Reprise des recherches du sous-marin MINERVE

Dans le document « attribution de marché », on lit ceci :

Valeur totale du marché (hors TVA)
Valeur hors TVA: 5 280 755.96 EUR

Pour du précis, y a pas à dire, c’est du précis !

A mon avis, pour en arriver aux 0.96€, y z’ont dû évaluer et donc comptabiliser le nombre de rouleaux de papcul qui seront consommés pendant la mission du bac amerloque + le nombre d’agrafes du rapport final !

Invraisemblable !

Aller, juste pour se rappeller, voici une présentation complète du Szabed Constructor en opération de recherche d'épave :

PAUL a écrit:

Dans le document « attribution de marché », on lit ceci :

Valeur totale du marché (hors TVA)
Valeur hors TVA: 5 280 755.96 EUR

Pour du précis, y a pas à dire, c’est du précis !

A mon avis, pour en arriver aux 0.96€, y z’ont dû évaluer et donc comptabiliser le nombre de rouleaux de papcul qui seront consommés pendant la mission du bac amerloque + le nombre d’agrafes  du rapport final !

Invraisemblable !

Ils donnent le prix en cas de découverte de l'épave mais ils n'indique pas combien de temps peuvent durer les recherches !?

Le Seabed Constructor s'est arrêté pour faire une sorte d'entrainement, de pratique ou autre chose. Cela va repousser un peu son arrivée à Toulon. Son ETA déclaré est 19:00 heures le 17. L'application de suivi utilisée est Big Ocean Data :

https://twitter.com/LabratSR/status/1151209572008378368

PAUL a écrit:

Dans le document « attribution de marché », on lit ceci :

Valeur totale du marché (hors TVA)
Valeur hors TVA: 5 280 755.96 EUR

Alors, après recherche sur le doc de l'appel d'offre, pour 5 280 755.96 EUR (hors TVA) la durée du contrat ne serait que pour 2 semaines de recherche !

Citation :

II.2.7)
Durée du marché, de l'accord-cadre ou du système d'acquisition dynamique
Fin: 31/07/2019
Ce marché peut faire l'objet d'une reconduction: non

Le SEABED CONSTRUCTOR s'est arrêté une trentaine de minutes mais il est reparti, il est maintenant à +/- 90 nm de Toulon, et donc il devrait e^tre sur la zone de recherche dans quelques heures :

Bonjour Olivier.

Avec "Ocean Infinity ; c'est reparti pour une nouvelle aventure.
Merci, à toi, pour toutes ces nouvelles, et à Paul, qui a eu la gentillesse de m'informer, en PM.
Croisons les doigts et espérons que le succès sera là, avant l'expiration du délai, bien court, de 2 semaines.
Amitiés.


Xavier

Le SEABED CONSTRUCTOR est sur la zone de recherche, et on dirait qu'il est occupé à mettre à l'eau ses véhicules sous-marins autonomes 'AUV HUGIN 6000" qui vont aller scanner le fond marin pour retrouver l'épave :

https://twitter.com/MeretMarine/status/1151278427128901633

Citation :

Recherche de la Minerve : le navire qui a retrouvé le San Juan prend la relève (17.07.2019)

Comme prévu, la campagne de recherche de l’épave du sous-marin Minerve débutée le 4 juillet entre dans une seconde phase. Après la mise en œuvre d’un robot sous-marin Astérix de l’Ifremer depuis l’Antea, un navire de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), c’est au tour d’un prestataire privé de prendre la relève. L’appel d’offres lancé par le ministère des Armées a été remporté par la société américaine Ocean Infinity, spécialisée dans les opérations hydrographiques et géophysiques. Comme l’ont relevé hier l’AFP et Var Matin, celle-ci a dépêché au large de Toulon le Seabed Constructor. Ce navire de 115 mètres de long pour 22 mètres de large, sorti en 2014 des chantiers norvégiens Kleven et initialement conçu pour l’offshore pétrolier, a été converti en plateforme de recherche sous-marine. Il dispose de sondeurs et peut mettre en œuvre une flotte de drones du type Hugin 6000. C’est lui qui avait retrouvé en novembre 2018 le sous-marin argentin San Juan, un an après sa disparition.

Malgré le changement de moyens, la mission de recherche de la Minerve demeure dirigée par la marine française, via le Shom, dont une équipe est présente à bord du Seabed Constructor. Celui-ci devrait commercer à travailler au large du cap Sicié ce mercredi. Il s’appuiera sur les données recueillies par l’Ifremer, dont l’objectif était de réaliser avec son Astérix des relevés bathymétriques permettant de localiser des anomalies sur le fond marin. Ces sondages vont se poursuivre avec les drones d’Ocean Infinity, qui vont en plus de poursuivre le ratissage de la zone pouvoir investiguer visuellement toutes les anomalies détectées, dans l’espoir de retrouver l’épave du sous-marin français disparu en 1968 avec ses 52 membres d’équipage.

La durée de l’intervention du Seabed Constructor dépendra de ce qu’il pourrait être amené à trouver. Elle sera à minima de plusieurs jours, le contrat d’affrètement comprenant une tranche ferme et plusieurs tranches conditionnelles selon l’avancée des recherches.

Source: meretmarine.com

La stratégie de recherche de l'épave de La Minerve :



Elle est déterminée par la superposition entre le carré sismique du CEA (zones 1, 2 et 3) et  la zone (4) intégrant la dernière position connue du sous-marin après son dernier contact avec l’avion de patrouille maritime et son évolution possible (cône bleu). S’y ajoute la zone 5, qui intègre notamment la T65 et les indices surfaciques (rond rouge en pointillé), et où a été menée la campagne du mois de février. Or, en recoupant toutes ces zones, il apparait que celle cumulant toutes les autres constitue le carré numéro 1, situé plus au sud, et donc plus au large, que le secteur auparavant privilégié. Ce carré devient aujourd’hui celui où les probabilités de retrouver l’épave de la Minerve semblent les plus fortes, et c’est là que les moyens de recherche vont être d’abord concentrés. S’ils ne trouvent rien, les investigations s’étendront à la seconde zone concernée par le plus grand nombre d’indices, le carré n°2, puis le 3, le 4 et enfin le 5.

C’est donc là, dans le carré n°1, que débute la campagne estivale de recherche de l’épave de la Minerve.

Source: meretmarine.com

Le SEABED CONSTRUCTOR opère sur la zone de recherche, les profondeurs à cet endroit descendent à plus de 2.000 mètres !



En principe, les AUVs du SEABED CONSTRUCTOR devraient commencer par scanner le fond marin de la zone 1, et si ils ne trouvent rien, ils passeront à la zone 2, puis à la 3, la 4 et pour terminer la 5 :

Le SEABED CONSTRUCTOR fait du sur place dans la zone de recherche depuis qu'il y est arrivé, il est peut-être occupé à vérifier avec le ROV (qui doit plonger à + de 2000 mètres) les anomalies découvertes dans la zone par l'Antea un navire de recherche de l'IFREMER :