des bas.
Je, pardon, nous allons reprendre ci dessous les articles de journaux ou d'internet de la vie de cette société.
Par après chacun qui découvre des infos de cette société ou des patrouilleurs pourra le publier.
Merci à tous de lire et de suivre le projet.
Frédo le marin

Je commence par wiki

Historique

À l'origine, le chantier était basé à Calais et a été créé en 1961. Son activité première était l'entretien des navires de commerce de la société navale caennaise qui a fondé la Socarenam.
Le sigle SOCARENAM signifie Société Calaisienne de Réparation Navale et Mécanique.
En 1969, un second site s'installe à Boulogne-sur-Mer à la place des chantiers Baheux qui construisait des navires de pêche en acier au début du xxe siècle.
La société navale caennaise qui dirige la Socarenam depuis ses débuts décide de ses filiales en 1989. Les employés organisés au sein d'une RES rachètent leur chantier qui appartient depuis à 100 % à Socalliance.

Fort d'une équipe de 200 personnes regroupant des ouvriers qualifiés, des techniciens spécialisés et des ingénieurs, le chantier est agréé par différents organismes de contrôle reconnus au sein de la marine marchande tel que le Bureau Veritas.
L'entreprise est certifiée ISO 9001 version 2008.
Construction navale
Navire de pêche
Le chantier construit des navires de pêche de 17 à 40 mètres tel que des trémailleurs, des chalutiers pêche en arrière et des chalutiers à tangon.
Navire spéciaux, de servitudes civils et militaires
Le chantier a construit des navires allant de 16 à 60 mètres. Les deux plus gros navires sortis du chantier sont les MPSV Enterprise et Liberty du groupe Bourbon dont les coques ont été réalisé en Pologne.

La Socarenam fait son entrée sur le marché des navires offshore

Hier matin, (PUBLIÉ LE 27/10/2007) un patrouilleur destiné au service des Douanes est sortie de la cale sèche de la Socarenam. Une entreprise qui a le vent en poupe, puisqu'elle vient de décrocher son plus gros contrat de construction, en raflant un marché européen.



Source: http://www.lavoixeco.com/actualite/Dossiers/A_la_loupe/L_avenir_des_ports_de_la_region/article_507054.shtml

Plan de relance : l'Armée commande une barge d'incendie à Socarenam

La direction générale de l'Armement a confié à Socarenam la construction d'une barge d'incendie de rade, dans le cadre du plan de relance de l'Économie.

La barge incendie de rade sera affectée aux marins pompiers de Toulon, afin de compléter leurs moyens incendie dans le cadre d'une intervention sur un feu majeur survenant sur les dépôts d'hydrocarbures de la Base Navale de Toulon. Il s'agit de fournir une capacité d'alimentation des moyens d'extinction des dépôts. La barge est destinée à opérer, de jour comme de nuit, dans les eaux des ports et rades dans la zone portuaire de Toulon.
La direction générale de l'Armement estime que la réalisation du bateau générera 11 000 heures de travail (10 mois) pour les ouvriers de la Socarenam, permettant « la création ou le maintien de 10 emplois directs et 30 indirects. » Dotée d'une coque acier d'une longueur de 12 mètres pour 8 mètres de large, et déplaçant à pleine charge 50 tonnes, la barge sera équipée de motopompes pouvant délivrer 1200 m3/h à 14 bars et aura une autonomie de 16 heures. Armée par un équipage de 2 personnes, elle disposera d'un abri permettant de recevoir 8 marins pompiers. La livraison de la barge incendie est prévue au dernier trimestre 2010.

(publié le mercredi 04.11.2009)

Source: http://www.lasemainedansleboulonnais.fr/actualite/boulogne/2009/11/04/article_plan_de_relance_l_armee_commande_une_bar.shtml

La Socarenam menace de quitter Boulogne-sur-Mer et délocaliser à Saint-Malo

Lassé par le manque de place dans les bassins Napoléon et Loubet du port de Boulogne-sur-Mer, le chantier naval Socarenam menace de quitter la ville d'ici à la fin de l'année, pour regrouper ses activités à Saint-Malo, ville où l'entreprise a récemment racheté un chantier.
"Je ne suis pas un homme de conflit, mais tout est compliqué ici", a déploré Philippe Gobert, Pdg d'une société qui emploie 120 personnes à Boulogne-sur-Mer, sans compter les emplois indirects. "La goutte d'eau qui a fait déborder le vase", selon l'expression de M. Gobert, a été le refus, par les instances portuaires, d'autoriser la société à amarrer le "Bourbon Entreprise", un navire en construction, dans le bassin Loubet pour le week-end prochain. Raison invoquée : la place sera occupée par des chalutiers hollandais. "Il faut savoir ce que l'on veut : des emplois à Boulogne ou des chalutiers hollandais", a regretté Philippe Gobert qui réclame "plus d'égard" pour une société qui "fait vivre des familles dans le Boulonnais."

Source : http://www.lasemainedansleboulonnais.fr/actualite/boulogne/marine/2009/10/16/article_groupe_nord_littoral_1121171.shtml

Socarenam menace de délocaliser

Le chantier naval brandit le spectre d'une fermeture à la fin de l'année et d'une délocalisation à Saint-Malo si ses besoins en terme de place ne sont pas pris en compte par les autorités portuaires

Lassé par le manque de place et les cohabitations houleuses avec les autres usagers des bassins Napoléon et Loubet du port de Boulogne-sur-Mer, le chantier naval Socarenam menace de quitter la ville d'ici à la fin de l'année, pour regrouper ses activités à Saint-Malo, ville où l'entreprise a récemment racheté un chantier.

« Je ne suis pas un homme de conflit, mais tout est compliqué ici », déplore Philippe Gobert, PDG d'une société qui emploie 120 personnes à Boulogne-sur-Mer, sans compter les emplois indirects. « La goutte d'eau qui a fait déborder le vase », selon l'expression de M. Gobert, a été le refus, par les instances portuaires, d'autoriser la société à amarrer le "Bourbon Enterprise", un navire en construction, dans le bassin Loubet pour le week-end prochain. Raison invoquée : la place sera occupée par des chalutiers hollandais. « Il faut savoir ce que l'on veut : des emplois à Boulogne ou des chalutiers hollandais », a regretté Philippe Gobert qui réclame « plus d'égard » pour une société qui « fait vivre des familles dans le Boulonnais. » Et plus encore d'ailleurs : avec ses sites de production à Calais, Étaples et Saint-Malo, Socarenam revendique 450 emplois, sous-traitants inclus. « Mais le site historique, c'est Boulogne, depuis plus de cent ans », rappelle Philippe Gobert.
Et pourtant, ce n'est pas le travail qui manque. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en quatre ans, la société a multiplié son chiffre d'affaires par quatre. Accosté dans le bassin Napoléon, le "Bourbon Enterprise" est le fleuron du "made in Socarenam".

Quatre catamarans à venir... ou pas
Et le carnet de commandes ne désemplit pas : actuellement, quatre catamarans en aluminium sont en cours de construction à Saint-Malo. Le plan de travail de l'entreprise prévoit qu'ils soient armés à Boulogne-sur-Mer. Le remorquage engendre des coûts non négligeables, motivés, à en croire Philippe Gobert, par le souci « de préserver des emplois dans le Boulonnais. » Ces quatre catamarans représentent « entre 100 000 et 200 000 heures de travail », estime Patrick Ducrocq, représentant du personnel et membre du comité d'entreprise. « On ne demande pas de subventions ou quoi que ce soit, simplement qu'on nous laisse travailler en paix », renchérissent ses collègues. À entendre les salariés, les conflits sont légion avec d'autres usagers du bassin Napoléon. « Findus ou l'Afssa nous reprochent tantôt de faire trop de bruit, tantôt des projections de peinture », assure Patrick Ducrocq. Patrick Filliette, secrétaire du comité d'entreprise, réclame « une position claire des élus. » « Quand on nous répond d'aller voir ailleurs avec nos bateaux, parce que le bassin sera occupé par des chalutiers hollandais, ça fait mal », gronde Philippe Gobert qui conclut en levant le couperet : « Sans plus de reconnaissance vis-à-vis de ce qu'on représente ici, une décision sera vite prise... » Mickaël TASSART
Vos réactions sur www.lasemainedansleboulonnais.fr

Source: http://www.lasemainedansleboulonnais.fr/actualite/boulogne/2009/10/21/article_socarenam_menace_de_delocaliser.shtml

Carnet de commandes 2013 rempli

La sortie du chalutier "Belenos" de la Socarenam est l'occasion de faire le point sur l'entreprise de construction navale avec son directeur, Philippe Gobert.

Quelles sont les caractéristiques du Belenos ?
C'est un chalutier classique de pêche arrière au chalut de fond. C'est un peu comme un "gros étaplois". Il mesure 25 mètres de long, embarque 7 hommes d'équipage. Nous effectuons encore quelques essais. Cette semaine, il rejoint son port d'attache, Saint-Brieuc. Ce chalutier, c'est 50 000 heures de travail dans nos ateliers.
Les constructions de navire de pêche se font plutôt rares... A la Socarenam, nous construisons en moyenne un navire de pêche par an. Mais, c'est vrai, il y a de moins en moins de construction navale dans le domaine de la pêche. La crise du secteur explique cela. En réalité, il n'y a plus qu'un seul armateur qui croit encore en l'avenir et qui nous passe commande. C'est un armateur breton, Porcher-Lemaître, avec qui nous travaillons depuis deux décennies et pour lequel nous avons déjà construit une dizaine de bateaux. Au fil des ans, des relations de confiance se sont nouées entre nous.
Pouvez-vous nous présenter toutes les composantes de la Socarenam ?
Aujourd'hui, la Socarenam emploie 220 personnes réparties sur 4 sites. A Boulogne, notre travail de base est la construction navale et la réparation de navires. A Calais, nous faisons de la chaudronnerie industrielle ; à Dunkerque, de la maintenance industrielle. Enfin, nous avons racheté le site de Saint Malo, spécialisé dans la construction navale (vedettes et catamarans rapides aluminium), ainsi que dans la réparation navale. Ce site possède une structure importante de halls de préfabrication et de hangars de stockage, ainsi qu'une cale sèche extérieure couverte de 110 mètres de long.
Cela nous permet d'étendre nos capacités industrielles, de construire de plus grands bateaux. Ainsi, nous pouvons fabriquer des coques à Saint Malo, puis les acheminer à Boulogne.
Quelles sont les commandes pour 2013 ?
Cette année, nous nous lançons dans la construction d'un chalutier de 15 mètres et d'un second chalutier de 25 mètres. Nous avons également un important contrat avec le Conseil Général de Gironde, pour la construction d'un bac destiné à la ligne Blaye - Lamarque et empruntée chaque année par 150.000 personnes et 120.000 véhicules. Il sera livré en 2014. Long de 60 mètres pour une largeur de 13 mètres, il pourra accueillir 300 passagers et 40 véhicules. La coque du Vauban sera réalisée par le site Socarenam de Saint Malo, puis sera remorquée à Boulogne pour achèvement. Enfin, nous sommes fiers d'annoncer que nous venons de remporter un contrat pour la construction de deux patrouilleurs pour la marine belge. Les navires seront conçus en partenariat avec le Bureau d'études Mauric et seront réalisés sur notre site industriel de Boulogne. Le marché prévoit la conception, la réalisation, la mise en service et essais des patrouilleurs sur une durée totale de 24 mois.

Source : http://www.lasemainedansleboulonnais.fr/actualite/boulogne/2013/02/11/article_carnet_de_commandes_2013_rempli.shtml

La Socarenam va construire deux patrouilleurs pour la Marine belge
Le carnet de commandes de la Socarenam est bien rempli pour les mois à venir.

Hier, le chantier naval boulonnais a annoncé que la Marine belge venait de lui confier la construction de deux patrouilleurs « Ready Duty Ship ».
Ces patrouilleurs sont destinés à effectuer des opérations de surveillance, de maintien de l'ordre, de recherche et de sauvetage le long des côtes belges.
D'une longueur de 52 m, les navires de la Marine pourront accueillir jusqu'à 30 personnes à bord. « Chaque navire sera équipé de deux embarcations et d'un système d'armes et de détection lui permettant d'assurer l'ensemble de ses missions », explique le chantier naval. Les navires seront réalisés à Boulogne. La Socarenam ne donne pas le montant du contrat, mais selon l'agence de presse belge Belga, le gouvernement belge avait accordé le marché au chantier français pour 26,6 millions d'euros en décembre dernier. Par ailleurs, la Socarenam construit en ce moment un chalutier de pêche breton (pour l'armement Porcher). En mai débutera la construction du chalutier du futur à propulsion électrique. Enfin, au printemps, un navire roulier de 300 passagers pour le conseil général d'Aquitaine arrivera à Boulogne pour être armé et terminé. Il se trouve actuellement à Saint-Malo. •
PUBLIÉ LE 05/02/2013
Source: http://www.lavoixdunord.fr/region/la-socarenam-va-construire-deux-patrouilleurs-pour-la-jna31b0n1009309

Boulogne-sur-Mer : La SOCARENAM va construire deux patrouilleurs pour la marine belge

Le chantier naval boulonnais SOCARENAM sait construire des navires militaires «de haute technicité». La preuve vient d'être donnée avec la commande de deux patrouilleurs pour la marine belge. D'une longueur de 52 mètres, les navires pourront accueillir jusqu'à 30 personnes à bord. Les patrouilleurs seront réalisés à Boulogne-sur-Mer. De la conception à la mise en service, le marché, qui atteindrait 26,6 millions d'euros, doit courir sur deux ans.
PUBLIÉ LE 04/02/2013
Source: http://www.lavoixdunord.fr/region/boulogne-sur-mer-la-socarenam-va-construire-deux-ia31b0n1008704

Modèle réduit mis à l'épreuve : La Marine a procédé aux derniers tests relatifs à ses navires de patrouille la semaine dernière. Ils se sont déroulés sur modèle réduit à l'institut d'enquêtes néerlandais afin d'analyser leur comportement en mer ainsi que leur vitesse maximale à la surface de l'eau. Les résultats ont été très concluants pour la délégation de la Défense en visite sur les lieux le 7 juin 2013.

bonjour Olivier:)
pour les patrouilleurs c'est bien construction française avec test a l'appuis en bassin etc... français;
pourquoi des tests chez les neerlandais.(pas confiance a la françe).?

et je ne vois rien dans ce grand carré noir????
bonne journée

Je ne vois pas où est le problème, on a bien fait les CMT avec les hollandais et les français, et au final ce sont des très bons bâtiments.

Le bassin d'essais hollandais est peut-être mieux adapté aux spécificités de la navigation en Mer du Nord.
De toute façon, il vaut mieux faire réaliser un test par un tiers non impliqué dans la fabrication.

Il ne faut pas oublier que les bassins de carènes français qui se trouve au STCAN à Paris on peut être aussi changé de propriétaires depuis la division de la DCN en deux entités une étatique et une industrielle.