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Le rendez-vous des anciens et amis de la Force Navale - Het rendezvous van de oudgedienden en vrienden van de Zeemacht
 
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 Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)

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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyJeu 3 Mai 2018 - 1:16

https://twitter.com/PoliticaClarin/status/991816102027018240

traduction google de l'article :

Citation :
Neuf entreprises ont soumis des offres pour rechercher le sous-marin ARA San Juan (2.05.2018)

L'une d'entre elles est celle du Vénézuélien qui dit que le submersible "est détectable à 100%".

Neuf entreprises ont soumis des propositions dans l'appel lancé par le gouvernement national pour contracter "un service de recherche sous-marine pour localiser et identifier le sous-marin ARA San Juan", disparu depuis le 15 novembre dernier avec 44 membres d'équipage à son bord.

Dans le "contrat direct par urgence" convoqué par le gouvernement, la compagnie argentine "Compañía Sud Americana de Dragados" a été présentée et a demandé 21,37 millions de dollars.

Pour sa part, l'Américain "Falcon High Tech America", a fait l'offre la plus basse, 2 millions de dollars.

À son tour, la firme de recherche sous-marine américaine "SEA Sistemas Electrónicos" dont le pdg est le vénézuélien Hugo Marino a présenté un budget de 4,8 millions de dollars.

Le groupe "HGM Submarine Technologies" a également participé, avec une offre de 6,14 millions de dollars; Williamson & Associates, avec 6,23 millions de dollars; Proios Salvage, avec 7,43 millions de dollars; Ocean Infinity, avec 7,5 millions de dollars; Bahía Grande LN, avec 10,2 millions, et Igeotest Geosciences, avec 10,7 millions de dollars.

Maintenant, le gouvernement doit analyser chacune des propositions pour établir sa portée et, en trois jours ouvrables, elle doit en choisir une.

Source : clarin.com

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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyJeu 3 Mai 2018 - 12:50

Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 Dcqnd210

Alors, selon cette publication dans la presse argentine, Ocean Infinity n'aurait proposé qu'un navire mais pas d'équipement de recherche ! Suspect

Je pense que l'offre de Ocean Infinity est restée incomplète parce que entre temps ils ont abandonné le projet de chercher le sous-marin et donc ils n'ont jamais terminé leur offre avant la date fatidique du 2 mai indecis

Et j'ai retrouvé un extrait d'un article de presse du 30 mars dans lequel 'Ocean Infinity' indiquait déjà qu'ils abandonnaient le projet de chercher le sous-marin :

Citation :
Quatre entreprises semblent intéressées pour se lancer dans la recherche du sous-marin perdu, ce sont : SEA-Sistemas Electrónicos Acuáticos (la firme du vénézuélien), Odyssey Marine Exploration (USA), Nauticos Corp (USA) et Phoenix International (USA).

Il y avait une cinquième société intéressée, Ocean Infinity. Cependant, ils ont commenté que bien qu'il y ait eu des sondages avec la Défense argentine, ils ont abandonné le projet parce qu'ils ont décidé de se concentrer uniquement sur la recherche de l'avion de la Malaysia Airlines qui a disparu dans l'Océan Indien avec 227 passagers à bord.

Voilà, 'Ocean Infinity' est engagé depuis le 22 janvier dans la recherche du vol MH370 de la Malaysia Airlines dans l'Océan Indien. Le problème c'est que ça fait plus de 3 mois qu'il cherchent, ils ont scanné plus de 80.000 km² de fond marin mais ils n'ont toujours rien trouvé !

Alors, on peu quand même se poser des questions, comment cette entreprise (dont le but principale est de gagner de l'argent, et beaucoup si possible) peut-elle continuer de chercher l'avion dans l'Océan Indien alors qu'en un peu plus de 3 mois de recherche ils ont probablement déjà dépensé plusieurs dizaines de millions de dollar (pour l'utilisation de 8 drones sous-marin, de 6 drones de surface, d'un bateau-mer de 120m + l'équipage et les équipes d'experts qui se relèvent par rotation) et que comme ils n'ont toujours rien trouvé, ils ne recevront pas un copec en retour !!! hum

D'ailleurs, à ce sujet, beaucoup dans la presse et sur les réseaux sociaux pensent que 'Ocean Infinity' ne cherche pas que l'avion dans l’Océan Indien :

Citation :
MH370 : Ocean Infinity cherche-t-elle vraiment des débris de l'avion ? (9/03/2018)

La société privée américaine qui a repris les recherches du Boeing est suspectée de chercher des trésors. Sa mission doit se terminer fin avril.

C'était il y a quatre ans, presque jour pour jour. Le 8 mars 2014, peu après son décollage de l'aéroport de Kuala Lumpur, le Boeing 777 du vol MH370 de la Malaysia Airlines s'abîmait en mer avec 239 passagers à bord (dont 4 Français). Depuis, les proches des victimes sont passés par toutes les émotions, du deuil à l'espoir, en passant par la colère et l'incompréhension. Malgré plusieurs tentatives, « la plus grande recherche sous-marine de tous les temps », comme le rappelle dans Le Monde Florence de Changy, auteur de Le vol MH370 n'a pas disparu, menée par le Bureau de sécurité des transports australiens entre 2014 et 2017, les opérations sont restées vaines. Les navires avaient ratissé 120 000 kilomètres carrés au scanner haute résolution pendant 1 046 jours, sans succès. Coût de l'opération : 130 millions d'euros. Résultat ? Trois pièces de l'avion retrouvées et toujours aucune trace de l'ossature principale.

Le gouvernement malaisien a donc décidé de changer ses méthodes. Le 10 janvier 2018, il a signé un contrat avec la société américaine privée Ocean Infinity, spécialisée dans la recherche sous-marine et l'utilisation de véhicules autonomes. L'entreprise dispose de 90 jours pour retrouver l'épave et se verra offrir entre 20 et 57 millions d'euros proportionnellement au périmètre couvert et au temps utilisé.

Technologie de pointe

Créée en juillet 2017 et basée à Houston (Texas), la société est ultra-équipée. Les recherches ont commencé le 22 janvier. Ocean Infinity a dépêché dans l'océan Indien le Seabed Constructor, un navire tout récent long de 115 mètres et équipé, entre autres, d'un héliport. À son bord, un arsenal technologique impressionnant eu égard à la discrétion de l'entreprise : une grue capable de soulever 250 tonnes jusqu'à 4 000 mètres de profondeur, 8 drones sous-marins autonomes construits pour descendre jusqu'à 6 000 mètres de profondeur pendant deux à trois jours et autant de petits bateaux autonomes chargés de suivre les engins et de relayer les informations collectées au bateau mère.

Les drones sous-marins, de 6 mètres de longueur chacun, en forme de torpille, représentent un petit concentré de technologies. Ils sont équipés de scanners pour cartographier les fonds marins, de caméras HD et de multiples capteurs et sondes. Leur coût unitaire est estimé à 5 millions de dollars.

Chasse aux trésors

Début février, le ministre malaisien des Transports, Liow Tiong Lai, déclarait que les recherches progressaient très vite, sans s'éterniser sur les détails. Début mars, Ocean Infinity annonçait avoir déjà terminé l'exploration de la zone restreinte de 25 000 kilomètres carrés au sud de l'océan Indien, où l'Australie plaçait ses meilleurs espoirs.

Nul doute qu'Ocean Infinity progresse rapidement. Cependant, si bon nombre de personnes ont repris espoir depuis le début de l'opération, certains doutent de son honnêteté. Selon plusieurs observateurs, Ocean Infinity ne chercherait pas uniquement le Boeing. D'après le Time et Sky News, le principal actionnaire de la société, un riche homme d'affaires dénommé Anthony Clake, « a investi dans plusieurs sociétés de récupération d'épaves et en a déjà trouvé onze et un butin de pièces d'argent ». Autre information, Ocean Infinity est associée avec l'entreprise spécialisée en récupération de trésors Deep Ocean Search (DOS). En 2016, DOS s'était fait remarquer en repêchant 100 tonnes de pièces d'argent dans le City of Cairo , un bateau à vapeur britannique coulé en 1942 par une torpille allemande et enfoui à 5 150 mètres de profondeur. Le butin était estimé à 47 millions d'euros.

Le 1er février, le Seabed Constructor a brutalement éteint son transpondeur (et a donc disparu des radars), avant de réapparaître trois jours plus tard, sans donner d'explications. L'événement n'a pas échappé aux spectateurs qui observent constamment le suivi du navire sur des applications GPS. Selon la presse australienne, cette disparition s'est produite à proximité de vieilles épaves de navires susceptibles de cacher des trésors enfouis. L'épisode a contribué à accréditer la thèse selon laquelle Ocean Infinity mène une chasse aux trésors sous le couvert de sa mission principale. Pas sûr que ces méthodes peu transparentes plaisent aux proches des victimes qui suivent de près les recherches. L'un d'eux, KS Narendrean, a appelé la compagnie américaine à plus de transparence.

Source: lepoint.fr

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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyJeu 3 Mai 2018 - 13:15

Hier, les 9 sociétés candidates ont été annoncées, les délais pour connaitre celle qui sera choisie sont les suivants :
-5 jours ouvrables pour les défis.
-5 autres jours ouvrables pour une Commission indépendante pour effectuer la préallocation de la société.
Au maximum, le 16 mai on connaitra la société choisie.

https://twitter.com/Los44AraSJ/status/991994092027633665

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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyJeu 3 Mai 2018 - 18:17

Finalement, puisque Ocean Infinity n'est plus dans le coup, je pense que la proposition de la société du vénézuélien "SEA - Sistemas Electrónicos Acuáticos" me parait la meilleur rapport qualité/prix.

Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 Dcqnd211

Comme il le dit depuis le début il demande 3.820.000 USD pour son drone, son matériel et son équipe. Et comme il n'a pas de bateau, il affrétera pour 990.000 USD un navire de ravitaillement offshore brésilien, le MAERSK VEGA sur lequel il fixera un conteneur avec le drone HUGIN et un conteneur avec les écrans de contrôle et de communication.

Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 Fugro-10

Alors, honnête ou pas, le vénézuélien a expliqué de a à z devant la commission comment il s'y prendrai si il était choisi pour chercher. Il utilisera un drone HUGIN 1000 (for 3000 m) qui ratissera entièrement la zone de recherche. Alors, le drone est programmé pour suivre un trajet prédéfini, puis il est mis à l'eau et il va dans le fond et commence son circuit en scannant le fond avec son sonar latéral à une vitesse de 3 à 4 nœuds. En surface, le bateau-mère se place à la verticale du drone et il suit la même route à la même vitesse que lui de manière à communiquer avec lui. Le drone ayant une autonomie de 24h, il doit-être rembarqué sur le bateau-mère toutes les 20h pour changer ses batteries et son disque dur contenant les données en haute résolution du sonar. Et ainsi de suite jusqu’à ce que toute la zone soit scannée...

Le problème du vénézuélien c'est qu'il n'a qu'un seul drone et donc il n'est pas à l'abri d'un accident ou d'une panne !

Et pour ce qui est de la recherche, je pense qu'il est inutile de repasser la où le navire américain Atlantis et où le russe Yantar ont cherché, d'ailleurs je commencerais par fouiller minutieusement avec le drone les fameux canyons sous-marin, c'est risqué mais ça devrait aller puisque le drone est bourré de capteurs anti-collision, et je ne sais pas pourquoi mais depuis le début je suis persuadé que le sous-marin est tombé dans une de ces immenses crevasses et que les sonar qui sont passés trop haut au-dessus ne l'ont pas vu parce qu'il était caché par des tas de faux échos venant de la réverbération des parois de la crevasse !?

Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 Mpppp411
dans le cercle jaune on aperçoit les canyons sous-marin (en bleu très foncé) à une profondeur d'environ 700 mètres et dont les grandes crevasses sont longues de plusieurs kilomètre et profondes de plus de 200 mètres.
Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 15129910
une vue en 3D des canyons sous-marin

Voilà, c'est là-bas à l'intérieur de ces grandes crevasses que j'enverrais le drone pour chercher jap

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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyJeu 3 Mai 2018 - 18:49

Bonsoir Olivier, bonsoir Paul.

Moi aussi, je pensais que la seule société capable de mener à bien cette opération, était "Ocean Infinity".
Hélas, vu les coûts de mise en oeuvre de tous ces moyens et la rareté de tels contrats ; comment entretenir 2 bâtiments-mères, en même temps ?
Il faudra, donc, bien que "Ocean Infinity" passe par un affrètement, si elle veut mener deux opérations de front.
Or, ce ne sera pas la Marine Argentine, puisqu'elle refuse de "prêter" un de ses navire pour mettre en oeuvre les drônes de ses concurrents.
Alors, qui ?
Amitiés.

Xavier
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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyJeu 3 Mai 2018 - 20:44

Bonsoir à vous deux,


Olivier, c'est indéniablement toi qui possède le plus de cartes pour émettre les hypothèses les plus vraisemblables.
Je te suis donc et je crois aussi que, sauf surprise, ce sera le vénézuélien qui sera choisi.
Dommage, car ses accointances avec certaines personnes "en place", ses vantardises et - surtout !- son désintéressement apparent - il prétend agir par charité et dans l'intérêt des famille ! -, tout ça fait qu'il me hérisse le poil.

Attendons de voir quand-même, car des associations momentanées ou d'autres systèmes pourraient aussi se créer.
En effet, si d'autres entreprises ont répondu à l'appel, c'est qu'elle pensent elles aussi avoir des arguments sérieux à faire valoir, non ?
Et ces arguments, on ne les connaît pas trop il me semble.

Et, comme les grands esprits se rencontrent sifflotte , je ne serais pas surpris que Xavier soit du même avis.

Moi aussi, je suis curieux de voir par où et de quelle manière commencera la recherche, mais c'est vrai que le région des "canyons" (impressionnants) paraît prioritaire.

A part ça, plus de nouvelles au sujet des bruits métalliques enregistrés par ces opérateurs sonar et de cet "expert" qui souhaite qu'on en appelle à l'OTAN pour avoir des précisions sur la localisation de l'épave ? Plus rien sur cette mystérieuse radio-balise ? Et ces mini drones ? Ni de ces trois messages reçus après la soi-disant explosion etc...

Allez, bonne veille !
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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyJeu 3 Mai 2018 - 21:04

Je viens de visionner la video sur le SEABED CONSTRUCTOR.

Quel matos en effet !!!
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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyJeu 3 Mai 2018 - 21:17

Salut @PAUL

Je ne sais pas si il sera choisi parce que comme tu dits, avec ses certitudes faisant passer les responsable de l'opération pour des cons, il en a énervé plus d'un à l'état major de la marine et au ministère de la défense, mais il faut quand même lui reconnaitre une chose, c'est le seul des 9 qui est venu expliquer devant la commission parlementaire, devant la presse et devant les parents comment il allait s'y prendre pour scanner entièrement la zone !

Et donc, comme on ne sait absolument rien des propositions des autres et que Ocean Infinity ne sera pas de la partie, on ne peu s'appuyer que sur sa proposition pour l'instant...

J'ai un peu regardé les états de service de l'autre firme américaine et ils ont déjà découvert un tas d'épaves depuis 1988 et pas n'importe lesquelles, hein sifflotte

Voir la liste des épaves retrouvées par --->  Williamson & Associates, Inc.

Même si leur dernière épave retrouvée date de 2009, ça à l'air l'air d'être du costaud aussi super

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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyVen 4 Mai 2018 - 10:37

Bonjour les amis.

Oui, maintenant, je suis persuadé, à 90%, que ce sera le vénézuelien qui gagnera.
Concernant la zone des recherches ; on en revient à ce que nous pensions, à leur début.
Quand on regarde la cartographie sous-marine ; c'est édifiant.
Où, mieux qu'ici, pourrait bien se cacher cette épave ?
Enfin, on en revient toujours à la même conclusion ; qui vivra, verra...
En attendant, la patience des familles, et la notre, est à rude épreuve.
Amitiés.

Xavier
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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptySam 5 Mai 2018 - 8:09

https://twitter.com/nex_ciencia/status/992433277947564033

traduction google de l'article :

Citation :
La tragédie du sous-marin : De la géologie à la recherche du ARA San Juan (4.05.2018)

Javier Peroni est géologue et faisait partie d'une campagne dans la mer d'Argentine dans le cadre du projet Pampa Azul, lorsque sa mission a changé de cible de façon inattendue en raison de la disparition de l'ARA San Juan. Dans cette interview, le chercheur décrit la technologie utilisée pour aider à la recherche et les difficultés rencontrées pour trouver le sous-marin.

Le 17 novembre 2017. Cétait l'aube à Mar del Plata. Une nouvelle campagne Azul pampa, appliqué à l'ensemble et coordonné par le Ministère de la science pour promouvoir la recherche, l'exploration, la conservation et l'innovation technologique dans le projet de la mer d'Argentine était en cours. Javier Peroni, docteur en géologie de l'Université de Buenos Aires (UBA), fait partie de l'équipe scientifique à bord du RV Sonne. Toujours à terre, il apprend la perte de contact avec le sous-marin ARA San Juan.

Comme membre du CONICET, Peroni a travaillé dans le laboratoire de Géophysique Département des sciences géologiques, Faculté des sciences naturelles de l'UBA où entre l'enseignement, les campagnes et les projets de recherche, il a jeté les bases de son expertise en arpentage et de modélisation du champ magnétique terrestre. Aujourd'hui, il travaille dans le domaine de la prospection géophysique du Service Géologique des Mines Argentine (SEGEMAR) où, avec ses collègues, il se consacre à la collecte de données de magnétomètre: les contrastes, l'intensité et les variations du champ magnétique de la terre qui sont ensuite interprétés et associés aux changements possibles géologique

- Votre participation à l'opération de recherche de l'ARA San Juan était-elle totalement inattendue ?

- Oui, d'après ce que nous avions prévu, nous ne pouvions rien faire. C'est en s'informant que nous avons appris la déclaration SAR (recherche et sauvetage) de l'ARA San Juan, il n'y avait pas d'autre priorité. Nous avons immédiatement offert de donner un coup de main. Il y avait l'équipement, ça pouvait marcher. Il fallait être là et aider.

- Comment une étude géologique impliquant l'étude des roches est-elle transformée en rien de moins que la recherche d'un sous-marin ?

– Nous utilisons une méthode qui est appelée magnétométrie. Celle-ci se base sur ce que les corps ou les objets susceptibles d'être magnétisés par le champ magnétique terrestre (CMT) produisent un champ magnétique propre, qui est appelé induit, et qui se reflète dans des modifications ou des anomalies du CMT, ce sont celles qui sont mesurées. C'est une méthode de recherche indirecte pour voir ce qu'il passe sous terre et qui te permet de chercher des sites archéologiques minéraux, des structures et de différencier des types de roches. Dans le cas de la géologie, la manière la plus facile à comprendre est : des roches avec une plus grande quantité de magnétite (un oxyde de fer) ou des éléments ferromagnétiques susceptibles d'être magnétisés vont produire des importantes anomalies magnétiques et plus facilement identifiables. Dans le cas d'un objet métallique submergé, la présence du fer « tel quel » est celle qui produit l'anomalie.

- Qu'est-ce qu'a impliqué le changement d'objectif ?

- En premier lieu un changement dans la logistique et dans le mental. Sur les 11 scientifiques affectés sur lenavire [https://www.marinetraffic.com/fr/ais/details/ships/shipid:4750791/vessel:AUSTRAL]Austral[/url], trois, avec un technicien, nous sommes allés sur le ARA Puerto Deseado - l'autre navire de la flotte scientifique du CONICET - pour aborder la recherche au moyen de méthodes différentes et éviter toute interférence dans les techniques. L'Austral utiliserait des systèmes de bathymétrie et nous, sur le Deseado, nous utiliserions le magnétomètre. Pendant les premiers jours, avec des vagues de 6 mètres et la proue du navire qui montait et descendait sans cesse, nous avons installé l'équipement. Dans le cas des navires, le magnétomètre a une forme de torpille et est traîné à l'arrière par un câble qui le maintient éloigné pour éviter l'interférence magnétique du navire. Nous l'avons mis en service mais, en même temps, nous avons commencé avec les questions: Comment chercher un sous-marin? A quelle anomalie devions-nous nous attendre?

- Quelles actions ont été décidées dans le contexte de ce manque d'expérience dans ce type de missions ?

- La première chose que nous avons faite a été de recourir à des modèles que j'avais utilisés pendant mes études de premier cycle et de doctorat pour étudier les corps intrusifs dans le sous-sol de la Terre de Feu. Ainsi, à partir de nos propres données et informations fournies par la Marine, nous avons généré des modèles de corps avec des valeurs de susceptibilité magnétique et de localisation en accord avec celles d'un sous-marin idéal pour déterminer la forme et l'intensité de l'anomalie, et jusqu'à quelle profondeur il pourrait la détecter.

- Est-ce à dire que l'application de la méthode a ses limites ?

- Le magnétisme est très dépendant de la distance: plus on s'éloigne du corps que l'on veut étudier, moins on sent sa présence. Sur des extensions terrestres en kilomètres ou en centaines de kilomètres, comme le fond de l'océan, ces variations peuvent être distinguées sur plus de deux ou trois mille mètres de profondeur, mais dans le cas d'un objet métallique ponctuel, la chose change, l'anomalie est beaucoup plus petite et la détection est limitée au passage proche sur l'objet. Notre limite était de 300 mètres. À cette profondeur, l'anomalie à laquelle nous devions nous attendre était si subtile qu'elle pouvait être confondue avec des changements dans le cours du navire ou avec des variations quotidiennes du champ magnétique de la Terre.

- De quelle manière avez-vous effectué votre travail dans le cadre de la recherche ?

- Notre travail consistait à aller à des points où d'autres méthodes, telles que les sonars, permettaient de localiser le sous-marin. Nous étions comme une sorte de lien entre le premier signal et les submersibles, qui identifiaient de manière fiable ce qui se trouvait. Nous sommes allés au-dessus du point indiqué recherchant des variations et des changements dans la réponse magnétique. Par exemple: si le sonar détectait quelque chose de «dur» qui contrastait avec le fond marin, nous sommes passés avec le bateau au-dessus avec l'équipement de magnétométrie. S'il n'y avait pas d'anomalie magnétique, l'indice été alors rejeté. Maintenant, si le sonar et la magnétométrie indiquaient une possibilité - correspondant à la taille de ce qui était recherché - il attaquerait avec tout ce qui était disponible et cela permettrait d'identifier ce qui se trouvait là-bas.

- Comment avez-vous réagi en trouvant un indice qui a déclenché la possibilité de trouver le sous-marin ?

- Quand nous avons vu des anomalies nous avons commencé à trembler et le cœur s'est mis à battre plus fort, mais nous avons rapidement appris que beaucoup d'entre elles étaient dues à des changements de direction du bateau (effet zigzag) ou à d'autres chose, cela devra être étudié plus tard. Je me souviens d'une époque où nous avions une anomalie parfaite, tout correspondait à la modélisation qui avait été proposée. À un moment, nous ils ont indiqué que nous nous retirions puisqu'un autre bateau allait aller explorer ce dont il s'agissait. Malheureusement, il s'est avéré que c'était la coque d'un bateau de pêche d'origine chinoise dont le naufrage et l'effondrement étaient inconnus. Selon les gens de la Marine, la zone de la pente, très riche pour la pêche, est une zone de type cimetière pour les bateaux.

- Le régime de travail était très rigoureux ?

- Peu de repos. Contrairement au travail de recherche dans lequel les données sont d'abord acquises puis interprétées - et vous ne vérifiez que sur l'écran de l'ordinateur que tout se passe bien - dans ce cas, vous devez rester collé à l'écran. Le rythme de travail était constant: 4 personnes, pendant les 24 heures, en équipes de 3 heures répétées tous les 12 dans le local sismique. C'était une petite pièce de 3 par 3, avec une fenêtre, où l'ordinateur du magnétomètre était installé. Là, entre les bureaux, traceur, chaises, nous avions de 2 à 6 personnes.

- Comment avez-vous pris connaissance de l'événement hydroacoustique fourni par l'OTPCE ?

- Lorsque le 23 novembre nous avons eu les données de localisation de l'événement hydroacoustique détecté par l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTPCE), nous avons vu que nos chances de détecter une anomalie pour le San Juan étaient très faibles. 80% de la zone autour du point d'événement était inférieure à 400 mètres de profondeur et notre limite était de 300 mètres. De plus, l'idée que le sous-marin flottait au milieu de l'eau, c'est-à-dire en gardant de l'air dans sa coque, n'était pas descendu et dérivait par des courants, cela compliquait encore l'application de la méthode magnétométrique.

- Pensez-vous que la technologie utilisée pour le trouver était adéquate ?

- Je pensais que toute la technologie à notre disposition allait donner des résultats. Nous avons mis notre grain de sable, mais mon espoir était dans les avions scientifiques, tels que le P-3 Orion du programme IceBridge de la NASA, qui sont équipés de tout: magnétomètres, gravimètres, etc. Tout le temps on les voyait tourner. De l'air, la vision est très haute et ils étaient très bien préparés. Mais les conditions étaient vraiment bosselées; vous pensez, nous cherchions quelque chose qui a été conçu pour ne pas être trouvé. Le fait qu'il soit resté sur le fond rend sa découverte difficile; si il était resté au milieu de l'eau, d'autant plus qu'il se déplacerait avec les courants. En haut, la pente continentale est une zone de vallées et de canyons sous-marins, une surface cassée où le signal rebondit et rend l'interprétation difficile. Si il est dans l'une de ces vallées, ce sera peut être impossible de le trouver.

- Personnellement, que vous reste-t-il de cette expérience ?

- Pendant les 20 jours où j'étais à bord du Deseado, j'ai beaucoup appris. Du point de vue scientifique, il était intéressant de vérifier que la méthode fonctionnait bien, que l'équipement de mesure enregistrait très bien après des heures et des heures de travail. On a fait plus de 1.100 kilomètres linéaires, plus de 3 millions de mesures. Quelque chose que nous regrettons a été ne pas avoir pu interagir avec d'autres équipements scientifiques, car parfois, cle omment ou avec quelle méthode le signal nous devions aller nous aurait permis de rejeter certaines des indications. D'un autre côté, je prends le souvenir de la grande interaction avec l'équipage. Ils ont vraiment répondu aveuglément à nos demandes, pour améliorer les possibilités de notre méthode. Je me souviens aussi de la mémoire des plongeurs jouant dans les conditions de tempête. Quand on a supposé qu'il n'y avait plus aucune chance de survie, j'étais étouffé par le fait que je ne pouvais pas les trouver. Beaucoup de l'équipage avait des amis et des connaissances sur le San Juan. L'un des sous-officiers avait un beau-frère dans le sous-marin. J'espère qu'ils vont continuer à le chercher et qu'il pourront le trouver, ce sera ça mon repos.

Source : nexciencia.exactas.uba.ar

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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptySam 5 Mai 2018 - 17:59

Bonjour Olivier.

Très intéressante, cette interview.
De plus, dans cela démontre, qu'avec ses "pauvres" moyens, et dès le début, l'Argentine a tout essayé (semble-t-il) pour sauver le navire.
Amitiés.

Xavier


PS : petite question, sans doute idiote.
Que voit-on à la proue du soum ; une espèce de pare-battage ?
Si tel est bien le cas ; en plongée, quels en sont les effets, en terme de silence, de vitesse, etc...
As-tu une idée sur la question ?
Merci, d'avance.
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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyDim 6 Mai 2018 - 7:20

https://twitter.com/InfobaeLoUltimo/status/992950073960132608

traduction google de l'article :

Citation :
L'ARA de San Juan et la liberté d'expression (5.05.2018)

La juge fédérale de Caleta Olivia, Marta Yañez, a décidé d'interdire aux avocats des plaignants de prendre des photocopies ou de scanner des documents dans l'affaire qui fait l'objet d'une enquête sur la disparition de l'ARA San Juan et de ses 44 membres d'équipage le 15 novembre dernier.

La décision controversée est basée sur une enquête interne que le magistrat effectue sur son territoire pour découvrir qui a fournit des informations et des documents au journaliste et à Infobae.

Les feuillets de cette cause, sont une source indubitable pour exposer les raisons possibles qui ont dérivé dans la plus grande tragédie de la marine argentine en temps de paix: la disparition d'un sous-marin (une arme de guerre), et ses 44 membres d'équipage.

Le dossier est encore intitulé « N.N S / Enquête d'Infraction » Dossier. FCR No. 17379/17.

Ce résumé n'est pas sous le secret sommaire. On n'a pas violé non plus de « secrets d'État », puisque le même ministère de la Défense a autorisé la marine argentine à remettre au juge Yañez tous les documents requis car "il n'est pas couvert par la classification du secret ou du confidentiel" dans les termes de la Loi du renseignement national, pour laquelle l'autorisation du ministère de la Défense pour la remise "de la documentation ne serait pas nécessaire, comme on peu le lire dans l'avis juridique du mercredi 29 Novembre 2017 signé par le ministre Oscar Aguad.

Chercher des responsables présumés d'une infraction inexistante entre des employés de la cour, des avocats procureur et des collaborateurs, seulement parce qu'un moyen de communication informe et met la loupe dans une cause - comme tant d'autres qu'il est d'intérêt public, paraît des frais d'énergie inutile quand il y aura encore tant à faire pour arriver à la vérité : ceux qui sont les responsables que le navire sorte pour patrouiller et effectuer des contrôles sur la pêche illégale ; et de manière secondaire vérifier les positions du système de défense du Royaume-Uni dans nos Îles Malouines ; et ceci quand tant le commandant du sous-marin, et le chef de la marine lui-même, ont alors suggéré qu'il ne soit pas effectué pour les dangers qu'il entraînait, et principalement avec un navire qu'il n'était pas dans les meilleures conditions d'opérer.

Deux des trois plaintes qui ont informé sur cette situation à l'auteur de ces lignes, ils ont été bouleversés par la décision du juge, même si elles ne seront pas publiques, puisqu'ils compliquent leur tâche pour arriver à la vérité. Il sera extrêmement fastidieux et dangereux de prendre une note manuscrite de chaque détail, de chaque document, de chaque déclaration. La mesure semble plus destinée à nuire à sa tâche qu'au journalisme.

La juge Yañez a également noté avec satisfaction que l'une des plaintes interpose une « mesure de précaution » pour que ce journaliste et Infobae s'abstienne de publier tout document lié à la cause, et aux données que celle-ci peut faire apparaître sur les victimes de l'accident, comme les salutations d'amour et d'affection que leurs femmes et leurs enfants ont envoyés à l'équipage lors de leur patrouille.

Il fait valoir que le prénom de deux mineurs a été publié dans un message naval mentionné dans une note qui fait référence aux dernières salutations que leurs proches ont envoyé à 21 des 44 marins le 14 novembre, un jour avant de perdre le contact définitivement avec le navire.

La note sincère, et ainsi exprimée, était un hommage aux victimes des forces armées qui ont été saigné pendant des décennies par les différents gouvernements et ont perdu toute capacité de rééquipement et pour entretenir dans des conditions optimales leurs bateaux, sous-marins, avions, etc.

Ils prient le judiciaire d'essayer de faire taire l'une des voix qui maintient vivante la mémoire de ARA San Juan et la réclamation de la justice des parents n'est pas encore arrivé et j'espère que cela n'arrivera pas.

La décision d'un juge fédéral qui a l'obligation d'obtenir la vérité, aussi grossière soit-elle, subsiste.

J'espère que vous refléterez, pour le bien de tous ceux qui le veulent, et nous voulons savoir pourquoi l'ARA San Juan s'est retrouvée dans les fonds marins et pourquoi même plus de 60 enfants ne recevront pas la chaleur de l'étreinte de leurs parents.

Source : infobae.com

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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyDim 6 Mai 2018 - 8:40

https://twitter.com/Streaming_Arg/status/992967115173965824

traduction google de l'article :

Citation :
ARA San Juan: la douleur de Comodoro sur l'espoir perdu (6.05.2018)

Comodoro Rivadavia a été l'épicentre de l'opération de sauvetage de l'équipage du sous-marin disparu. Six mois après cet épisode, ses habitants revivent ces moments de vertige et d'illusion avec tristesse.

Samedi à Onze heures du matin. La grande porte de grilles soutient les deux seuls drapeaux qui ont survécu au passage des mois, le salpêtre et la férocité du vent patagonien. "Oui, vous pouvez", dit l'un, avec les rayures bleues et blanches effilochées. "Ara San Juan", dit l'autre, quelques lettres floutées par le temps. Trois chiens vagabonds somnolent contre un mur. Une volée de mouettes débarque sur le quai.

Il est révolu le temps où le port de Comodoro Rivadavia dans la province méridionale du Chubut, était le centre des opérations de sauvetage du sous-marin dans lequel quarante quatre membres de l'équipage ont perdu la vie. On n'entend plus les cornes des navires norvégiens, les marins américains et le contingent russe sont partis. Il n'y a plus de trace des caméras de télévision des chaînes de Buenos Aires, ni des journalistes étrangers qui étaient surpris par la solidarité manifestée par les habitants de Comodoro. Ni par l'aridité d'un désert de terre blanche et couverte de cailloux. Ni pour le bleu hypnotique d'une mer qui semble s'étendre à l'infini.

« Nous devions vivre quelque chose d'important et nous sommes fiers, mais ce sont des moments de tristesse. Le pire a été quand ils ont déclaré qu'il n'était plus possible de trouver l'équipage vivant et qu'on arrêtait l'opération de sauvetage » dit Favio Cambareri, directeur des opérations portuaires. Il a 41 ans et ce qu'il a vécu dans les semaines de Novembre 2017 restera un souvenir difficile à laisser derrière: « A cette époque, j'ai reçu un appel de Luis Tagliapietra, le père du lieutenant de corvette Alejandro Tagliapietra, qui avait voyagé pour nous rencontrer et nous remercier pour notre travail.

Juste quand il est arrivé dans la ville, la fin de la recherche a été déclarée. Nous étions avec lui quand il a reçu ces nouvelles. C'était le même jour que le tirage au sort de la Coupe du monde. Le port était une veillée funèbre, mais tu sortais et tu voyais que dans les médias ils parlaient des matchs de l'équipe nationale. C'était un contraste très douloureux. "

Habitués au climat hostile, à la solitude et à l'apathie, les habitants de Comodoro savent à quel point il vaut la peine d'être uni quand la nature les punit. "Le jour où le navire norvégien SOPHIE SIEM a navigué avec la mini-sous-marin américain, près de deux mille personnes se sont rassemblées sur la côte. Il a fallu couper la route 3 », explique Cambareri. Mais le soutien est allé plus loin: des soudeurs étaient nécessaires et les compagnies pétrolières les ont approchés; les voisins portaient leurs certificats de soudeur.

"Nous avons tous fait de notre mieux", ajoute-t-il. Nous avons essayé de résoudre les problèmes sans nous embourber dans la bureaucratie ou mettre des obstacles. Une fois, nous étions au milieu d'un problème et ils m'ont appelé pour me dire que devant la grande porte d'accès il y avait un prêtre qui voulait nous donner une bénédiction. J'ai expliqué aux étrangers de quoi il s'agissait. Et j'ai dit à un Portoricain: "Vous êtes Latino, vous devez nous comprendre". De nouveau un voyant du Portugal m'a appelé, il m'a donné l'endroit exact où le sous-marin devrait être. Nous voulions tout essayer. "

Le dernier contact avec le sous-marin ARA San Juan a eu lieu le 15 novembre 2017. La recherche internationale a commencé quatre jours plus tard. Même aujourd'hui, ses allées et venues sont inconnues.

A la fin du mois de mars de l'année dernière, de fortes pluies dans un terrain argileux plein d'inégalités ont produit des avalanches qui ont enseveli les maisons, les entreprises et les canaux de communication. Il y a encore des traces de la catastrophe, considérée comme la pire tempête de l'histoire de la région: routes divisées au milieu, chemins fermés; à la colline de Chenque, qui domine le profil le plus connu de la ville, ils ont dû construire des terrasses qui contiendraient d'éventuels glissements de terrain. Mais il reste encore beaucoup à faire. Les dettes du présent et d'autres qui ont traîné au fil des ans. Peu importe le nombre d'administrations qui ont traversé la ville, la province ou le pays, Comodoro semble être une ville qui ne termine jamais d'être construite.

Fernando Mercado raconte que quand les Américains ont vu les gens se rassembler sur la côte, ils leur leurs est tombé des larmes : «Entre eux, ils ont commencé à dire: Allons, laissons tout et levons l'ancre. Arrêtons de manger, de dormir. Sortons. Mais le Sophie Siem est resté deux jours en mer et puis ils les ont rappelé. " Fernando est un architecte, il a 33 ans. Comme il a étudié dans une école bilingue, son ami Cambareri l'a appelé pour agir comme traducteur entre les Argentins et les Nord-Américains.

"Le premier jour était un jour férié. Ils avaient fait trois listes: a, b et c, avec les ressources dont ils avaient besoin pour le sauvetage. Couvertures thermiques, barres de céréales et autres produits résistants à la haute pression. Si nous n'avions pas la liste, nous devions opter pour le remplacement du b. Mais toutes les entreprises étaient fermées, nous devions donc communiquer avec les propriétaires. Nous avons ouvert une quincaillerie, une maison de camping... Tout le monde avait les meilleures dispositions. "

Fernando raconte qu'il y avait un groupe spécialisé dans les sauvetages, les Navy SEAL, qui avaient fait partie de la capture d'Oussama Ben Laden et dont la fonction à Comodoro commencerait une fois le sous-marin trouvé. Pendant ce temps, ils ont dû attendre. "Tu allais dans les bars de la région et tu les trouvais. Certains se sont perdus et se sont retrouvés dans des quartiers dangereux... Au début, nous étions inquiets, mais ensuite nous nous sommes rendu compte que si ces gars avaient été en Irak, rien ne pourrait leur faire peur. "

Après une décennie de prospérité pétrolière à un prix record, Comodoro a chuté avec le prix du baril de pétrole brut. Et tandis que le pétrole coule ici depuis 1907, il manque encore de l'eau. Un aqueduc qui ne fonctionne jamais, qui s'effondre toujours, qui n'arrête pas de fournir, oblige les gens de Comodoro à s'habituer à la pénurie. Les coupures d'eau sont quotidiennes, elles peuvent durer jusqu'à trois jours et la situation ne semble pas s'être améliorée en 117 ans d'histoire. Tout le contraire. Comme le parc éolien, qui pendant quelques années était le plus important en Amérique latine, mais qui a cessé de fonctionner en raison d'un manque d'entretien. Ou le rêve du stade couvert, qui a fait des allées et venues pendant 15 ans.

Nous n'avons jamais perdu espoir. Par conséquent, lorsque nous avons appris aux nouvelles que le président avait dit que la recherche avait été interrompue, c'était un choc pour tout le monde.

"A Comodoro nous avions de l'espoir. Pas à Mar del Plata, où ils étaient plus pessimistes. Voici le navire de sauvetage, les vaisseaux de recherche, les sous-marins ... S'ils annonçaient que 70% de la zone de recherche avait déjà été ratissée, nous pensions qu'il ne manquait que 30%, presque rien. Mais évidemment, le sujet était plus complexe qu'il n'y paraissait », explique Fernando Mercado et montre fièrement la photo de la médaille de mérite que lui a décernée l'US Navy, en reconnaissance de son travail.

L'équipe de direction de l'hôpital régional a appris quelques jours avant que la presse ne se rende compte que le sous-marin perdu pourrait être près de Comodoro. Gabriela Simunovic, une des autorités, se souvient de ce qu'elle a dû vivre: "Dès que nous avons appris, les Américains sont venus demander des fournitures, y compris des tubes à oxygène ultralégers. Les nôtres étaient vieux et lourds, mais après beaucoup d'effort nous les avons eu. Ils nous ont également demandé des fournitures de pharmacie, des ciseaux aux médicaments. Nous avons coupé les permis parce que nous croyions que les membres de l'équipage allaient apparaître vivants et que nous aurions besoin de tout le corps médical disponible. Le laboratoire, la banque de sang, l'imagerie diagnostique ... Nous n'avons jamais perdu espoir. Par conséquent, lorsque nous avons appris aux nouvelles que le président avait dit que la recherche avait été interrompue, c'était un choc pour tout le monde. "

Gabriela sait de quoi elle parle quand il s'agit de l'engagement du peuple de Comodoro pour une cause. L'année dernière, au cours de la plus grande inondation dans l'histoire de la région on a connu l'inondation des bénévoles qui ont contribué à faire de la boue et de traiter les victimes de l'avalanche.

Le même engagement qu'a aujourd'hui Gonzalo Perez, le président de l'Association Isabel, une ONG qui a construit une réplique du sous-marin pour surmonter la douleur de la perte et la colère de voir que c'était l'Allemagne, et non l'Argentine, le premier pays à honorer la victimes. Ou les 15 plongeurs qui ont été submergés, en file et accompagnés par le contact de silence d'une trompette, pour prier sous l'eau. Comme ils l'ont eux-mêmes déclaré: "Une façon de dire que nous attendons toujours des réponses". Mais les réponses ne sont pas venues. Les chiens vont continuer à se coucher contre le même mur, à l'abri du vent. L'ombre de la Chenque sera coupée sur le quai. Les Comodoriens s'arrêteront de temps en temps pour regarder le paysage inoubliable de la mer. Sous ce bleu profond, dans cette immensité, un autre espoir perdu était enterré pour toujours.

Source : clarin.com

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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyDim 6 Mai 2018 - 8:46

@Xavier MONEL a écrit:
PS : petite question, sans doute idiote.
Que voit-on à la proue du soum ; une espèce de pare-battage ?
Si tel est bien le cas ; en plongée, quels en sont les effets, en terme de silence, de vitesse, etc...
As-tu une idée sur la question ?
Merci, d'avance.

Bonjour Xavier,

Je me pose la même question que toi, je ne sais pas ce que c'est ?

Je vais regarder si c'est possible de trouver une photo de la proue du sous-marin en cale sèche pour bien voir ce que c'est indecis

marin barre

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MessageSujet: Re: Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)   Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2) - Page 13 EmptyDim 6 Mai 2018 - 9:54

Bonjour Olivier.

Bonne idée.
Je pensais "pare-battage", parce que, en 1963/64, les remorqueurs-pousseurs portuaires avaient quelque chose qui ressemblait à cela, à la proue (un genre de grand paillasson tressé avec de gros bouts en chanvre).
Bon Dimanche.
Amitiés.

Xavier
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